jean7 a écrit : 21 nov. 2024, 09:36Je ne vois pas la différence entre ces deux avis
- Selon le 2ème avis, on considère légitime de conditionner l'accès à certains droits dans un pays donné (dont celui d'y résider par exemple) à l'appartenance à une catégorie comme, par exemple, la possession de la nationalité de ce pays ou encore la possession d'un titre de séjour.
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- Selon le 1er avis, les droits sont attribués au cas par cas, indépendamment de toute considération d'appartenance à une catégorie (comme avoir la nationalité ou posséder un titre de séjour dans le pays concerné pour avoir le droit d'y résider par exemple)
jean7 a écrit : 21 nov. 2024, 09:36exclure toute...
Je ne crois pas à quoi que ce soit d'extrême. Les principes sont de bons guides (si on les a bien choisis), mais en toutes circonstances, il faut réfléchir aux conséquences des choix que l'on fait en tenant compte du contexte et des circonstances.
L'anticipation de ces conséquences est possiblement difficile en raison de la complexité des interactions (internes et entre sociétés) sociales, économiques, industrielles, agricoles, commerciales, démographiques, écologiques, climatiques... mais cette difficulté n'efface pas la nécessité de réfléchir avant d'agir.
Face à ces difficultés, des
positions d'extrême rigueur (vis à vis de quelque principe que ce soit) ne peuvent donc pas se substituer à l'élaboration de choix réfléchis en tâchant d'évaluer ET négocier au mieux les décisions (industrielles, économiques, agricoles, fiscales, normatives, d'aménagement du territoire, de droit de construire...) à prendre.
jean7 a écrit : 21 nov. 2024, 09:36Dans les faits, nous ne sommes pas dans cette situation d’urgence.
Pas encore. Mieux vaut prévenir que guérir.
jean7 a écrit : 21 nov. 2024, 09:36Et on a beaucoup de cartes qu’on refuse de jouer. Ha oui, mais elle coûtent de l’argent.
D'où des risques de
réactions sociales très violentes (on a de nombreuses preuves que ça peut se produire) si on demande des changements trop brutaux de nos modes de consommation et de production afin de
dégager les ressources requises pour atteindre un nombre trop élevé d'objectifs trop ambitieux.
C'est ce qui se produira en cas de choix incompatibles avec les ressources disponibles et avec les efforts que nous sommes prêts à accepter et à défendre malgré l'active et attractive désinformation en provenance des pères Noël de compétition (cette ressource là, on n'en manque pas).
2+2 ça peut faire 5 quand la croissance est possible sans détruire la planète (1). On n'est plus du tout dans cette situation. Nous vivons à crédit sur les ressources de la planète
- en consommant les ressources renouvelables à un rythme annuel presque double de leur rythme de renouvellement (cf. jour de dépassement : le 2 aout en 2024)
- En violant 6 des 9 limites planétaires dont le respect est requis pour préserver notre avenir (cf. la 6ème limite planétaire est dépassée)
- en confondant capital et revenu puisque nous transformons allègrement le capital des ressources non renouvelables en revenus.
Attention, donc, à ne pas se tromper sur la hiérarchie des objectifs à atteindre et sur leur niveau.
(1) A bémoliser/détailler. 2+2 ne peut pas, certes, faire 5 en termes de quantités de ressources primaires disponibles (en Tonnes et en m^3). Il ne peut pas y avoir croissance continue des ressources consommées. Nous avons dépassé le rythme annuel de renouvellement des ressources renouvelables (et concernant les ressources non renouvelables, ce n'est pas la quanité par an ad vitam aeternam mais la quantité totale qui est limitée).
Toutefois, il peut y avoir croissance du PIB mondial si les choix de valeur que nous affectons à différents biens et services deviennent moins stupides qu'ils ne le sont à ce jour (au vu des contraintes à respecter pour préserver notre avenir). Si 5 chiffre la valeur que nous,
la demande, attribuons à ce qui est produit, il peut y avoir croissance sans augmentation de destruction de la planète.
Cette
croissance peut-être obtenue si nous, la demande, choisissons d'attribuer plus de valeur à des biens et services moins consommateurs/destructeurs de ressources et moins à d'autres contraires à nos réels besoins (individuellement et, surtout, via les règles et lois que nous sommes prêts à accepter ET promouvoir). L'objectif, c'est de rapprocher peu à peu (mais pas trop lentement) la
valeur que nous attribuons aux biens et services de leur niveau de réponse à nos réels besoins (dont celui de préserver notre avenir).
L'
objection d'irresponsabilité pour cause de manipulation (par des irresponsables puissants) est de nature à nous déresponsabiliser, donc à nous encourager à attendre que les choses (dont, sans le savoir, nous sommes des acteurs) changent toutes seules ou que la punition des manipulateurs suffira à faire évoluer nos choix...
...alors que les mesures à prendre ne peuvent pas se passer (dans les pays dont les responsables sont élus) de notre soutien ET de notre compétence ET de notre absence de déni ET d'une aptitude à négocier (c'est à dire d'avoir la capacité à aboutir à un accord sur les mesures à prendre malgré des divergences d'intérêt et de valeur).