Souris a écrit : 18 févr. 2019, 19:08Ce message dit « L’horloge vient de s’arrêter à 5 unités de temps ». Explique-moi comment celui qui est resté à la gare peut entendre le même message mais avec un nombre d’unités de temps différent ?
Ce qu'on essaye de te faire comprendre est que ces deux observateurs ne vont pas entendre ou mieux lire ce message au même instant.
De plus, déjà souligné, qu'espères-tu tirer comme informations d'un affichage si tu ne sais pas depuis combien de temps il s'est affiché ?
On est bien d'accord sur le fait que le controleur va voir les deux panneaux strictement en même temps et avec les mêmes infos affichées.
On est bien d'accord que le chef de gare va voir les mêmes infos affichés sur ces panneaux mais décalés dans le temps de plusieurs nanosecondes.
Explique nous quel rapport il y a entre ces deux infos ?
- "en même temps", c'est à dire à la femtoseconde près..
- "mêmes affichages", pouvant être décalés dans le temps de plusieurs nanosecondes.
Aucun intérêt pour faire avancer la théorie.
Ce sont deux situations totalement différentes que tu comprendrais mieux en laissant fonctionner les horloges.
- Dans ce dernier cas, le contrôleur verrait que ses horloges tournent toujours à la même fréquence puisqu'affichant les mêmes infos seconde après seconde.
- Que le chef de gare les verraient déphasées et pourtant synchrones entre-elles, mais,
info importante, désynchronisées avec sa propre horloge, autrement dit, que les deux horloges du wagon ne tournent pas à la même fréquence que sa montre.
Conclusion,
- le controleur dira "je suis immobile".
- le chef de gare dira "le wagon bouge", il pourrait aussi bien dire qu'il(le chef) est immobile.
Qui a raison ?
Les deux ont raison et tort à la fois puisque en MRU les mouvements sont toujours relatifs à quelque chose.
C'est indécidable parce que le mouvement rectiligne uniforme n'est jamais absolu. (il faudrait prouver l'existence d'un référentiel absolu)
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]