Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

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nks
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1426

Message par nks » 20 mars 2020, 19:57

tecnic a écrit : 20 mars 2020, 19:30
nks a écrit : 20 mars 2020, 18:51
"Déterminé" ça veut juste dire qu'un phénomène a toujours une cause, ça ne change en rien la nature dudit phénomène.
Ce qui est en contradiction avec les phénomènes "aléatoires" cités par un autre défenseur du déterminisme .....Faudrait accorder vos violons. :a2:

Oui, ça a déjà été dit maintes fois ici...
Le débat déterminisme/indéterminisme est ici (pour la question du libre arbitre) sans importance. Quand bien même la nature serait "intrinsèquement indéterminée", cela ne rend en rien l'être humain plus libre.
Que le monde se déroule suivant une nécessité rigide ou suivant un hasard incontrôlable, ça ne change rien à la réfutation de l'idée selon laquelle l'homme agirait on ne sait trop comment en dehors des lois de la nature.

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nks
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1427

Message par nks » 20 mars 2020, 19:58

jroche a écrit : 20 mars 2020, 19:55
nks a écrit : 20 mars 2020, 19:49 Si je suis diabétique le sucre n’est pas bon pour mon organisme, je dois veiller à l'éviter.
"Je dois"... ça aussi, sans libre-arbitre ?
Tu peux remplacer par "il sera dans l’intérêt de mon organisme" si ça t'amuses.
Après c'est pas une obligation hein, y en a qui se sont quand même baffrés de sucre (que faisait donc leur libre arbitre???)

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jroche
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1428

Message par jroche » 21 mars 2020, 02:56

nks a écrit : 20 mars 2020, 19:58 Après c'est pas une obligation hein, y en a qui se sont quand même baffrés de sucre (que faisait donc leur libre arbitre???)
Heu, le libre-arbitre devrait marcher automatiquement pour qu'on puisse envisager son existence (ou plus précisément la pertinence du concept) ?
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.

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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1429

Message par jean7 » 21 mars 2020, 03:52

nks a écrit : 20 mars 2020, 11:55
jean7 a écrit : 20 mars 2020, 04:00En disant tout ça, est-ce que tu peux imaginer qu'une vision exclusivement déterministe n'empêcherait pas ces attitudes ? (il y aurait des petits ajustements de vocabulaire, pas plus).
Je ne vois pas ce que tu veux dire.
que les "plaies" que tu as attribuées à la croyance au libre arbitre supporteraient parfaitement la croyance en l'absence de liberté.
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22La liberté défendue par certains ne suppose pas que l'homme ait le pouvoir de modifier la trajectoire des planètes, elle suppose juste qu'il ait le pouvoir de faire lui-même exactement ce qu'il veut. Hors ce n'est pas le cas, nous avons tous des désirs (arrêter de fumer,...) que nous n'arrivons pas à satisfaire.
A l'impossible nul n'est tenu. Que ce soit la trajectoire des planètes ou arrêter de fumer, c'est pareil. Non, la liberté ne suppose absolument pas que l'homme ait le pouvoir de faire lui-même exactement ce qu'il veut. Parfois il peut, parfois il ne peut pas. Il y a du possible et de l'impossible partout. L'impossible étant très souvent lui-même relatif.
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22
jean7 a écrit : 19 mars 2020, 15:20Ça, tu avais déjà été clair là-dessus. Mais tu ne m'as toujours pas répondu sur la question de la "liberté rassurante".
Comment ressentirais-tu la liberté (en faisant l'hypothèse de sa réalité) ou bien simplement comment la ressentais-tu avant de classer ce concept dans les oubliettes ?
C'est pour moi le sentiment que tout est possible, c'est plutôt un sentiment de plénitude.
Je n'ai jamais ressenti ça...
Mais... tout est possible... avec tout de même des trucs franchement laborieux, non ?
Je pense qu'il me serait encore possible de gravir l'Everest, mais ce que ça me couterait d'efforts et de sacrifices (coûts, entrainement, préparation, temps ...) fait que non, penser que je sois libre de gravir l'Everest ne m'emplis pas du tout d'un cc de plénitude... j'ai l'impression que ce n'est pas d'hier que je fonctionne comme ça...
Bon, comme on disait, on ne vit pas de la même façon.
Mais tu es donc sincère quand tu dis que la possibilité du libre arbitre a quelque chose de rassurant.
Comme je n'ai pas de solution pour savoir lequel entre ton cas ou mon cas reflète mieux la généralité... ben ça me sert quand même à considérer possible un truc que je n'aurais pas envisagé autrement : que la liberté ait quelque chose de rassurant.
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22Pour ma défense, je n'ai fait que prendre une discussion en cours, il n'y a pas eu besoin de moi pour remplir plusieurs dizaine de pages!
Et franchement là je m'amuse, je sais pertinemment que le principe même du forum stimule l'orgueil des gens et les pousse à se radicaliser dans leur position, quand bien même il s'apercevraient que celle-ci est une impasse.
Du moment qu'on pense détenir la position juste, on est dans une impasse. :a4:
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22Pour être honnête je suis assez surpris que le libre arbitre ait ici autant de succès. Parce que dans le milieu scientifique, tous ceux qui ont un tant soit peu étudié la question ne se font plus trop d'illusion sur l'absurdité de ce concept (je ne parle pas de ceux qui ont travaillé à chercher à le démontrer par tous les moyens, dont je me demande bien comment ils vivent leur biais de confirmation).
Il n'en a pas vraiment. Ça occupe des pages dont le contenu est assez limité car répétitif. C'est en effet du pur échange de points de vue.
Ce n'est pas un sujet de science. Tout le problème est là.
Question concept, scientifiquement, c'est un simple remplacement de variable. L'absurdité s'il y en a est plutôt de s'en priver farouchement dans la théorie et de l'utiliser à fond dans la pratique.
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22 Le fatalisme nie l'importance de toute action vis-à-vis d'un avenir déjà écrit. Nous ne connaissons pas l'avenir mais quoi que l'on fasse il sera le même.
Le nécessitarisme revendique le lien de causalité entre chaque action et l'avenir. Nous ne connaissons pas l'avenir et il sera d'autant meilleur que nos actions actuelles vont dans ce sens.
Mais... si le lien entre cause et effet n'est pas modifiable, alors, tout inconnaissable qu'il soit, l'avenir, quoi qu'on fasse sera toujours le même.
Pour envisager comme efficace de s'efforcer à quelque chose, il faut envisager que selon ce qu'on fait, les conséquences sont différentes... Tu me met dans l'embarras parce ça se rapproche très franchement de la reconnaissance du libre arbitre mais surtout ça contredit radicalement le déterminisme. (mêmes causes => mêmes effets)
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22 Non, ma position ne nécessite pas de libre arbitre, elle nécessite "d'être déterminé à...".
Ma position (c'est à dire ma façon de voir le monde) est déjà une détermination. Une détermination qui me fait agir sans posséder nécessairement de libre arbitre.
Posséder... ce n'est pas un carte qu'on place dans un slot.
C'est un nom sur une capacité. Tu me diras que telle que je l'ai définit moi, le libre arbitre n'inclue même pas la capacité de changer l'avenir. C'est en effet basé seulement la description de ce que l'on constate et un changement d'avenir ne fait pas partie de ce qu'on peut constater...
En quelque sorte, ta position est franchement plus en rupture avec le déterminisme que la mienne.
:a7:
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Dash
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1430

Message par Dash » 21 mars 2020, 04:24

Bon, me suis tapé vos échanges jusqu'à la douzième page seulement. Pour la première fois, j'en est eu marre (j'ai déjà trop participé à ce sujet par le passé)!

