Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

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Lambert85
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#1276

Message par Lambert85 » 20 janv. 2025, 13:13

Dire qu’on a coupé de beaux arbres pour fabriquer ça !
Русский военный корабль, иди нахуй ! 🇺🇦 :sniper:

Philippe de Bellescize
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#1277

Message par Philippe de Bellescize » 20 janv. 2025, 13:48

Lambert85 a écrit : 20 janv. 2025, 13:13 Dire qu’on a coupé de beaux arbres pour fabriquer ça !
On a bien coupé des arbres pour fabriquer le lit de vos ancêtres...
Ne vous inquiétez pas ce n'est que de l'humour.

:lol: :lol: :lol:

Cordialement
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#1278

Message par Gwanelle » 20 janv. 2025, 14:26

Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 12:32
Gwanelle a écrit : 20 janv. 2025, 12:05 philippe il s'agit d'une vidéo expliquant la dérivation pour la débutants, par définition de la dérivation les deux points ne sont pas juste "très rapprochés" ils sont confondus à la limite. en fait ils sont "infiniment rapprochés" et la vitesse instantanée est la vitesse en UN point ,on parle de dérivation en un point UNIQUE , qui est une limite à l'infini d'un rapprochement entre deux points : la vitesse instantanée est la vitesse en UN point (il ne s'agit donc pas d'une moyenne)
Les deux points sont peut-être infiniment rapprochés mais il s'agit toujours de deux points. C'est la différence entre quantité discrète et quantité continue. Il s'agit donc d'une vitesse moyenne entre deux points infiniment rapprochés. C'est une distinction qui a son importance d'un point de vue philosophique.
Quand vous dites "Il s'agit donc d'une vitesse moyenne entre deux points infiniment rapprochés", ça n'a aucun sens possible. Vous ne respectez pas les définitions des mots que vous utilisez.

il faut plusieurs valeurs pour calculer une moyenne (de ces valeurs) . la vitesse instantanée n'est pas une moyenne, c'est une dérivée, donc c'est une limite, par définition. Respectez les définitions.
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#1279

Message par thewild » 20 janv. 2025, 14:38

Gwanelle a écrit : 20 janv. 2025, 14:26Vous ne respectez pas les définitions des mots que vous utilisez.
Aucune importance en philosophie poétique, c'est tout l'intérêt de la licence poétique d'ailleurs.
Si ça a l'air suffisamment profond pour épater le quidam le but est atteint. Que ça n'ait aucun sens (et aucun intérêt) n'a pas la moindre importance.
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#1280

Message par PhD Smith » 20 janv. 2025, 17:50

Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 04:27Je n'ai jamais dit que vous n'étiez pas cultivé, ce n'est d'ailleurs pas cela le problème, mais il faut aussi être de bonne foi.
Je regardais "Les roys maudits" hier, avec l'épisode 5. Ce bon pape Jean XXII avait accusé d'hérésie Guillaume d'Occam.
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#1281

Message par Philippe de Bellescize » 20 janv. 2025, 18:49

externo a écrit : 20 janv. 2025, 13:01
Ce qui est dit dans ce papier est l'idéologie relativiste. C'est le paradigme que dénonce Philippe.
C'est l'une des conséquences des distorsions du temps: la notion de «présent» n'est définie qu'autour de nous. Se demander: que se passe-t-il en ce moment, par exemple, sur Proxima b – l'exoplanète la plus proche de nous, à quatre années-lumière de la Terre – n'a juste aucun
sens
Dans ce texte Rovelli parle de la dilatation du temps puis l'amalgame avec l'absence de présent absolu, comme si l'un impliquait l'autre, ce qui n'est pas vrai. Cela n'empêche pas qu'il ait pu avoir par ailleurs les idées sur le temps que lui prête Philippe.
Tout à fait d'accord merci pour tes précisions...

Cordialement
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Dernière modification par Philippe de Bellescize le 21 janv. 2025, 05:11, modifié 1 fois.

