Bonjour Jean-François
Avant de tenter de répondre a votre message ( même si je ne suis pas sur de l’utilité d'une réponse )
J'ai posté pour la seul raison de donner un autre point de vue que celui qui consisterais à dire que "tout se stoppe à la mort "
Et si je me "mouille" en donnant cet avis c'est que je pense qu'il est important d'autant plus en fin de vie de connaître, comment dire.... """les altératives""".
J'ai essayé au mieux de prendre des pincettes, car je sais que nous somme dans un forum sceptique.
---------------------------------
C'est sûr que lorsqu'on accepte de dire (à peu près) n'importe quoi, il n'y a plus de limite aux bornes. Ça n'est pas une manière de comprendre ce qui est mais ça a généralement l'avantage de faire en sorte qu'on se sente habilité à avoir un avis sur une question, parce que dans un tel contexte tous les avis s'équivalent.
Difficile d'étudier sérieusement ce qu'est la conscience en essayant de faire des corrélations avec ce qui tient du brumeux. On peut étudier ce qui se passe lors de (prétendues) transes ou les effets de psychotropes mais ça ne renseigne pas forcément sur la conscience.
Je ne sais pas trop comment prendre la première partie de votre réponse, je la laisse de côté ( je vous avoue qu'elle sonne agressive )
Pour la seconde partie :
je pense qu'il faut tout intégrer pour étudier la conscience, du moins tout ce qui la "touche".
Dans le cas d'une plante (pour rester large), savoir que les neurotransmetteurs de sérotonine sont affectés biologiquement est intéressant et important.( je dis au "PIF" mais je pense que vous comprenez l'idée)
Mais le vécu de l'expérimentation est tout aussi important, surtout avec une expérience de type psychédélique. Si une personne, dans ses visions, voit son enfant intérieur qui se meurt sous une charge de cigarette, et que c'est cette image traumatisante qui stoppe son addiction, je pense que c'est très important de le prendre en compte.( dans l'ordre de l’expérience religieuse )
C'est dans cette "idée" que j'ai posté sur la conscience. Je trouve que c'est plus "palpable", si j'ose le terme (plus "vivant" peut-être ?).
C'est avec vision des choses qui m'ont fais dire que je trouve ça prometteur cette direction en médecine.
---------------------------------
Vous ne devez rien connaitre du tout du tout aux recherches qui se font sur la conscience pour penser ça. Vous semblez réduire un domaine assez vaste à votre dernière (et seule?) lecture sur la question.
Il me semble avoir mentionné dans mon texte qu'il y a plein d'avis sur la question, des psychothérapies (plusieurs variantes), aux neurosciences, au paranormal. Mon but final est justement d'ajouter, au contraire, je ne veux en aucun cas dénigrer, réduire ou quoi que ce soit. Encore une fois, mes excuses si je me suis mal fait comprendre.
Oh non! Ma dernière lecture était "De la vérité dans les sciences" d'Aurélien Barrau. Avant ça, peut-être que "Addiction et spiritualité" de Jacques Besson est plus dans le thème, mais je ne suis pas convaincu.
Je vous envois avec plaisir une photo de ma bibliothèque, même si c'est un peu trop personnel. (Et même, ma bibliothèque pourrait juste être là pour faire jolie au final )
Mais si cela permet d’éviter les sous-entendus du type : << avez-vous lu qu'un seul livre ? >> je veux bien le faire. Malheureusement j'ai du donner certains livres je pense à Damasio ( pas celui de la horde du contre vent ) qui aurait pu donner du poids à mon post
---------------------------------
Vous tombez dans un piège assez commun mais qui biaise la perception des choses: ça n'est pas parce que nous sommes conscients que l'on est capable de comprendre la base causale de la conscience à partir de nos sensations personnelles. Après tout, ça n'est pas en regardant autours de nous qu'on peut comprendre le fonctionnement de la rétine ou des aires cérébrales qui analysent les signaux visuels. On ne voit pas les potentiels d'action, mais sans ces derniers on ne voit pas. S'il y a donc quelque chose que montre les études scientifiques, c'est qu'il ne suffit pas d'être conscient pour savoir réfléchir sur la conscience:
"Les gens admettent sans problème que des connaissances spécialisées sont nécessaires en physique nucléaire ou dialyse rénale. Mais laissez la conversation dériver vers [le sujet de] la conscience et tout le monde s'enflamme, partant de l'hypothèse que chacun peut avoir sa propre idée sur la question en l'absence de faits pertinents. Rien n'est plus éloigné de la vérité.
Une immense masse de connaissances sur le cerveau et l'esprit a été accumulée en psychologie, neurobiologie et médecine. Les efforts de plus de cinquante mille scientifiques spécialisés sur le cerveau et la cognition, de partout dans le monde, ajoutent des milliers d'études annuellement à cette vaste collection." (Christof Koch (2012) Consciousness – Confessions of a Romantic Reductionist. The MIT Press, p.41)
C'est une manière d'introspection qui permet de se comprendre un peu mieux et de gérer sa vie mais c'est trop limité pour permettre de comprendre ce qui cause la conscience.
Je suis entièrement d'accord avec vous et avec ce que vous avez partagé (mise à part le fait de croire que je suis tombé dans un piège, mais en même temps je crois que je me suis mal fait comprendre).
Je rajoute : comme tout le monde semble semble en avoir une (de conscience ), chacun a son avis dessus, ahaha.
Je n'avais pas pour prétention de répondre à l'origine de La conscience

La question de ce qui cause la conscience est trop compliquée/abstraite. ( Y aura-t-il un jour une réponse ? ) ma mention à noter ses rêves est plus une sorte d'invitation à "entrer en contact" avec sa conscience et surtout pas une façon de comprendre LA conscience (je crois que je me suis vraiment mal exprimé dans mon autre post).
Je pense que pour l'individu il est plus pertinent de se connaître soi ( sa conscience ) que ce qu'est la conscience ( surtout en fin de vie )
( ça n'enlève rien au question philosophique, scientifique et va savoir de la conscience )
---------------------------------
Il n'y a peut-être pas de réponse actuellement mais ça ne veut dire qu'on ne connait rien. Le fait qu'un cerveau assez complexe soit nécessaire pour qu'il y ait manifestation de conscience est assez difficile à nier (si on tient à rester rationnel).
Il ne me semble pas avoir dit que l'on n'y connaît rien
---------------------------------
Le fait qu'un cerveau assez complexe soit nécessaire pour qu'il y ait manifestation de conscience est assez difficile à nier (si on tient à rester rationnel).
Joker

Pas que je ne sois pas d'accord..... mais ça me donne envie de discuter plus en profondeur du sujet, donc joker ( je prends du temps pour rédiger un message proprement et je ne veux pas prendre le risque de partir dans tous les sens )
---------------------------------
Et, par ailleurs, il y a encore moins de réponse du côté de ceux qui pensent que "conscience ≠ cerveau". C'est sûr qu'on peut imaginer des tas de trucs, comme l'image que vous donnez, ça tient de la fiction. Des tas d'idées mais rien de vraiment concret, de vérifié, de réellement explicatif...
Jean-François
C'est pas parce que leurs réponse "à eux" sont différentes qu'il faut les faire passer pour du pur imaginaire, de la fiction. Ce n'est pas très professionnel.
C'est justement pour ne pas trop rentrer dans un "discours magique" que je mentionne en particulier les travaux avec psychédéliques.
J’espère avoir pu un minimum avoir pu "clarifier" ma position
Alain Trachsel