Voici, encore, mon constat :
Etienne Beauman a écrit : 27 janv. 2020, 16:54
L'homme lui tend des pièges, il les conceptualise, les teste, grâce à sa pensée.

Si sa pensée est une illusion, ses prédictions, qui sont des pensées, sont des illusions.

Sans libre-arbitre on ne peut absolument pu rien décrire des actes de l'homme.
Etienne Beauman a écrit : 27 janv. 2020, 18:24J'ai été déterministe pendant quelques années, c'est quand j'ai voulu en avoir "une preuve" plus qu'une intuition que j'ai changé d'avis.
C'est une impasse logique.
Ce n'est pas nouveau, mais je partage l'avis (et tous les raisonnements) d'EB sur le sujet (ainsi que la def d'ABC).

Le problème est toujours le même : la capacité de choisir n'a de sens qu'en fonction d'un intérêt et d'un sujet déterminé (dans les 2 sens du termes), quel qu'il soit et peu importe d'où et comment il provient et qu'en relation, uniquement en relation avec ce qui s'oppose à cet intérêt/choix (= ce qui n'est pas lui, ce qui ne fait pas partie de lui!).

Tout le reste mène à des paradoxes conceptuels et des impasses logiques!

Dire que nous ne sommes pas libres parce que c'est ce qui nous détermine qui « choisit à notre place », c'est faire exactement comme les dualistes et ça réer une scission conceptuelle qui introduit la notion que nous sommes « deux », c'est à dire 1- ce que nous sommes et 2- « quelque chose d'autre » qui subirait ce que nous sommes. Elle est là l'erreur de plusieurs!

Avec cette erreur conceptuelle, même Dieu tout puissant, hors de notre dimension, du temps, de l'espace, du déterminisme et de la causalité ne serait pas libre lui non plus puisqu'il n'aurait pu choisir lui-même d'être ce qu'il est (comment aurait-il pu choisir d'être omnipotent avant même d'avoir le pouvoir qui permet de l'être!?) : le dieu tout puissant libre du déterminisme! Comme nous tous, son sort (= ce qui le détermine) serait pour lui une fatalité inéluctable qu'il n'aurait pas choisit : il n'aurait pas le choix d'avoir tous les choix et d'être hors du déterminisme ! ...et nous pourrions tous continuer de dire, que tout s'élève à un autre niveau et qu'il y a donc toujours une espèce de déterminisme, même où il n'y en a pas. :grimace:
spin-up a écrit : 30 janv. 2020, 15:47 [...] Personne n'est "libre" dans le sens d'echapper au cours des évenements de l'univers. Qu'il soit déterministe ou probabiliste.

En revanche une personne, ou un animal, et meme pourquoi pas une intelligence artificielle peut avoir (ou pas) une liberté de décisions vis a vis de contraintes externes. Ca requiert une capacité a reconnaitre differentes actions possibles, a predire ( de facon raisonnablement juste) leurs consequences, et a decider d'une action en fonction de cette evaluation (resister aux impulsions). C'est la seule definition exploitable du libre arbitre.
Voilà! c'est moi qui mets en gras

Parce qu’être libre de choisir, quand tout ce qui pourrait justifier notre choix sera pointé du doigt comme étant le résultat du déterministe par les « Dany de ce monde », ça implique que le choix ne peut pas exister, conceptuellement! Et c’est pourquoi ils en viennent tous à la conclusion que ça n’existe pas, ne faisant juste pas la distinction pragmatique que pour choisir sans contrainte, ça prend des motifs et que ces derniers n’ont pas à être considéré comme des contraintes opposés à l'être.

Faut absolument mettre en contexte et en relation pour que le concept du choix et de la liberté aient un sens : pour qu’un être puisse être libre/contraint, il doit tout d’abord être! Le néant et la non-existence ne peuvent user de la liberté et/ou subir la contrainte. On ne peut alors reprocher à l’être de ne pas être libre ou contraint sous prétexte qu’il EST et qu’il n’a pas choisi d’être ce qu’il est avant d’exister! D’oh! On en revient à mon exemple concernant un Dieu omnipotent qui n’aurait pu choisir d’être omnipotent avant de l’être et à qui Dany reprocherait de n'être que le résultat de ce qui la rendu/créé omnipotent.

Nous ne sommes contraints que, et seulement que lorsque quelque chose nous empêche d’exécuter la définition partagée par ABC. Le reste, c’est d’enculage de mouche réductionniste à outrance qui s’amuse à dire qu’un chat n’existe pas, mais qu’il y a seulement les milliards d’atomes qui le composent (et toutes les interactions de ces atomes qui le définissent).
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1431

Message par jean7 » 21 mars 2020, 05:56

Dash a écrit : 21 mars 2020, 04:24On ne peut alors reprocher à l’être de ne pas être libre ou contraint sous prétexte qu’il EST et qu’il n’a pas choisi d’être ce qu’il est avant d’exister!
Dash a écrit : 21 mars 2020, 04:24Nous ne sommes contraints que, et seulement que lorsque quelque chose nous empêche d’exécuter la définition partagée par ABC. Le reste, c’est d’enculage de mouche réductionniste à outrance qui s’amuse à dire qu’un chat n’existe pas, mais qu’il y a seulement les milliards d’atomes qui le composent (et toutes les interactions de ces atomes qui le définissent).
Je ne me souvenais pas qu'on soit à ce point en accord sur ce sujet.
:a1:
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#1432

Message par Dash » 21 mars 2020, 06:57

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 05:56Je ne me souvenais pas qu'on soit à ce point en accord sur ce sujet.
:a1:
Bah, on a toujours été, grosso modo, plutôt en accord selon mon souvenir. :a1:
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#1433

Message par Dash » 21 mars 2020, 07:11

Le problème c’est de concevoir des chaines de causalités de façon statique en supposant qu’aucune conscience n’a d’effet de rétroaction sur rien à chaque instant présent. Mais dans ce cas, même en admettant qu’un Dieu tout puissant omnipotent existait au-delà de notre univers déterministe, à posteriori, après coup, en analysant par exemple les motivations qui pourrait justifier l’un ou l’autre de ses choix, nous pourrions toujours en conclure qu’il a choisi de faire x ou y parce que « bla-bla-bla » (tout comme on critique un match de foot a posteriori) puisque s’il basait son choix sur absolument aucun critère étant en relation avec ce qu’il est et observe de sa création, il ne pourrait choisir (sur quelle base, s’il n’y a plus aucun critère pour lui-même!? :roll: ), ...ce qui reviendrait à dire qu’il n’existe tout simplement pas, en tant que conscience! Le problème conceptuel demeurerait donc entier!

