Une interprétation fausse ne conduit pas forcément à des prédictions contraires aux faits d'observation. Au contraire, elle conduit à des faits corrects puisqu'elle cherche à interpréter ces faits corrects. Pour démontrer qu'elle est fausse il faut l'étudier dans un autre contexte où elle pourra être falsifiée.ABC a écrit : 11 nov. 2024, 01:42Ton qualificatif ne correspond pas à la définition de ce que l'on appelle une interprétation fausse. Une interprétation fausse est une interprétation conduisant à des prédictions contraires aux faits d'observation.
Quand il y a plusieurs interprétations qui prédisent les mêmes faits d'observations, seule l'une d'entre elles est vraie, les autres sont fausses.
Si il y a une différence, l'interprétation d'Einstein conduit à l'invariance physique de la vitesse unidirectionnelle de la lumière.ABC a écrit : 11 nov. 2024, 01:42 Le passage d'une interprétation de la RR ne faisant pas appel à l'hypothèse d'un référentiel inobservable d'immobilité de l'éther à son interprétation lorentzienne ne donne pas de prédictions différentes.
Tu peux le voir ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/One-way_speed_of_light
Pour invalider cette interprétation il suffit de montrer que la vitesse unidirectionnelle de la lumière varie, ce que j'ai fait.
Et il est bien précisé que la théorie de Lorentz et celle d'Einstein sont DEUX THEORIES DIFFERENTES.En 1904 et 1905, Hendrik Lorentz et Henri Poincaré ont proposé une théorie qui expliquait le résultat négatif de l'expérience de Michelson-Morley comme étant dû à l'effet du mouvement à travers l'éther sur la longueur des objets physiques et sur la vitesse à laquelle les horloges tournaient. En raison du mouvement à travers l'éther, les objets rétréciraient dans le sens du mouvement et les horloges ralentiraient. Ainsi, dans cette théorie, les horloges transportées lentement ne restent généralement pas synchronisées bien que cet effet ne puisse pas être observé. Les équations décrivant cette théorie sont connues sous le nom de transformations de Lorentz. En 1905, ces transformations sont devenues les équations de base de la théorie de la relativité restreinte d'Einstein qui proposait les mêmes résultats sans référence à l'éther.
Dans cette théorie, la vitesse unidirectionnelle de la lumière n'est en principe égale qu'à la vitesse bidirectionnelle dans le référentiel de l'éther, mais pas dans les autres référentiels en raison du mouvement de l'observateur à travers l'éther. Cependant, la différence entre les vitesses unidirectionnelles et bidirectionnelles de la lumière ne peut jamais être observée en raison de l'action de l'éther sur les horloges et les longueurs. Par conséquent, la convention de Poincaré-Einstein est également utilisée dans ce modèle, ce qui rend la vitesse unidirectionnelle de la lumière isotrope dans tous les référentiels.
Bien que cette théorie soit expérimentalement indiscernable de la relativité restreinte, la théorie de Lorentz n'est plus utilisée pour des raisons de préférence philosophique et en raison du développement de la relativité générale.
Sur ce point tu as tort. Tu n'as pas les compétence pour aller au-delà de ton affirmation initiale qui est que la vitesse de la lumière ne peut pas être physiquement invariante. Si ça se trouve l'expérience que tu proposes a été faite. Pleins d'expériences ont été faites et elles ont toutes confirmées l'invariance, et surtout, cette invariance est nécessaire à la théorie physique sous-jacente. La matière se contracte comme prévu parce qu'elle est d'origine électromagnétique, ça ne tombe pas du ciel, c'est seulement dans la théorie d'Einstein que la contraction et la dilatation tombent du ciel.Philippe de Bellescize a écrit : 11 nov. 2024, 07:34 Pour le reste je pense qu'externo et vous n'avez pas été au bout du raisonnement, en effet si l'on intègre à la théorie de l'ether de Lorentz l'effet Shapiro, on voit bien, si l'on place un interféromètre dans une navette en mouvement dans l'espace, que la situation n'est pas identique à celle où l'on pose un interféromètre sur la Terre. Donc il y aurait bien une possibilité de tester mon positionnement, en mettant en lumière une violation d'invariance de Lorentz, reste à voir si c'est techniquement possible. Ces remarques nous amènent à d'autres réflexions sur la contraction des longueurs et la dilatation du temps d'où ma réponse à externo sur ce point.