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#1282

Message par Dominique18 » 20 janv. 2025, 19:28

Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 18:49
externo a écrit : 20 janv. 2025, 13:01
Ce qui est dit dans ce papier est l'idéologie relativiste. C'est le paradigme que dénonce Philippe.
C'est l'une des conséquences des distorsions du temps: la notion de «présent» n'est définie qu'autour de nous. Se demander: que se passe-t-il en ce moment, par exemple, sur Proxima b – l'exoplanète la plus proche de nous, à quatre années-lumière de la Terre – n'a juste aucun
sens
Dans ce texte Rovelli parle de la dilatation du temps puis l'amalgame avec l'absence de présent absolu, comme si l'un impliquait l'autre, ce qui n'est pas vrai. Cela n'empêche pas qu'il ait pu avoir par ailleurs les idées sur le temps que lui prête Philippe.
Tout à fait d'accord merci pour tes précisions...
Entre l'un qui réinvente la physique et l'autre qui ne la comprend pas, la rencontre ne peut qu'être fructueuse :roll: .
Laissons Rovelli. La deuxième source indique que vouloir séparer le temps de l'espace est absurde.
Les recherches en neurosciences ne s'appuient pas sur des mots mais sur des mesures avec des outils sophistiqués (cf. Neurospin) qui utilisent les lois de la physique (celle qui fait consensus. Ça m'étonnerait qu'on réussisse à construire un PET scan avec les "vues" d'un externo :mrgreen: ).
Dernière modification par Dominique18 le 20 janv. 2025, 19:45, modifié 1 fois.

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#1283

Message par Florence » 20 janv. 2025, 19:37

Dominique18 a écrit : 20 janv. 2025, 19:28 Entre l'un qui réinvente la physique et l'autre qui ne la comprend pas, la rencontre ne peut qu'être fructueuse :roll: .
Eh oui, "necessity makes strange bedfellows"



(en français "les vendettas les plus sanglantes s'éteignent à l'arrivée des pandores") ;)
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1284

Message par Dominique18 » 20 janv. 2025, 19:46

Florence a écrit : 20 janv. 2025, 19:37
Dominique18 a écrit : 20 janv. 2025, 19:28 Entre l'un qui réinvente la physique et l'autre qui ne la comprend pas, la rencontre ne peut qu'être fructueuse :roll: .
Eh oui, "necessity makes strange bedfellows"

(en français "les vendettas les plus sanglantes s'éteignent à l'arrivée des pandores") ;)
Aaahhhhh.... un peu de philosophie poétique dans ce monde de brutes... :a2:

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#1285

Message par Philippe de Bellescize » 20 janv. 2025, 20:14

Gwanelle a écrit : 20 janv. 2025, 14:26
Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 12:32
Gwanelle a écrit : 20 janv. 2025, 12:05 philippe il s'agit d'une vidéo expliquant la dérivation pour la débutants, par définition de la dérivation les deux points ne sont pas juste "très rapprochés" ils sont confondus à la limite. en fait ils sont "infiniment rapprochés" et la vitesse instantanée est la vitesse en UN point ,on parle de dérivation en un point UNIQUE , qui est une limite à l'infini d'un rapprochement entre deux points : la vitesse instantanée est la vitesse en UN point (il ne s'agit donc pas d'une moyenne)
Les deux points sont peut-être infiniment rapprochés mais il s'agit toujours de deux points. C'est la différence entre quantité discrète et quantité continue. Il s'agit donc d'une vitesse moyenne entre deux points infiniment rapprochés. C'est une distinction qui a son importance d'un point de vue philosophique.
Quand vous dites "Il s'agit donc d'une vitesse moyenne entre deux points infiniment rapprochés", ça n'a aucun sens possible. Vous ne respectez pas les définitions des mots que vous utilisez.

il faut plusieurs valeurs pour calculer une moyenne (de ces valeurs) . la vitesse instantanée n'est pas une moyenne, c'est une dérivée, donc c'est une limite, par définition. Respectez les définitions.
Ok merci pour votre remarque, mais vous utilisez bien pour faire votre calcul deux points, et c'est cela qui est important. L'expression vitesse instantanée pourrait faire croire que dans l'instant il y a du mouvement, ce qui est incorrect si on prend le sens des termes, car dans l'instant il n'y a pas de déplacement. Cela a son importance, à partir du moment où l'on a compris qu'il y a un instant présent pour l'Univers, je pourrais expliquer plus tard pourquoi. Par contre, je ne remets pas en cause le fait que cette notion puisse avoir un intérêt d'un point de vue mathématique. De même, quand certains physiciens considèrent, qu'il n'y a pas d'instant présent pour l'Univers, parce que les informations provenant d'une galaxie lointaine, mettent un certain temps à nous parvenir, le raisonnement ne tient pas d'un point de vue philosophique.
Dans une conférence (1), Marc Lachièze-Rey signale qu’Einstein a constaté en premier que la notion de simultanéité ne peut pas exister. Une des raisons évoquées serait qu’il est impossible pour des observateurs distants de se mettre d’accord sur ce qui est simultané et ce qui ne l’est pas.