Pour choisir, ça prend impérativement des critères et pour avoir des critères de sélection, faut nécessairement exister, d’une façon ou d’une autre et ici ou ailleurs, même dans un autre univers que le notre et peu importe à quel point nous sommes « puissants » ou non. Dès qu’un choix se pose, programme informatique, AI, chat, humain, génie, démon ou dieu tout puissant, pour pouvoir exercer un choix, ça prend impérativement un critère de sélection! ...que ce soit un goût, une préférence, une valeur, un principe, un besoin, peu importe, c’est impérativement nécessaire sinon, choisir sur la base d’aucun critère, même pas celui de préférer le hasard, ça revient à ne pas pouvoir choisir!

L’erreur de certains est donc de rendre les critères de sélection qui sont nécessaire pour faire émerger le concept même du choix, les responsables de l’absence du choix!

:ouch:

« Tu mets ton manteau parce que t'as froid, pas parce que tu le choisis, tout est déterminé mec! »

:ouch:

...ce qui est absurde et antinomique puisque ce sont eux, déterminant des singularités propres qui se différencient du « tout », qui permettent à ces dernières d’exercer des choix selon ce qu’ils sont et pour ce qu’ils sont (être bien au chaud) VS tout ce qu’ils ne sont pas (le froid dehors)!

C’est essentiellement conceptuel! C’est — intrinsèquement — le choix, en lui-même, qui nécessite une part de déterminisme (ou un minimum de « bassin d’interactions avec le contraire de l’ÊTRE, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas celui qui choisit = son environnement) permettant la naissance même de ce que l’on nomme « l’action de choisir » par une volonté, une singularité consciente d’exister (qui se différencie consciemment de son environnement) !

Le choix existe précisément (et uniquement) par ce que son contraire existe également : l’absence de choix (expérimenté consciemment par une conscience)!

Nier que l’être conscient choisi, c’est donc aussi nier qu’il puisse être contraint! C’est prétendre que la conscience n’existe pas et n’a aucun, mais aucun effet sur tout ce qui n’est pas de la conscience ni sur elle-même!

...alors que, comme EB le mentionne, tout démontre le contraire depuis la nuit des temps!

Prendre conscience que l’on est en train de se faire foutre de notre gueule dans un dîner de con change la donne instantanément pour l'un VS l'autre qui n'en prend pas conscience! Si tu dors, que t’es dans le coma, trop saoul et que t’es inconscient, tu ne peux réaliser certaines abstractions (ironie, foutage de gueule subtil, etc), la conscience a donc manifestement et concrètement un effet sur tout ce qui n’en est pas (l’environnement), à tout le moins et même sur elle-même. Nier cela revient à nier ce que l’on observe tous les jours. Ça revient même à nier la science puisque cette dernière ne peut émerger que d’esprits qui prennent conscience de relations, d’interactions afin ensuite d’inférer, de déduire et donc d’anticiper et de pouvoir reproduire et/ou éviter ce qui se passe avec et/ou sans conscience dans l’environnement!

La science elle-même est la manifestation la plus concrète de l'effet de la conscience VS l'absence de conscience en ce monde!
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1434

Message par nks » 21 mars 2020, 10:20

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52 A l'impossible nul n'est tenu. Que ce soit la trajectoire des planètes ou arrêter de fumer, c'est pareil.
Ben non ce n'est pas pareil, dans un cas on comprend clairement que c'est physiquement hors du pouvoir d'action de l'homme, dans l'autre cas notre société nous martèle que ce n'est qu'une question de volonté.

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52 Non, la liberté ne suppose absolument pas que l'homme ait le pouvoir de faire lui-même exactement ce qu'il veut. Parfois il peut, parfois il ne peut pas. Il y a du possible et de l'impossible partout. L'impossible étant très souvent lui-même relatif.
Nous n'avons simplement pas la même définition de la liberté.
Pour moi la "liberté" au sens absolu représente le pouvoir d'agir sans contrainte. Le reste n'étant que "liberté relative", ce dont tu sembles parler.
Ce n'est encore une fois qu'une question de sémantique

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22 c'est pour moi le sentiment que tout est possible, c'est plutôt un sentiment de plénitude.
Je n'ai jamais ressenti ça...
Tu n'as jamais été... jeune? :lol:

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52 Du moment qu'on pense détenir la position juste, on est dans une impasse. :a4:
Certes, mais attention à ne pas trop se satisfaire de son ignorance.
Il nous est nécessaire d'avoir quelques positions (sinon on tomberait dans le nihilisme), et il nous est avant tout important de savoir en même temps par quels critères nous pouvons considérer celle-ci plus juste ou plus légitime qu'une autre.

Et dans ce cadre-là, je le répète, ceux qui défendent l'idée de libre arbitre au sens dualiste (ce qui n’est pas ton cas) ne le font pas sur la base de critères légitimes.

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52Il n'en a pas vraiment. Ça occupe des pages dont le contenu est assez limité car répétitif. C'est en effet du pur échange de points de vue.
Le problème c'est que personne ne parle jamais vraiment de la même chose...! Mais on peut dire que globalement la vision dualiste cartésienne (celle de jroche) est quand même écartée par à peu près tout le monde.

Il reste donc un débat dans lequel personne ne se comprend entre ceux qui réfutent radicalement le libre arbitre et ceux qui le défendent dans une position compatibiliste. Mais en fait les deux parlent exactement de la même chose à la différence près que les seconds se placent du point de vue de l'humain (qui peut toujours agir selon son intérêt) tandis que les premiers se placent du point de vue de l'univers (ou "l’intérêt de cet humain" peut toujours se comprendre par la causalité).

Voici une publication qui fait assez bien le tour de la question : https://www.pnas.org/content/107/10/4499

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52 Mais... si le lien entre cause et effet n'est pas modifiable, alors, tout inconnaissable qu'il soit, l'avenir, quoi qu'on fasse sera toujours le même.
Non pas "quoi qu'on fasse", ça là c'est ce qu'on appelle le sophisme paresseux.
Chacune de nos action conduit bien à un avenir différent et notre expérience humaine se situe DANS cette décision d'action. Peu importe si à l'échelle de l'univers tout répond toujours à une nécessité, ce n'est pas là que nous vivons.

Le déterminisme est juste un cadre conceptuel qui nous fait réaliser la nécessité de nos actions. Mais comme nous n'avons (et n'aurons jamais) aucune connaissance de tous les mécanismes en jeu, nous ne pouvons que vivre comme si tout était encore possible.

