Dominique18 a écrit : 03 avr. 2024, 22:57Les écosystèmes correspondent aux systèmes vivants.
Même là les bouleversement provoqués par
Homo sapiens remontent à bien plus loin, et il y a peu de doute que dès la préhistoire notre espèce ait amené sa triste contribution à l'extinction d'une large part de la mégafaune. Sans parler du fait que les humains ont également bouleverser les écosystème via l'introduction de nouvelles espèces, parfois invasives. Les Européens n'ont rien inventé, ni innové en la matière, simplement c'est l'ampleur de leur avancé technologique et des transferts d'espèces, parfois invasives, qui a atteint des niveaux inédits.
Dominique18 a écrit : 03 avr. 2024, 22:57Ce ne sont pas les populations d'origine qui ont bouleversé ces écosystèmes, en particulier en Amérique du Nord et du sud, en Australie, le tout en exterminant des populations au passage avec une ampleur inconnue sur ces continents.
Dans le cas des Amériques, la décimation des Amérindiens est d'abord attribuable
aux maladies venues avec l'immigration européenne. Ce n'est pas un hasard si à l'inverse la colonisation de l'Afrique s'est faite plus tardivement sans affecté aussi négativement les natifs africains, car là se sont les Européens qui n'étaient pas adapté aux maladies tropicales, paludisme en têtes, pour lesquels les Africains étaient plus résistants. Car certes la colonisation européenne du continent américain a compter son lot de massacres, parfois à caractère génocidaire. Mais cela ne peut expliquer un tel effondrement démographique. Ainsi les Mongols ont commis des massacres de masses eux aussi à caractère massivement génocidaire, utilisant également parfois la guerre biologique
en catapultant les cadavres de pestiférés, pourtant les conséquences démographiques de leurs massacres étaient moins durables car il n'y avait le choc épidémiologique avec une absence générale d'immunité comme ce fut le cas pour les amérindiens. Je ne parle même pas des massacres commis en leurs temps par les Assyriens, les Perses, les Romains, les Arabes, les Turcs et j'en passe car la liste est longue.
Dominique18 a écrit : 03 avr. 2024, 22:57L'exploitation à outrance des ressources du sous-sol a produit d'autres catastrophes. C'était le cas avec les populations d'origine? Non, rien ne l'atteste. En Afrique, il s'agit d'autres questions, effectivement, comme en Asie. On ne peut pas hiérarchiser progrès technologiques et augmentation du confort pour des populations, sans évoquer les dommages dûs à ce progrès, pour d'autres. Il faudrait être aveugle ou de mauvaise foi. C'est la contrepartie négative d'un excès technologique.
Le problème c'est que toutes les populations qui le peuvent choisissent les progrès technologiques. Et seuls les progrès technologiques future peuvent nous sauver des désastres liés à la pollution car quasiment tous les peuples du monde cherchent à accroitre leur bien-être, leur espérance de vie, et un avenir meilleur pour leurs enfants et c'est normal c'est parfaitement humain. À ce titre je te laisse écouter très attentivement
ce discours de Konstantin Kisin qui exprime la chose mieux que je le ferai jamais. En fait je réalise que ce qu'on reproche ici à la civilisation européenne c'est tout simplement d'avoir atteint un niveau de développement technique si important, qu'en le diffusant au monde entier, celui-ci a rendu l'humanité trop performante et nombreuse, au point que cela mène aux problèmes écologiques actuels. Fort bien, mais fallait-il alors stopper le progrès? À l'époque c'était impossible et la conscience écologique n'était pas de mise, la priorité était le progrès et la hausse du niveau de vie, et aujourd'hui les nations en développement ont les mêmes priorités et ne peuvent être stoppés dans leurs désirs d'améliorer elles aussi leurs niveaux de vie. Le progrès technique de la civilisation est autant une immense chance et opportunité qu'un défis et grand danger potentiel, et comme déjà dit si l'on doit attribuer à l'Occident une responsabilité négative pour les aspects négatifs de la technologie, on ne peut pas, en contre-partie, ne pas l'honorer pour ces apports positifs. Car si ces apports positifs n'étaient pas réels et objectifs, aucune autre société ne voudraient se les approprier.
Dominique18 a écrit : 03 avr. 2024, 22:57Nous sommes parvenus à un point critique où l'avenir de la vie sur la planète se joue. Il ne sert plus à rien de peser le pour et le contre, de sortir la balance pour les responsabilités, de faire la chasse à des coupables présumés tout en comptabilisant les victimes. Le débat doit se situer à un tout autre niveau de réflexion .
Entièrement d'accord, mais alors cessons de faire comme l'Occident avait une dette historique vis-à-vis du monde, cela est stérile. Il faut maintenant axer sur la science et rejeter les idéologies délétères. Une des mes grandes inquiétudes est la décadence intellectuelle et idéologiques des mouvement qui devraient pourtant être les premiers à proposer des solutions intelligente faces aux défis liés à la pollution, et je parle bien sûr des écologistes. Car lorsque je vois des écologistes s'opposer au nucléaire alors
que les réacteurs de quatrième génération sont l'un des meilleurs espoirs à moyen terme. Quand je les vois pester contre la recherche scientifique et parfois partir dans des délires wokistes sociétaux sans aucun lien avec les questions écologiques, je suis littéralement sur le cul. Mais le pire est que le courant anti-nucléaire a déjà fait des dégâts la France a déjà perdu énormément d'années dans le domaine. Alors que cela devrait être une priorité pour décarboner massivement nos économies.