 « L’impossibilité de se mettre d’accord sur une réponse (…) nous indique non seulement que la simultanéité n’existe pas, mais aussi que la notion de temps ne peut pas exister. »

Mais, en fait, ce n’est pas parce que, d’un point de vue opérationnel, on ne peut pas savoir si deux événements distants sont simultanés, que la simultanéité entre eux ne peut pas exister. Avoir une vitesse, c’est passer d’un point à un autre en un certain temps, et, pour que le rayon lumineux puisse parcourir une distance par rapport à tel observateur, il faut bien qu’il soit à tel instant à telle distance de celui-ci. Quand le rayon lumineux était à telle distance, l’horloge de l’observateur marquait telle heure. Il y a simultanéité entre les deux événements, même s’il est difficile de le savoir, à la réception du rayon lumineux, de manière précise.

Note 1: Le temps existe-t-il vraiment, ou est-ce simplement un concept ? Marc Lachièze-Rey TEDx Chambery

Simultanéité-absolue - Pour tenter de répondre le plus adéquatement possible à une question de monsieur Richard Taillet - Lettre circulaire du 14/02/2018 - citée dans le livre Et il survolait les eaux, Vers une nouvelle vision du monde physique ?
Cordialement
Philippe de Bellescize

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#1286

Message par Philippe de Bellescize » 20 janv. 2025, 23:32

Dominique18 a écrit : 20 janv. 2025, 12:03
...La vitesse (distance sur une durée) - sauf que dans mon exposé, comme on nombre un mouvement par un autre mouvement, la vitesse c'est (la distance 1 sur la distance 2). On n'a donc plus besoin d'une durée pour pouvoir parler d'une vitesse. C'est ce que Carlo Rovelli a compris et que vous avez bien du mal à comprendre.
Non.
C'est vous qui n'avez rien compris à ce que Carlo Rovelli exprime.
Je ne détaille pas, il ne faut pas exagérer.
Donnez vous la peine de lire attentivement.
Faites de même :
Carlo Rovelli a écrit :
« ...nous ne mesurons jamais le temps lui-même. Nous mesurons toujours des variables physiques A, B, C,… (oscillations, battements, et bien d’autres choses), et nous comparons toujours une variable avec une autre. Et pourtant, il est utile d'imaginer qu'il existe une variable t, le 'vrai temps', que nous ne pouvons jamais mesurer, mais qui se trouve derrière toute chose. [...] Plutôt que de tout rapporter au 'temps', abstrait et absolu, ce qui était un 'truc' inventé par Newton, on peut décrire chaque variable en fonction de l’état des autres variables […]. Tout comme l’espace, le temps devient une notion relationnelle. Il n’exprime qu’une relation entre les différents états des choses. »
(p. 100 à 103)

« au lieu de prédire la position d'un objet qui tombe 'au bout de cinq secondes', nous pouvons prédire sa chute 'après cinq oscillations du pendule'. La différence est faible en pratique, mais grande d'un point de vue conceptuel, car cette démarche nous libère de toute contrainte sur les formes possibles de l'espace-temps » (p. 115).

Carlo Rovelli. Et si le temps n'existait pas ? : Un peu de science subversive. Dunod 2014 – Nouvelle édition actualisée. Citation recopiée içi.
Au lieu de considérer que le rayon lumineux va faire l'aller retour en tant de secondes, on va considérer qu'il fait l'aller retour après « tel mouvement de l'aiguille » ou après « tant d'oscillations du pendule ». Ce qui est bien nombrer un mouvement en utilisant un autre mouvement et en se passant de la variable t (CQFD). Ceci dit, comme exposé par externo dans son précédent message, je ne suis pas d'accord sur tout avec Carlo Rovelli. D'ailleurs pour être précis dans son exemple Carlo Rovelli ne parle pas du mouvement du rayon lumineux, ce qui est dommage car cela lui aurait peut-être permis de sortir de l'idéologie relativiste comme le formule externo.