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52 Pour envisager comme efficace de s'efforcer à quelque chose, il faut envisager que selon ce qu'on fait, les conséquences sont différentes... Tu me met dans l'embarras parce ça se rapproche très franchement de la reconnaissance du libre arbitre mais surtout ça contredit radicalement le déterminisme. (mêmes causes => mêmes effets)
L'homme est condamné à vivre avec le sentiment de prendre des décisions, décisions qui répondent par ailleurs à une nécessité. Mais à son échelle elles apparaissent et apparaîtront toujours pour des décisions, car il ne percevra pas tous les déterminants en jeu et car il vit à une échelle de connaissance où tous les futurs sont encore possibles.

jean7 a écrit : 21 mars 2020, 03:52
nks a écrit : 19 mars 2020, 18:22 C'est un nom sur une capacité. Tu me diras que telle que je l'ai définit moi, le libre arbitre n'inclue même pas la capacité de changer l'avenir. C'est en effet basé seulement la description de ce que l'on constate et un changement d'avenir ne fait pas partie de ce qu'on peut constater...
En quelque sorte, ta position est franchement plus en rupture avec le déterminisme que la mienne.
:a7:
Nos positions me semblent être les mêmes, à part quelques malentendus sur les termes employés et sur les angles de vue choisis.

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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1435

Message par jeunehomme » 21 mars 2020, 10:32

jean7 a écrit : 17 mars 2020, 15:38 C'est possible et ce n'est pas vraiment un problème : on ne fait pas un match.
Cependant, ce n'est pas si facile que ça à évaluer.
Il faut creuser.
EB communique à l'emporte pièce mais tiens beaucoup à la rigueur logique. Je ne le vois pas vraiment loin de mon point de vue. Ce qui diffère clairement, c'est que jusque récemment, j'admettais à priori comme vrais le déterminisme universel et lui non. Je bouge doucement cette ligne en ce qui me concerne et revient au gentil "pas d'effet sans cause" que j'ai appris de ma maman et est beaucoup plus solide que la formulation poétique de Laplace. (désolé pour la simplicité).
EB s'est toujours positionné clairement sur ce point, le déterminisme universel est une pétition de principe. Personne ne l'a démontré. Perso, je suis réservé là-dessus (et peu compétent en fait).
Jroche, oui, il me semble, dit qu'il faut du surnaturel là-dedans. Mais que pense-t-il vraiment de cette approche compatibiliste ? Il est comme Dany. Il ne dit pas forcément ce qu'il pense. Il me semble (je peux me tromper, mais c'est l'impression qu'ils me laissent) que ces deux-là sont en guerre idéologique et que la sincérité n'est pas dans leur arsenal.
ABC et the Wild il me semblent nous recadrent utilement sur les bases formelles. Ils défendent "un" libre arbitre qui ne devrait pas être trahis par ce que nous avons échangé.
Je ne sais pas pour Loutredemer qui il me semble a une approche encore plus concrète que la mienne. J'ai cru comprendre qu'elle est en première ligne pour ce qui est de chercher à obtenir de meilleurs comportements chez autrui. Bref.

Mais du coup, on peut peut-être avancer vers la question en titre du fil.

Pour moi, en théorie, construire une société sans libre arbitre (vraiment sans, y compris selon la vision que j'en ai) est possible en quelques générations. Il faut créer un livre de référence répondant à chaque situation et éduquer à ne jamais répondre à aucune situation autrement que conformément au livre. On supprime ainsi réellement le choix. (attaquer la déconnexion causale est hors de notre porté)
Ce n'est pas trop impossible.
Ce n'est pas sans rappeler le principe de certaines religions soit dit en passant.
Est-ce que ça rendrait plus heureux ? Ce n'est même pas impossible, ça pourrait par exemple dépendre du livre en question.

Par contre ça ne fait pas envie, mais ça, chacun ses gouts.
alors. moi pérsonellement, que j'ai une conscience ou nous, que ce soit moi qui prennent mes décision ou que la vie ne soit qu'un film en "4D" qui se joue devant mes yeux, franchemment je m'en fiche, parce que ça va pas changer grand chose a ma vie de tout les t'façon :p
bon je pense que je ne répondrais qu'a toi parce que le reste du sujet ne m'interesse pas.

tu a mis en lumière pourquoi le sujet du déterminisme m'inquiète, justemment parce que il pourait affecter ma vie de tout les jour ^^'.
Justement une société comme tu la propose qui serait ENTIÈREMENT basée sur l'acceptation et même ... l'obligation a l'acceptation du détérminisme (attention de toute façon on est obligé de l'accepté c'est un fait, mais dans la vie de tout les jour, je suis pas sur que ça change grand chose, je vais y venir).
personnellement j'ai un problème avec la forme, et surtout avec le fond d'une société comme tu la décrit (donc qui serait l'apogée de la pensé déterministe, et de toute façon, une obligation pour évité la dissonance cognitive par toutes les personnes vraiment investie dans la pensé déterministe)
Deja sur la forme : toi tu suggère donc, afin de supprimez tout les, ridicule, idée de libérté individuelle. de crée un livre. je te cite "Il faut créer un livre de référence répondant à chaque situation et éduquer à ne jamais répondre à aucune situation autrement que conformément au livre". alors. je demande des éclairsisement, parce que tu suggère de mettre QUOI dans ce livre ? des consignes a suivre dans chaque situation de choix différente ? alors la je pense que c'est pas a la rédaction d'un livre qu'il faut s'attaché mais d'un record du monde parce que la la taille du bouzin, pour répondre a CHAQUE situation ou une déscicion est mis en oeuvre, va être absolument monstrueuse. et on fait quoi si un jour une personne, poussé par un hasard du détérminisme, a une poussé de rebellion et décide de ne pas suivre les commandement du "LIVRE" ? on l'enferme pour avoir essayer de contredire une vérité scientifique ? et justemment c'est la que la que c'est le fond qui commence a me déplaire.

(petite aparté, je pense que le seul domaine évident ou appliquer plus de pensé détérministe ne mettrait pas en danger nos ""libérté"" serait le domaine judiciaire, puisque il on attacherait plus d'importance au raison qui on poussé un tier a commettre X acte criminelle.) alors bien sur on peut aussi parler des relation sociale (compprendre les causes de la dépprésion/colère/XXX de la personne qui en est atteint... mais étant donner que c'est deja ce que n'importe qui avec un peu de coeur fait (guérir les symptome (avec des calin) et chercher la cause. je suis pas sur que ça changera grand chose.

Et enfin. dans le fond. je le redit : je pense que le détérminisme peut nous aider grandement a nous rappeller que tout comportement a une cause. (et ça peut aussi nous aider en nous rapellant qu'il faut aider les prisonier qu'on isole afin d'évité qu'il fassent des bétises a cause de leur ésprit mal éduqué et pas juste les balancer au fond d'une céllule en éspérant qu'il vont réfléchir a leur comportement tout seul. mais je maintient que la prison a une utilité même dans un monde détérministe (puisque que empiriquement ça marche, mais ça peut nous aider a l'améliorer). donc oui. le détérminisme peut nous être utile pour nous rapeller de toujour prendre du recul. EN REVANCHE. je pense que ça s'arete la. parce que, je le redit. je n'arrive PAS a me représenté un monde ou le détérminisme serait ""obligatoire"". et quand j'essaie de l'imaginer a chaque fois ça ressemble a une dictature dans le genre BIEN méchante. parce que je veut dire, même les détérministe les plus convaincu ici. même si il savent que ce ne sont pas eux (d'ailleur que le eux ou le je n'existe pas) qui prennent leur déscicion. je pense qu'il sont heureux de pouvoir faire des choix dans leur vie. parce que donner des choix a un humain. même si il est détérminé, bah ça permet de crée une potentialité ou au lieux que la situation soient : "nan mais t'façon c'est bien qu'on ne me permettent pas d'aller dans une grande école parce que je suis pauvre et que ducoup selon les facteur détérministe j'ai moins de chance d'y arriver, donc je vais passer ma vis a enchainer les petit boulot mal payer pour avoir une retraite de misère" si on donnent la posibilité a un enfant pauvre de pouvoir y acceder, bah y'a une chance (qui a deja été confirmer mainte et mainte fois) que l'enfant ce disent 'Ouais je suis pauvre. ouais j'ai des facteur génétique qui font que je suis moins intéligent que les autres. Bah c'est pas grave, je travaillerais encore plus dur. comme un acharné pour y arriverais. parce que avec les bourses et les le soutient morale et pas financier de mes proches, je pourais y arrivé"

