Dumat, je t'ai déjà répondu, ici:
viewtopic.php?p=635395&hilit=Sophie+mazet#p635437
et là :
viewtopic.php?t=16609&hilit=Sophie+maze ... 50#p635468
Les détails y figurent.
Tu penses ce que tu veux, je reste droit dans mes bottes, républicain, laïc, plutôt de centre gauche.
Me sortir du Jean Messiha et oser faire un rapprochement.
Il faut vraiment en tenir une couche, et une bien épaisse!
A force jouer au c..., tu as fini par gagner. Ça paye l'obstination!
Tes dégoiseries teintėes LFIesques agressives m'insupportent.
Je t'ai déjà demandé de lire Sophie Mazet, Jean-Pierre Obin, les textes de la loi de 2004... il y a une raison.
La nébuleuse des frères musulmans, ça te passe à une hauteur...
Tout y passe avec toi. Du binaire, en veux-tu, en voilà, les bons et les méchants, le bien et le mal, du mille-feuilles argumentatif, des raisonnements simplistes, des raccourcis de pensée,... et on aboutit à, parce que tu ne veux voir que ce qui t'arrange (te rassure?) dans ton avalanche de sophismes et de biais:
abaya = terrorisme.
Police = violence (légitime et obligatoire)
Patrons = tous des exploiteurs, des pourris, des profiteurs, des exploiteurs,...
Les "prolos" = toujours des exploités, et des victimes,...
Etc, etc,... le tout sans nuances, assénés à grands coups de masse et de burin.
Il y a une nette différence entre produire de la connaissance et brailler du bric à brac recyclé, qui tient lieu de pensée.
Pour un type qui passe une partie de son temps à me dépeindre comme n'ayant pas grand-chose entre les oreilles...
https://www.la-croix.com/Debats/Le-sout ... 1201276563
« Le soutien à la police n’interdit pas aux Français d’être lucides et exigeants »
tribune
Laurence De Nervaux
Directrice du laboratoire d'idées et d'actions Destin Commun
À partir d’une étude publiée par Destin commun, sa directrice, Laurence de Nervaux, montre la complexité du rapport des Français à leur police après la mort de Nahel et les nuits de violences urbaines, et la difficulté que les citoyens ont de se faire une idée juste de l’action de l’État dans les banlieues.
Laurence de Nervaux, le 25/07/2023 à 11:14
« Le soutien à la police n’interdit pas aux Français d’être lucides et exigeants »
Manifestation à Reims, le 3 juillet 2023, à l’appel des maires de France après l’attaque du domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), le 1er juillet. Suite aux violences urbaines qu’a connu le pays après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre, le laboratoire d’idées Destin commun publie une étude montrant la complexité du rapport des Français à leur police.
Après la sidération, la polarisation. Les violences urbaines consécutives à la mort de Nahel, tué par le tir d’un policier à Nanterre le 27 juin, ont laissé les Français en état de choc. Et si l’on en croit la tonalité du débat public et médiatique depuis ces événements, elles les auraient aussi profondément divisés et opposés en deux camps. D’un côté, les partisans inflexibles des forces de l’ordre ; de l’autre, ceux qui soutiennent mordicus les jeunes des quartiers.
Cagnotte A ou cagnotte B ? Racisme ou laxisme ? Responsabilité parentale ou relégation territoriale ? De l’Assemblée nationale aux réseaux sociaux, en passant par les plateaux de télévision, il semblait impossible de ne pas prendre position dans ce débat manichéen, souvent agressif, et largement caricatural.
Une mission difficile
La France n’est pas Twitter. Pour 3 Français sur 4, on peut à la fois être en colère de la mort de Nahel et considérer que la police a une mission particulièrement difficile (1). L’image d’un pays foncièrement « anti-flics », suscitée par les slogans chantés lors de récentes manifestations relayées par les médias, est très éloignée de la réalité. 8 Français sur 10 considèrent que les policiers se mettent en danger pour nous et méritent notre respect, et 7 sur 10 les jugent trop mal payés compte tenu de leurs conditions de travail.
Dans un effet miroir, parmi les Français qui déplorent l’hostilité à l’égard des jeunes des quartiers, l’énorme majorité sont aussi inquiets de l’hostilité à l’égard des policiers. L’évocation d’un sentiment d’insécurité généralisée est elle aussi erronée, puisque près de deux tiers des Français se sentent en sécurité là où ils habitent (et seulement 13 % qui ne le sentent pas).
Être lucides
Mais le soutien à la police n’interdit pas aux Français d’être lucides et exigeants : 70 % estiment qu’il existe des comportements racistes dans la police, sans pour autant considérer qu'ils seraient systématiques, et pour 40 %, les policiers devraient être davantage tenus pour responsables de leurs fautes.
