Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre…
Eh non! C'est une phrase qui fut attribuée à Marx, à Cémenceau... et à plusieurs autres personnalités, suivant les besoins de la cause, au cours des âges... politiques..
Ele trouve son origine probablement chez les penseurs grecs. C'est ce que j'avais fini par découvrir, en passant par des chercheurs spécialistes de l'antiquité. Je n'ai pas réussi à remettre la main sur l'étude en question.
Au sujet de la grippe des 1918, une étude qui est devenue une référence: "La grande tueuse" de Laura Spinney. Difficile de proposer mieux, avec une dernière partie qui annonce, bases scientifiques à l'appui, que les pandémies futures ne font pas partie d'un avenir fantasmé. Le livre a été publié en 2017. Le lire, ou le relire, permet d'apprécier la situation actuelle. J'emploie volontairement le terme apprécier avec une double signification : évaluer une situation, et ce, en fonction de connaissances (d'un savoir), et savourer l'ironie de nos sociétés ultra-technicisées, avec un niveau de performance jamais atteint dans l'histoire de l'humanité. Pourtant, un espèce de bout de machin d'un ridicule achevé (sur le plan du vivant) parvient à mettre la planète à genoux... C'est d'une cruauté sans nom.
Si le J***99 avait fait l'effort de se plonger dans cet ouvrage, mais rien n'est moins sûr, il éviterait, comme à son habitude, des distiller tout et n'importe quoi.
à quand une communication efficace par des spécialistes de la santé, des experts reconnus qui seront identifiés comme bienveillants et neutres politiquement pour les populations ?
Je l'ai, comme bien d'autres, signalé : quand, sur le plan de l'enseignement, auront été produits de vrais efforts quant à la présence réelle et effective de matięres scientifiques (et non pas de succédanés), dans les établissements scolaires, avec des enseignants dignes de ce nom, disposant d'un bagage scientifique solide c'est à dire formés correctement, initialement, puis par la suite, de façon continue, avec des formateurs dignes de ce nom, les sociétés pourront peut-être espérer progresser et faire preuve d'originalité (s) dans les traitements différentes questions essentielles, en disposant de citoyens "éclairés". Avec la présence de l'épistémologie, et ce, tout au long du cursus scolaire.
Petit aparté : par "éclairés", je ne comptabilise certainement pas les "wokes", qui versent dans l'obscurantisme et s'en gargarisent. Leurs couilllonnades se retrouvent, hélas, bien à gauche, peu ou prou. Ça ne risque pas de faire avancer rationnellement le navire.
Il faut bien prendre en considération ce souci, moderne.
C'est inouï le nombre d'enseignants actuels issus de filières non scientifiques. Pour enseigner les sciences, il faut quand même savoir de quoi on parle !
La formation des l'esprit critique ne provient pas de processus ex-nihilo. C'est ahurissant de constater l'état d'une bonne partie des sociétés continuant de fonctionner avec comme carburant, des considérations d'ordre pseudo-scientifiques qu'on retrouve... chez des élus, sur les bancs de l'Assemblée Nationale !!!
Etienne Klein, Gérald Bro'nner, et nombre de leurs collègues, essaient d'oeuvrer en ce sens. Les réticences sont multiples, comme on l'imagine.
A préciser qu'il existe bien des structures scolaires d'excellence, avec de vrais contenus scientifiques et des enseignants experts en ces domaines. Experts sur le plan des connaissances et de la transmission des savoirs. Pourquoi n'y a t'il pas généralisation de ces structures et pourquoi a-t-on toujours droit à de multiples discours, récurrents, depuis plusieurs décennies, au sujet de la "rénovation" de l'enseignement des sciences à l'école ?
Sous le quinquennat précédent eut lieu la plus magnifique blague dans l'éducation nationale, annoncée avec fracas en 2017: la refondation de l'école !
Pourtant, il y en avait, des attentes, il y en avait plein les cartons, des projets en ce sens...
Ce laïus rejoint le développement de ton post.
Des de Kervasdoué, il en faut, ne serait-ce que pour bénéficier de leurs compétences (il en dispose), de leurs plantages pour qu'on sache pourquoi ils se sont trompés, et comment. C'est ça qui est intéressant et riche d'enseignements.
Pas trop souvent quand même... La balance positif-négatif, par rapport à ce que de Kervasdoué a produit, penche encore du côté positif. Ce qui ne dispense pas d'essayer de comprendre les aspects négatifs.
Nous pouvons tomber d'accord sur nombre de sujets, mais il y a du travail en vue !