Donc pour répondre a la question posé (a moins que vous vouliez encore poursuivre ce débat presque stérile pendant encore 150 pages)
oui savoir que le détérminisme est la réalité peut nous aider dans certaines situation. mais si on l'aplique de façon stupide donc systématique. bah c'est un danger absolument immense de transformer notre société en dictature scientiste. voila



Oui j'ai que 16 ans donc éxcuser moi d'être un peu idéaliste :) et que vous détérministe dur ou pas. de toute façon le plus important c'est de respecté les autre et de ce faire des calins <3

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nks
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1436

Message par nks » 21 mars 2020, 10:43

Dash a écrit : 21 mars 2020, 07:11 « Tu mets ton manteau parce que t'as froid, pas parce que tu le choisis, tout est déterminé mec! »
Il ne faudrait surtout pas imaginer que le déterminisme consiste à dire "tout est déjà écrit et personne ne décide jamais rien".
Ce n'est pas du tout cela! Le déterminisme c'est l'idée selon laquelle toutes les actions répondent toujours à une nécessité au moment où elles sont produites. Lorsque nous prenons une décision (mettre un manteau quand il fait froid), il n'y a à ce moment précis aucune raison pour que nous prenions la décision inverse. C'est en cela que nous sommes "déterminés".


Dash a écrit : 21 mars 2020, 07:11 Nier que l’être conscient choisi, c’est donc aussi nier qu’il puisse être contraint! C’est prétendre que la conscience n’existe pas et n’a aucun, mais aucun effet sur tout ce qui n’est pas de la conscience ni sur elle-même!
Personne n'a dit que la conscience n'avait pas d'effet dans une prise de décision, c'est même tout le contraire.
Par contre, ce que je réfute radicalement, c'est l'idée dualiste (qui ne semble pas être la tienne) selon laquelle la conscience se situerait on ne sait trop comment en dehors de la nature, et que depuis là elle piloterait le corps indépendamment de toute causalité.
Cette vision, c'est celle de la bible, pas celle des neurosciences.

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#1437

Message par jeunehomme » 21 mars 2020, 11:02

Pérsonellement. j'ai toujour pensé que le but de la vie. comme nous somment des animaux. c'était le truc le plus bête du monde : être heureux ¯\_(ツ)_/¯. et ça peut être plein de choses, trouvé la vocation de sa vie. ou alors la passion de sa vie en faisant un travail a coté. et je pense que le monde irait infiniment mieux si tout le monde, mettez les autres au même niveaux que sois. et ce qui est génial c'est que même si vous avez pas envie de faire de l'humanitaire parce que ça vous préféré restez tranquile chez vous a profiter de votre vie. bah même la vous pouvez malgré tout faire avancer ce message. a partir du moment ou vous êtte gentil avec les gens autour de vous et que vous faite passez le message. parce que si tout les humains se disait : plutot que de pensez juste a moi. je vais pensez a ceux autour de moi. bah je pense qu'on réglerait bieeeen des problèmes. et moi je pense que la science peut nous aider a y arriver. plutot que d'essayer de nous enfermer dans encore plus de case a cause du détérminisme.

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#1438

Message par tecnic » 21 mars 2020, 11:14

nks a écrit : 20 mars 2020, 19:57 Quand bien même la nature serait "intrinsèquement indéterminée", cela ne rend en rien l'être humain plus libre.
Que le monde se déroule suivant une nécessité rigide ou suivant un hasard incontrôlable, ça ne change rien à la réfutation de l'idée selon laquelle l'homme agirait on ne sait trop comment en dehors des lois de la nature.
On accepterait donc l'idée que la nature soit (éventuellement) intrinsèquement indéterminée , au gré d'un hasard incontrôlable ( !!!) !
Comment dans ce cas se référer aux lois de cette nature passablement fantaisiste ?

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#1439

Message par nks » 21 mars 2020, 11:23

tecnic a écrit : 21 mars 2020, 11:14
nks a écrit : 20 mars 2020, 19:57 Quand bien même la nature serait "intrinsèquement indéterminée", cela ne rend en rien l'être humain plus libre.
Que le monde se déroule suivant une nécessité rigide ou suivant un hasard incontrôlable, ça ne change rien à la réfutation de l'idée selon laquelle l'homme agirait on ne sait trop comment en dehors des lois de la nature.
On accepterait donc l'idée que la nature soit (éventuellement) intrinsèquement indéterminée , au gré d'un hasard incontrôlable ( !!!) !
Comment dans ce cas se référer aux lois de cette nature passablement fantaisiste ?
C'est une des interprétations de la mécanique quantique : certains événements se produiraient de façon purement aléatoires. Mais ceux-ci restent quand même encadrés par des lois et des règles statistiques extrêmement précises (et c'est à mon avis ce qui fait un peu la faiblesse de cette interprétation).
Ce n'est pas une nature "fantaisiste", c'est une nature dans laquelle une même cause peut produire aléatoirement deux effets différents (ce qui dans tous les cas n'a pas vraiment d'incidence à notre échelle macroscopique, où les événements restent de nature déterministe).
Dernière modification par nks le 21 mars 2020, 11:25, modifié 1 fois.