Cordialement
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1287

Message par Dominique18 » 21 janv. 2025, 08:22

Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 23:32 ....
Carlo Rovelli a écrit :
« ...nous ne mesurons jamais le temps lui-même. Nous mesurons toujours des variables physiques A, B, C,… (oscillations, battements, et bien d’autres choses), et nous comparons toujours une variable avec une autre. Et pourtant, il est utile d'imaginer qu'il existe une variable t, le 'vrai temps', que nous ne pouvons jamais mesurer, mais qui se trouve derrière toute chose. [...] Plutôt que de tout rapporter au 'temps', abstrait et absolu, ce qui était un 'truc' inventé par Newton, on peut décrire chaque variable en fonction de l’état des autres variables […]. Tout comme l’espace, le temps devient une notion relationnelle. Il n’exprime qu’une relation entre les différents états des choses. »
(p. 100 à 103)

« au lieu de prédire la position d'un objet qui tombe 'au bout de cinq secondes', nous pouvons prédire sa chute 'après cinq oscillations du pendule'. La différence est faible en pratique, mais grande d'un point de vue conceptuel, car cette démarche nous libère de toute contrainte sur les formes possibles de l'espace-temps » (p. 115).

Carlo Rovelli. Et si le temps n'existait pas ? : Un peu de science subversive. Dunod 2014 – Nouvelle édition actualisée. Citation recopiée içi.
Au lieu de considérer que le rayon lumineux va faire l'aller retour en tant de secondes, on va considérer qu'il fait l'aller retour après « tel mouvement de l'aiguille » ou après « tant d'oscillations du pendule ». Ce qui est bien nombrer un mouvement en utilisant un autre mouvement et en se passant de la variable t (CQFD). Ceci dit, comme exposé par externo dans son précédent message, je ne suis pas d'accord sur tout avec Carlo Rovelli. D'ailleurs pour être précis dans son exemple Carlo Rovelli ne parle pas du mouvement du rayon lumineux, ce qui est dommage car cela lui aurait peut-être permis de sortir de l'idéologie relativiste comme le formule externo.
Une oscillation est un mouvement.
Le déplacement de l'aiguille d'une horloge est un mouvement.
On peut compter (dénombrer) le nombre d'oscillations, de déplacements,.. qui sont autant de mouvements dans un espace donné, par rapport à un référentiel. Chaque déplacement ou mouvement correspond à une trajectoire dans l'espace mais aussi à une durée liée, qu'on ne peut exclure, et qui détermine sa vitesse.

Carlo Rovelli propose une astuce qui s'apparente à un "facilitateur" conceptuel pour l'esprit humain (notion d'observateur) qui ne fait pas pour autant abstraction de la variable t, c'est à dire le temps, omniprésente.
Il utilise la rhétorique pour faire passer ses idées, mais sans pour autant remplacer un concept par un autre.
Ce "facilitateur" est une forme d'entrée simple (attention au simplisme!) en science avant d'aborder ultérieurement les notions très complexes attachées à l'espace-temps.

L'aiguille de l'horloge, l'oscillation d'un pendule, représentent la dynamique d'un objet qui se définit par se trajectoire et l'évolution (ou non) de sa vitesse. Le calcul d'une vitesse s'exprime avec t.
cf. la démonstration de Zebra à cet effet et celles de Gwanelle

Carlo Rovelli et le temps...

https://www.liberation.fr/debats/2018/0 ... e_1640166/

Que dit exactement Carlo Rovelli, c'est à dire au-delà du "facilitateur" précédemment évoqué?
...Le temps perçu, celui que nous construisons, conserve-t-il sa légitimité ?
Il est légitime, comme il est légitime de penser que la Terre est plate autour de nous. On n’a aucun besoin de prendre en compte le fait qu’il y a une petite courbure. Mais quand même, se rendre compte que les choses sont plus complexes, ça contribue à nous ouvrir l’esprit, à nous rendre compte que le monde est plus riche que notre perception usuelle. Ça peut nous dire quelque chose de profond sur nous-même. On se rend compte de nos limites. Nous devenons plus humbles.
mais il y a une nette différence entre "le temps perçu", celui du quidam lambda, au quotidien, et ce lui du cosmos...
Vous expliquez dans votre livre que réfléchir sur le temps amène à réfléchir aux limites de notre vocabulaire et de notre grammaire pour en parler.
Oui, notre grammaire est basée sur une vision approximative du monde et c’est pour ça qu’il est compliqué de changer d’idées sur des choses plus fondamentales. Les temps du verbe sont le passé, le présent et le futur. Nous n’avons pas les moyens de parler d’une chose qui n’est ni passée ni future, tout en n’étant pas au présent. On tombe vite dans des pièges grammaticaux, et il faut alors se mettre à faire des dessins pour expliciter les choses dont on est en train de parler. Une situation similaire s’est produite quand on s’est rendu compte que la Terre était ronde, mais avec le bas et le haut. Aujourd’hui, on sait que haut et bas sont des notions relatives et ne désignent pas les mêmes directions à Paris et à Sydney. Ce qui est normal pour nous ne l’était pas du tout à l’époque. Sur le temps, c’est la même chose. Il faut se rendre compte que dire «maintenant ici», c’est différent que de dire «maintenant ailleurs», ce n’est pas le même «maintenant».