Notre propos n’est pas ici de gommer les aspérités de l’opinion, ou de nier les divisions qui traversent la société française. En l’occurrence, un net clivage générationnel se dessine dans le rapport à la police : les jeunes demandent plus de redevabilité, tandis que les séniors leur témoignent plus souvent un soutien inconditionnel.
Un débat posé
S’agissant des quartiers populaires, les Français sont plutôt en soutien de l’action publique : ils sont deux fois plus nombreux à considérer que les pouvoirs publics n’en font pas assez pour ces territoires, en comparaison de ceux qui pensent qu’ils en font trop. Mais nos concitoyens sont aussi et surtout dans le flou sur ce sujet : un quart d’entre eux disent avoir du mal à se faire une opinion sur l’action de l’État en faveur des quartiers populaires. Cette indétermination est souvent effacée par les sondages, qui proposent des réponses binaires. C’est pourtant un des enseignements clés de l’analyse de l’opinion à l’issue de cette crise.
Un débat posé et approfondi sur les causes profondes de cet embrasement et sur l’avenir des quartiers populaires est nécessaire. La parole, sur ce sujet, doit être donnée non pas aux polémistes et politicards de tout poil, mais plutôt aux experts de la politique de la ville qui maîtrisent les enjeux de cet urbanisme ambitieux et exigeant, aux élus de ces territoires, et aux associations qui y travaillent. Autant de profils que l’on a trop peu entendus dans les médias.
Un décalage générationnel
La température du débat a aussi beaucoup monté, ces dernières semaines, autour de la question de l’immigration et de l’identité française. Là encore, on constate un net décalage entre jeunes et seniors. Mais, à rebours des discours ambiants, la vision culturelle de l’identité française et de l’intégration l’emporte sur la conception identitaire : pour nos concitoyens, pour être français, il est plus important de parler français et de suivre les traditions et coutumes françaises que d’être né en France ou d’avoir des origines françaises. Une conception pragmatique et ouverte, mais néanmoins exigeante de la citoyenneté française.
Pourquoi la polarisation est-elle un poison ? Parce qu’elle nous enferme dans l’alternative entre deux options politiques qui cautionnent, voire encouragent, la violence comme un moyen d’expression et d’action légitime, et parce qu’en réduisant la complexité des défis de notre temps à des oppositions binaires, elle nous empêche d’y apporter des réponses pertinentes.
Le piège de la polarisation a la forme d’une spirale : il entraîne chacun des deux camps vers le bas, selon un processus de radicalisation mutuelle dont aucun ne souhaite être le premier à s’extraire, pour ne pas perdre la face. Ce type de schéma abîme encore un peu plus notre cohésion sociale et notre démocratie. Or de nombreuses enquêtes montrent que nos concitoyens sont quasi unanimement exaspérés par l’animosité et le manque de nuance du débat public. Nous devons urgemment rassembler nos forces pour inverser le sens de rotation de la spirale, et sortir de cette crise tous ensemble, et par le haut.
(1) Les chiffres cités ici sont issus de l’enquête « Police, quartiers, identité française : après les émeutes, les Français inquiets mais modérés », publiée par Destin commun le 12 juillet 2023.
C'est autrement plus subtil et porteur que tes agitations à répétition.
Tu te complais dans le "prêt à penser" fourni d'avance, sans efforts à fournir de ta part.
Un consommateur d'évènementiel et d'émotionnel (avec une obsession récurrente pour les jupes longues!!! et toujours sans aucune étude digne de ce nom!!!).
LE RAPPORT DES FRANÇAIS À LA POLICE ET À L’AUTORITÉ – IFOP/PARIS PREMIÈRE
https://www.ifop.com/wp-content/uploads ... port-1.pdf
Bonne lecture!
Au hasard, piochés dans tes propos... Un argument d'autorité pour Hugo Micheron, un! Solution facile pour se dispenser de faire quelques recherches et continuer de se draper dans sa "bonne" conscience, outragé.
Je sors l'argument du contexte pour m'échapper ?
Mais encore faudrait-il que tu en aies pris connaissance de ce contexte !
Tu affirmes de façon simpliste parce que tu veux absolument déterminer une équation simpliste, qui "claque", avec raccourci de mon argumentation, détournement,... habituels.
Quand on ne connaît rien à rien, ou pas grand chose, et qu'on prend son ignorance comme étendard d'intelligence, tu crois que ça va te mener où ?
Plus la peine que je tente une argumentation, puisque je suis à tes yeux un neuneu, un simplet, un type qui pointe à la droite de la droite, et autres inepties navrantes. De l'ad personam bas de gamme...
"
Mal nommer les choses, c'est ajouter du malheur au monde." (Albert Camus)
Inspires-en toi et médite!
Fin de la discussion, je laisse tomber et te laisse avec "ta réalité" et tes arrangements multiples avec celle-ci.