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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1440

Message par jroche » 21 mars 2020, 11:25

nks a écrit : 21 mars 2020, 10:20 Ben non ce n'est pas pareil, dans un cas on comprend clairement que c'est physiquement hors du pouvoir d'action de l'homme, dans l'autre cas notre société nous martèle que ce n'est qu'une question de volonté.
Je sais qu'il y a des abus de volontarisme qui peuvent aller jusqu'au totalitarisme. Mais une société humaine pourrait-elle fonctionner avec zéro volontarisme ?
nks a écrit :Nous n'avons simplement pas la même définition de la liberté.
Pour moi la "liberté" au sens absolu représente le pouvoir d'agir sans contrainte. Le reste n'étant que "liberté relative", ce dont tu sembles parler.
Ce n'est encore une fois qu'une question de sémantique
Mais personne n'allègue cette liberté "au sens absolu". A quoi rime de combattre une croyance qui ne touche personne ?
nks a écrit :Il nous est nécessaire d'avoir quelques positions (sinon on tomberait dans le nihilisme), et il nous est avant tout important de savoir en même temps par quels critères nous pouvons considérer celle-ci plus juste ou plus légitime qu'une autre.
Tout ça suppose un minimum de libre-arbitre (sinon absolu du moins basique).
nks a écrit :Et dans ce cadre-là, je le répète, ceux qui défendent l'idée de libre arbitre au sens dualiste (ce qui n’est pas ton cas) ne le font pas sur la base de critères légitimes.
Sous réserve de ce que tu appelles dualiste (il y a tellement de pièges sémantiques... :roll: ), je prétends que c'est incontournable en l'état actuel des connaissance, le but essentiel étant de vivre le moins mal possible en société (déjà que même avec ça...), pas de vouloir à toute force comprendre ce qui nous dépasse.
nks a écrit :Le problème c'est que personne ne parle jamais vraiment de la même chose...! Mais on peut dire que globalement la vision dualiste cartésienne (celle de jroche) est quand même écartée par à peu près tout le monde.
Ici. Enfin, merci de tolérer ma discordante contribution... :mrgreen:
nks a écrit :Il reste donc un débat dans lequel personne ne se comprend entre ceux qui réfutent radicalement le libre arbitre et ceux qui le défendent dans une position compatibiliste. Mais en fait les deux parlent exactement de la même chose à la différence près que les seconds se placent du point de vue de l'humain (qui peut toujours agir selon son intérêt) tandis que les premiers se placent du point de vue de l'univers (ou "l’intérêt de cet humain" peut toujours se comprendre par la causalité).
L'humain peut toujours agir selon son intérêt ?? Tu te relis, des fois ??
Non pas "quoi qu'on fasse", ça là c'est ce qu'on appelle le sophisme paresseux.
Chacune de nos action conduit bien à un avenir différent et notre expérience humaine se situe DANS cette décision d'action. Peu importe si à l'échelle de l'univers tout répond toujours à une nécessité, ce n'est pas là que nous vivons.
Je ne comprends plus, là. Quelle différence avec le libre-arbitre le plus élémentaire ? C'est quand même un sacré sophisme que de contester radicalement quelque chose en ne s'attaquant en fait qu'aux extrapolations les plus aberrantes de ce quelque chose...
nks a écrit :Le déterminisme est juste un cadre conceptuel qui nous fait réaliser la nécessité de nos actions. Mais comme nous n'avons (et n'aurons jamais) aucune connaissance de tous les mécanismes en jeu, nous ne pouvons que vivre comme si tout était encore possible.
Attention à "nécessité", de "nécessaire", qui peut signifier aussi bien "inévitable" qu'"indispensable". Tant qu'à signaler des pièges sémantiques...
nks a écrit :Personne n'a dit que la conscience n'avait pas d'effet dans une prise de décision, c'est même tout le contraire.
Il faudrait savoir.
Demander du paranormal ou psi répétable, conforme aux critères scientifiques les plus courants, c'est demander les villes à la campagne.

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#1441

Message par nks » 21 mars 2020, 11:43

jroche a écrit : 21 mars 2020, 11:25
nks a écrit : 21 mars 2020, 10:20 Ben non ce n'est pas pareil, dans un cas on comprend clairement que c'est physiquement hors du pouvoir d'action de l'homme, dans l'autre cas notre société nous martèle que ce n'est qu'une question de volonté.
Je sais qu'il y a des abus de volontarisme qui peuvent aller jusqu'au totalitarisme. Mais une société humaine pourrait-elle fonctionner avec zéro volontarisme ?
Bonne question, je n'en ai pas la réponse.

jroche a écrit : 21 mars 2020, 11:25 Mais personne n'allègue cette liberté "au sens absolu". A quoi rime de combattre une croyance qui ne touche personne ?
Ton interprétation dualiste (conscience indépendante qui piloterait le corps) implique fatalement cela.
Quand bien même cette conscience devrait faire face à des obstacles, elle déciderait librement, à chaque instant, de la façon dont le corps doit se comporter face à ceux-ci. On en devrait plus rencontrer d'alcooliques ni de fumeurs.

jroche a écrit : 21 mars 2020, 11:25
nks a écrit :Il nous est nécessaire d'avoir quelques positions (sinon on tomberait dans le nihilisme), et il nous est avant tout important de savoir en même temps par quels critères nous pouvons considérer celle-ci plus juste ou plus légitime qu'une autre.
Tout ça suppose un minimum de libre-arbitre (sinon absolu du moins basique).
Non, ça suppose juste d'être à un moment déterminé à prendre une position.... et on ne fait jamais cela à partir de rien.

jroche a écrit : 21 mars 2020, 11:25
nks a écrit :Il reste donc un débat dans lequel personne ne se comprend entre ceux qui réfutent radicalement le libre arbitre et ceux qui le défendent dans une position compatibiliste. Mais en fait les deux parlent exactement de la même chose à la différence près que les seconds se placent du point de vue de l'humain (qui peut toujours agir selon son intérêt) tandis que les premiers se placent du point de vue de l'univers (ou "l’intérêt de cet humain" peut toujours se comprendre par la causalité).
L'humain peut toujours agir selon son intérêt ?? Tu te relis, des fois ??
Retire "toujours" qui peut prêter à confusion (je parlais de tous les cas où l'homme exerce son "libre arbitre" au sens compatibiliste) L'homme agit "selon son intérêt" (dans cette grille de lecture) lorsqu'il peut affirmer ses déterminations les plus profondes. Par exemple agir pour sa survie.
Mais on reste toujours, inexorablement, dans un cadre déterministe avec uniquement des déterminations qui s'expriment.

jroche a écrit : 21 mars 2020, 11:25 C'est quand même un sacré sophisme que de contester radicalement quelque chose en ne s'attaquant en fait qu'aux extrapolations les plus aberrantes de ce quelque chose...
Ben non, c'est juste un moyen de montrer que le modèle est faux....

jroche a écrit : 21 mars 2020, 11:25
nks a écrit :Personne n'a dit que la conscience n'avait pas d'effet dans une prise de décision, c'est même tout le contraire.
Il faudrait savoir.
C'est ce que j'ai toujours dit, la conscience agit comme un déterminant supplémentaire qui complexifie les prises de décisions. Mais surtout pas comme une entité en dehors de la causalité.

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#1442

Message par thewild » 21 mars 2020, 12:07

nks a écrit : 21 mars 2020, 11:23à notre échelle macroscopique, où les événements restent de nature déterministe
L'indéterminisme microscopique implique l'indéterminisme macroscopique.
Je n'ai pas envie de me lancer dans la démonstration pour la troisième fois dans le même fil de discussion, je pense que la dernière explication se trouve dans ce fil début février, en réponse à totolaristo qui faisait la même affirmation.
En gros, il suffit de faire un pari (macroscopique) sur l'issu d'un événement microscopique pour faire remonter l'indéterminisme à notre échelle. CQFD.