Vous allez plus loin, vous expliquez que l’écoulement même du temps pourrait très bien être une extrapolation de notre part.
Tous les sujets que nous avons abordés jusqu’ici peuvent être un peu compliqués, mais pour tous les gens qui travaillent sur le sujet, c’est très clair. Ce ne sont pas des questions ouvertes. Par contre, l’écoulement du temps, le fait qu’on se rappelle le passé mais pas le futur, tout cet aspect d’irréversibilité et de flux du temps, ce sont des points qui n’ont pas encore été éclaircis.

Et, donc, pourquoi ne se souvient-on pas du futur ?
On sait que les équations fondamentales du monde ne font pas de distinction entre passé et futur. Seul le deuxième principe de la thermodynamique qui établit que l’entropie (le désordre global si on veut) d’un système isolé ne diminue jamais, fait cette distinction. L’idée, c’est que l’augmentation de l’entropie implique de la chaleur, et cette chaleur laisse des traces. Je donne l’exemple du film d’une balle qui roule. S’il est projeté dans le bon sens ou à l’envers, ce sera tout aussi crédible. Par contre, si la balle ralentit et s’arrête, à cause des frottements, donc de la chaleur produite, le film passé à l’envers montrera une balle qui se met en mouvement elle-même, ce qui est impossible. C’est donc la chaleur qui établit la différence entre le passé et le futur. Mais nous ne comprenons pas pourquoi, dans ce qu’on appelle le passé, il y avait cette basse entropie initiale, cet ordre. C’est la source des traces, de la mémoire, de ce que nous appelons la temporalité dans son sens le plus large. On a bien compris que tout vient de là et la question ouverte sur laquelle je travaille, c’est de savoir d’où elle vient.

Et on finit par se poser la question de l’existence même du temps…
A un niveau fondamental, on a perdu des morceaux du temps. Il n’est pas unique, il n’y a pas de présent, il n’y a pas de distinction entre passé et futur, etc. Et, finalement, il ne reste presque plus rien de cette idée du temps qui passe, de cet ordre dans les événements du monde que nous appelons usuellement «le temps». Je dis «presque», parce qu’on ne décrit pas un monde figé où rien ne change. Quand on dit «rien ne change», on sous-entend que le temps passe, mais que rien ne change. C’est plutôt le contraire : les choses changent, mais elles ne sont pas ordonnées dans le temps.
Le temps est toujours présent, c'est simplement que nous ne savons pas en parler parce que nous ne disposons pas des connaissances requises et que nous commettons des erreurs d'appréciation via notre grille de lecture qui consiste trop souvent en un prisme idéologique.

Est-ce que Rovelli stipule qu'Einstein a commis un erreur ? Non.

Un exemple d'application, utilisant la relativité, et illustrant cette confrontation d'idées : le GPS.
De quoi a besoin un individu en utilisant un GPS ?
D'un outil qui lui permette de se positionner dans son temps perçu.
La technologie du GPS ne fait pas recours au temps perçu de l'individu, mais à des développements en sciences physiques nettement plus complexes qui passent à une hauteur stratosphérique au-dessus de la tête du dit individu, sauf exceptions mineures et particulières.
C'est un exemple, technologique, de la complexité afférente à la notion d'espace-temps.
Sans compréhension de la relativité, le GPS n'aurait jamais pu voir le jour. Ni d'autres systèmes d'ailleurs.

J'ai cité précédemment une autre source, une incursion dans les neurosciences. Les problématiques exposées rejoignent le contenu des propos de Carlo Rovelli. Ce "temps perçu", un facteur individuel, néanmoins indispensable pour les besognes quotidiennes qui ne demandent pas une forte plus-value cognitive, avoue ses limites et devient caduque dès qu'on s'intéresse à des domaines où l'extrême complexité des concepts (recherches scientifiques) est une donnée courante.

