richard a écrit : 27 févr. 2019, 11:56au sens mathématique du terme un espace est d’abord un ensemble.
Un ensemble oui. Même un ensemble de points si tu veux. Mais "fixes", non.
Tu veux dire que si je vois une voiture passer devant moi, elle n'est pas dans le même espace que moi ? C'est absurde.
elle est mobile dans ton espace et immobile dans le sien.
Ce qui prouve bien que ce que tu appelles "son espace" est en réalité son référentiel.
Elle est mobile dans mon "espace", donc elle EST dans mon "espace". Elle est dans tous les espaces, donc en réalité dans tous les référentiels et dans L'espace, le seul et l'unique dont nous ayons besoin.
Un seul espace, ça veut dire un seul espace, un espace unique.
Oui, si tu y tiens.
Je crois que notre divergence vient du fait que les termes que tu utilises sont d’ordre physique tandis que les miens font référence aux maths.
Non. Je suis persuadé que ce n'est pas de là que vient le problème.
Je suis presque certains que nos "divergences" comme tu les appelles sont des erreurs de notation de ta part.
Je ne vois pas en quoi le fait de considérer les choses d'un point de vue mathématique ou physique pourrait amener à confirmer la RR dans un cas et l'infirmer dans l'autre.
En ce qui me concerne, je n'ai rien à ajouter sur ce point, mais si tu veux vraiment continuer libre à toi.
J'aurais préféré que tu reprennes notre discussion du train et du flash là où elle s'était arrêtée, à savoir au moment où on tombait d'accord que deux événements simultanés dans le référentiel du train ne l'étaient pas dans le référentiel du quai. J'aurais aimé que tu me dises où ta démonstration était sensée aboutir (maintien de la simultanéité il me semble), pourquoi elle n'y aboutissait pas, et pourquoi tu ne considérais pas pour autant que cette démonstration ainsi que ta théorie étaient fausses.
Il n'était nulle part question d'espace dans cette démonstration, preuve s'il en est que nos "divergences" ne se situent pas à ce niveau.
curieux a écrit : 27 févr. 2019, 12:48C'est toute la différence entre ceux qui abordent la physique en ayant les pieds sur terre et ceux qui l'abordent en pensant que seuls comptent les maths pour décrire le réel.
Je ne suis pas contre l'utilisation des mathématiques pour décrire le réel, et en tout cas pas dans le cas présent où il s'agit essentiellement d'expériences de pensée, mais cette insistance pour appeler "espace" ce qui est appelé par tout le monde "référentiel" me laisse perplexe.
Simple exemple, dans l'équation qui décrit la longueur d'onde d'un flash émis par une source en mouvement
Lo = L sqrt((c-v) / (c+v))
le matheux, qui n'a aucune compétence dans le domaine de la RR, en déduira que la vitesse de la source s'ajoute ou se retranche vraiment de la vitesse de la lumière, alors que le physicien connait la somme phénoménale des expériences qui ont prouvées que l'expression (c+/-v) ne s'interprète pas littéralement.
Le matheux fera des conjectures sur les bases qu'il pense avoir comprises et se prendra les pieds dans le tapis.
Alors que le physicien sera en mesure de donner un sens physique à la théorie qui exhibent ce genre d'expression.
Oui, peut-être.
Mais toujours est-il que les conjectures du "matheux" ne devraient jamais entrer en contradiction avec les observations.
C'est pour ça que j'insiste sur le fait que les termes qu'utilisent richard n'ont aucune importance, au final c'est la concordance entre la théorie et le réel qui tranchera.