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#1443

Message par jroche » 21 mars 2020, 12:15

nks a écrit : 21 mars 2020, 11:43 Ton interprétation dualiste (conscience indépendante qui piloterait le corps) implique fatalement cela.
Pas indépendante, interdépendante, irréductibilité réciproque fondamentale d'un élément à l'autre (si c'est ça le dualisme, je l'assume). Peut-être qu'on arrivera à avancer avec ça ?
nks a écrit :Quand bien même cette conscience devrait faire face à des obstacles, elle déciderait librement, à chaque instant, de la façon dont le corps doit se comporter face à ceux-ci. On en devrait plus rencontrer d'alcooliques ni de fumeurs.
Alors ce serait un autre déterminisme...
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#1444

Message par Dash » 21 mars 2020, 12:16

nks a écrit : 21 mars 2020, 10:43Personne n'a dit que la conscience n'avait pas d'effet dans une prise de décision...
Hô que oui! C'est ce qu'impliquent certains propos tenus au début de ce thread, par Dany entre autres.
nks a écrit : 21 mars 2020, 10:43Il ne faudrait surtout pas imaginer que le déterminisme consiste à dire "tout est déjà écrit et personne ne décide jamais rien".
Ce n'est pas du tout cela! Le déterminisme c'est l'idée selon laquelle toutes les actions répondent toujours à une nécessité au moment où elles sont produites. Lorsque nous prenons une décision (mettre un manteau quand il fait froid), il n'y a à ce moment précis aucune raison pour que nous prenions la décision inverse. C'est en cela que nous sommes "déterminés".
Oui, c'est aussi ce que veulent dire mes propos! ;) ...mais ce n'est pas incompatible avec la notion de choix!

Quand bien même je (ou un Démon~Génie de Laplace) pourrais deviner et anticiper quel parfum de glace choisira nks en toute circonstance, ça ne changerait strictement rien, il ne serait pas moins libre de les choisir pour autant. Ça démontrerait juste qu’on le connaît et que nous avons accès à tous les facteurs et nécessités expliquant ses choix. Ce ne sont que les raisons logiques justifiant ces derniers, parce que rien ne se produit de rien ou du néant! (ou répondent toujours à une nécessité, comme tu dis ;) ) Le problème, c’est que plusieurs accrochent à ce point précis en considérant les raisons~nécéssités expliquant « ceci et cela » comme étant incompatibles avec la notion de choisir.

Mais pas moi! Je fais donc partie de ce que certains nomment le point de vue « compatibiliste »

Ce qui est pertinent, en relation avec la notion de choix, c’est si, au moment précis où il est confronté à plusieurs parfums, nks a la possibilité de prendre celui qui lui fait envie/ne pas prendre ceux qui ne lui font pas envie à cet instant très précis. Ou si, selon un autre des intérêts qu’il peut avoir (ne pas en prendre pour ne pas prendre de kilos, etc.), pour toute sorte de raisons, il a la possibilité de le faire ou non, selon ses propres raisons. Ce n’est que ça avoir le choix et le pouvoir de le manifester concrètement en fonction de nos intérêts perso, relevant de notre singularité. Ça concerne uniquement et toujours un instant très précis en rapport avec tout ce que nous sommes et face à des possibilités qui « excitent » (dans un sens ou dans l’autre : désirer/ne pas désirer) ce que nous sommes... ...à cet instant précis.

Considérer les intérêts et les raisons qu’a nks de choisir tel ou tel parfum de glace (et/ou de s’abstenir, choisir de ne pas en consommer) comme étant des contraintes lui empêchant de choisir librement suppose et ajoute un « truc magique » inutile et antinomique : qu’il y aurait quelque chose d’autre, qui n’est pas celui qui réfléchie et ressent selon ses propres intérêts et selon ce qu’il est et désire/ne désire pas, à cet instant précis, qui serait contraint de faire ce qu’il ne veut pas faire!

:interro:

Mais c’est absurde, car cette chose (ajout ad hoc) n’existe pas quand l’on y réfléchit bien et qu’on saisit ce qu’implique la notion de choix, conceptuellement parlant! Puisque celui qui choisit, il choisit ce qu’il veut, lui, en tant que tout ce qui le constitue veut, à cet instant précis, selon diverses raisons qui déterminent ses propres critères de sélection, à cet instant précis!

Ce sont les siens, ces critères déterminants! Ils ne sont pas à quoi que ce soit d’autre ni a personne d’autre! Inutile donc de vouloir scinder l’entité singulière en deux parties distinctes afin d’opposer ce qu’elle est à une autre partie qui ne ferait pas partie intégrante de tout ce qui la constitue! ;)

Car sinon, faut imaginer quelque chose qui n’existe pas encore, qui n’est pas déterminé singulièrement par quoi que ce soit (autrement dit, une entité « null » qui n’existe même pas) et qui serait subitement contrainte par ce qui détermine ce qu’il est, soudainement, apparaissant comme par magie au même moment!

Ce que nous sommes ne peut subir ce que nous sommes — en rapport avec ses propres désirs et intérêts impliquant des choix —, car ce que nous sommes est précisément ce qui détermine ce que nous sommes et donc ces derniers désirs et intérêts!

C’est une seule et unique même chose!

Sinon l’on doit faire une espèce de « contorsion intellectuelle ad hoc » supposant que nous ne sommes pas ce qui nous détermine afin de justifier qu’on serait quelque chose d’autre subissant ce qu’il n’est pas et ne veut pas.

Faut juste distinguer les trucs qui ne relèvent pas de choix, comme le fait de ne pas aimer notre gros nez ou notre calvitie, par exemple. Donc oui, la conscience est prisonnière de son corps et de la « "physicalité" » de la matière, mais quand elle désire/ne désire pas et qu’elle à la possibilité de faire selon, c’est qu’elle a le choix de le faire VS quand elle ne la pas! Et c’est ce qui permet, conceptuellement, de faire naître la notion de choix puisque nous ne l’avons pas toujours.

Certains diront que ce n’est qu’une liberté relative, mais il n’y en a pas d’autres qui puissent exister anyway, conceptuellement. Une liberté absolue, ça ne fait aucun sens puisque pour exister conceptuellement, il doit y avoir une notion d’opposé tout comme tous les autres (haut/bas, etc.). Être libre de tout déterminant, c'est n'être rien de particulier, de singulier et se fondre avec le « TOUT » ....autrement dit, n'être rien! Dès qu'une conscience se différencie d'elle-même de tout ce qu'elle n'est pas, elle acquiert à cet instant la possibilité de choisir en fonction de cette différence qui la distingue du tout et du néant ! C'est conceptuel et personne ne peut nier ces implications logiques de base!


Sans son contraire, l’un ou l’Autre des opposés ne pourrait exister. C’est donc parce que, concrètement, nous subissions des situations où notre conscience n’a pas le loisir de choisir que nous expérimentions bel et bien d’autres situations où elle peut choisir. Comme tu le dis, de notre point de vue, dans notre propre réalité effective, c'est ce qui est! Le point de vue de la nécessité et du déterminisme de l'univers est à considérer comme un « autre référentiel ».
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1445

Message par thewild » 21 mars 2020, 12:42

Le problème de cette vision Dash, c'est qu'elle ne fait que déplacer le problème.
Fort bien de dire qu'avoir un libre arbitre signifie faire des choix en conscience, ça élimine de la catégorie "disposant d'un libre arbitre" une machine qui trie les pommes de terre selon leur calibre, c'est déjà ça.
Mais faire "un choix en conscience", ça pose inévitablement la question de la conscience. Et pour la définir, on doit obligatoirement faire référence à la subjectivité, aux expériences phénoménales, et on part sur un ensemble de problématiques complexes qu'on ne peut pas balayer comme s'il s'agissait de trivialités.
Les illusionnistes diront que la conscience n'est qu'une illusion utilise, les dualistes diront qu'elle est la manifestation de l'âme, les matérialistes diront qu'elle et une émergence de nos processus mentaux... A part les dualistes qui ont la position la plus confortable (il y a une âme, et pour la question de comment ça fonctionne c'est très simple : on ne peut pas savoir c'est au-delà de l'entendement humain), les autres vont se trouver bien embêté pour donner un sens aux qualia et à tout ce qui fait que le Problème difficile de la conscience est... un problème difficile !
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1446

Message par jeunehomme » 21 mars 2020, 12:48

je pensais avoir publié une réponse qui repondais bien a la question en rebondisant sur un autre mais je vois que les gens préfère se focaliser sur qui a raison. comme quoi même chez les gens avec un esprit plus critique que la plupart, chasser le naturelle il revient au galop :p

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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1447

Message par Dash » 21 mars 2020, 12:57

thewild a écrit : 21 mars 2020, 12:42 Le problème de cette vision Dash, c'est qu'elle ne fait que déplacer le problème [...] Mais faire "un choix en conscience", ça pose inévitablement la question de la conscience. Et pour la définir, on doit obligatoirement faire référence [...]Les illusionnistes diront que la conscience n'est [...] est... un problème difficile !
Je ne vois pas en quoi ça repousse le problème dans la mesure où le problème que tu pointes en est un tout autre!

Sinon, j'suis pas en désaccord avec le reste de ce que tu écris, mais ça ne fait rien d'autre que dire que la conscience est difficile à définir.

Yep! ;)

Mais encore là, c'est surtout ses mécanismes, d'un point de vue scientifique, qui sont en cause, mais en tant que résultante, c'est tout simple et « trivial » :il y a bel et bien une conscience (du moins chez certains! :mrgreen: ) et ça, personne ne le nie! Et des consciences choisissent bel et bien en fonction de ce qu'elles sont!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1448

Message par Dash » 21 mars 2020, 13:12

jeunehomme a écrit : 21 mars 2020, 12:48 je pensais avoir publié une réponse qui repondais bien a la question en rebondisant sur un autre mais je vois que les gens préfère se focaliser sur qui a raison. comme quoi même chez les gens avec un esprit plus critique que la plupart, chasser le naturelle il revient au galop :p
Bah, tu traites de trucs qu'il serait préférable de faire pour tous vivre heureux les uns les autres, tous en paix dans le monde, etc. Oui, on ne peut être en désaccord avec la vertu, et après?

Rapport avec le sujet?

:hausse:

Si tout le monde était gentil et ne jugeait personne, en effet, ça irait peut-être mieux et probablement que bcp plus de gens seraient heureux! ;)

Le problème, c'est que la diversité (génétique, historique, âge, sexe, religions, intérêt, culture, gout, etc., etc.), créer de la différence donc des désaccords et des des conflits, même entre ceux qui croient être gentil, de bonne foi, ouverts, etc. Donc il est un tantinet naïf de croire qu'il suffit de « passer le message » pour que tout le monde se mette soudainement sur « la même longueur d'onde », tu ne crois pas?

:hausse:

Il y a déjà un mec (apparemment) qui a tenté de passer ce message : il a terminé comme ça! :?
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

jeunehomme
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1449

Message par jeunehomme » 21 mars 2020, 13:32

Dash a écrit : 21 mars 2020, 13:12
jeunehomme a écrit : 21 mars 2020, 12:48 je pensais avoir publié une réponse qui repondais bien a la question en rebondisant sur un autre mais je vois que les gens préfère se focaliser sur qui a raison. comme quoi même chez les gens avec un esprit plus critique que la plupart, chasser le naturelle il revient au galop :p
Bah, tu traites de trucs qu'il serait préférable de faire pour tous vivre heureux les uns les autres, tous en paix dans le monde, etc. Oui, on ne peut être en désaccord avec la vertu, et après?

Rapport avec le sujet?

:hausse:

Si tout le monde était gentil et ne jugeait personne, en effet, ça irait peut-être mieux et probablement que bcp plus de gens seraient heureux! ;)

Le problème, c'est que la diversité (génétique, historique, âge, sexe, religions, intérêt, culture, gout, etc., etc.), créer de la différence donc des désaccords et des des conflits, même entre ceux qui croient être gentil, de bonne foi, ouverts, etc. Donc il est un tantinet naïf de croire qu'il suffit de « passer le message » pour que tout le monde se mette soudainement sur « la même longueur d'onde », tu ne crois pas?

:hausse:

Il y a déjà un mec (apparemment) qui a tenté de passer ce message : il a terminé comme ça! :?
Alors : de un c'était un ajout (j'aurais du le dire) d'un message publier juste avant qui lui était dans le sujet. remonte un tout petit peu tu va le trouvé.
2) bien d'utilliser l'exemple d'un personnage fictif qui aurait éxister a une époque bieeeeeeeeen diférente ?

et puis c'est bien de me dire "le sujet" mais j'ai pas vu grand monde essayer de repondre au sujet moi

thewild
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Re: Serions nous plus heureux en sachant que le libre arbitre est illusion.

#1450

Message par thewild » 21 mars 2020, 13:33

Dash a écrit : 21 mars 2020, 12:57
thewild a écrit : 21 mars 2020, 12:42 Le problème de cette vision Dash, c'est qu'elle ne fait que déplacer le problème [...] Mais faire "un choix en conscience", ça pose inévitablement la question de la conscience. Et pour la définir, on doit obligatoirement faire référence [...]Les illusionnistes diront que la conscience n'est [...] est... un problème difficile !
Je ne vois pas en quoi ça repousse le problème dans la mesure où le problème que tu pointes en est un tout autre!

Sinon, j'suis pas en désaccord avec le reste de ce que tu écris, mais ça ne fait rien d'autre que dire que la conscience est difficile à définir.

Yep! ;)

Mais encore là, c'est surtout ses mécanismes, d'un point de vue scientifique, qui sont en cause, mais en tant que résultante, c'est tout simple et « trivial » :il y a bel et bien une conscience (du moins chez certains! :mrgreen: ) et ça, personne ne le nie! Et des consciences choisissent bel et bien en fonction de ce qu'elles sont!
Il y a bien les illusionnistes qui défendent l'idée que la conscience est une illusion.

En dehors de ça, dire que le libre arbitre c'est faire un choix en conscience sans être capable de dire ce qu'est la conscience, j'estime que ce n'est pas répondre de façon satisfaisante.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace

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