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#1288

Message par mach3 » 21 janv. 2025, 09:47

Dominique18 a écrit : 21 janv. 2025, 08:22Sans compréhension de la relativité, le GPS n'aurait jamais pu voir le jour.
C'est inexact. Revoir le message 273 de cette discussion (oui, je sais, c'est loin, mais c'est pas ma faute) : viewtopic.php?p=650251&hilit=GPS#p650251

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#1289

Message par Dominique18 » 21 janv. 2025, 09:59

mach3 a écrit : 21 janv. 2025, 09:47
Dominique18 a écrit : 21 janv. 2025, 08:22Sans compréhension de la relativité, le GPS n'aurait jamais pu voir le jour.
C'est inexact. Revoir le message 273 de cette discussion (oui, je sais, c'est loin, mais c'est pas ma faute) : viewtopic.php?p=650251&hilit=GPS#p650251

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Autant pour moi ;). Je n'ai pas eu connaissance de ton post (il arrive sur ce forum que des posts apparaissent très tardivement en s'insérant dans les fils *, alors que la discussion a continué ce qui peut générer des incompréhensions parfois. Je ne fais pas systématiquement des retours en arrière).
Si j'en avais eu connaissance, j'aurais tenu compte de son contenu, d'autant plus que mes compétences sont limitées, en ce sens que je ne suis pas spécialiste de ce domaine, et que c'est idiot de répéter les mêmes erreurs. J'essaie, autant que faire se peut, de ne pas commettre trop d'inexactitudes.

Je retiens :
...Si on avait conçu le GPS avant de découvrir la relativité, il aurait fonctionné (et nous aurait sûrement permis de découvrir la relativité : une partie de la dérive ne pouvant pas être expliquée par la physique classique, il aurait fallu postuler des choses nouvelles).

A noter que prendre en compte les effets relativistes comme cela est fait actuellement plutôt que de corriger les dérives de façon aveugle amène plus de précision, mais ce ne serait pas nécessaire pour les applications civiles.
Tu sous-entends que les applications autres que civiles, usuelles, nécessitent une précision plus élevée, soit dans le cas d'utilisations militaires ou de recherches sensibles?
Le GPS aurait-il pu fonctionner en dehors de la découverte de la relativité ? Peut-être... je n'en sais rien.

* c'est ce que j'ai plusieurs fois constaté. Il semble exister une sorte de latence, mais je n'ai aucune idée du pourquoi du comment.

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1290

Message par Philippe de Bellescize » 21 janv. 2025, 18:25

Bonsoir,
Dominique18 a écrit : 21 janv. 2025, 08:22 Une oscillation est un mouvement.
Le déplacement de l'aiguille d'une horloge est un mouvement.
On peut compter (dénombrer) le nombre d'oscillations, de déplacements,.. qui sont autant de mouvements dans un espace donné, par rapport à un référentiel. Chaque déplacement ou mouvement correspond à une trajectoire dans l'espace mais aussi à une durée liée, qu'on ne peut exclure, et qui détermine sa vitesse.
Quand vous divisez la distance 1 par la distance 2, car c'est bien de cela dont il est question, en quoi avez-vous besoin de la variable t, pouvez-vous me donner quelques explications ? Il s'agit ici de montrer, que l'on peut nombrer un mouvement (distance 1 franchie), en utilisant un autre mouvement (distance 2 franchie), pas plus.
Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 23:32 D'ailleurs pour être précis dans son exemple Carlo Rovelli ne parle pas du mouvement du rayon lumineux, ce qui est dommage car cela lui aurait peut-être permis de (...)
J'aurais mieux fait de m'abstenir de cette remarque car je ne sais pas ce qu'il dit ailleurs sur ce sujet.

Cordialement
Philippe de Bellescize

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1291

Message par ABC » 21 janv. 2025, 19:00

Et ça continue encore et encore. C'est que le début d'accord, d'accord.

Florence
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1292

Message par Florence » 21 janv. 2025, 19:04

ABC a écrit : 21 janv. 2025, 19:00 Et ça continue encore et encore. C'est que le début d'accord, d'accord.
Eh oui, tant que quelqu'un continue à répondre à ses inanités, il se sent valorisé et continuera à déblatérer.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

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Lambert85
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1293

Message par Lambert85 » 21 janv. 2025, 19:11

Et si on ne le contredit pas, il prendra ça pour une "victoire".
Pile je gagne, face tu perds.
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1294

Message par Dominique18 » 21 janv. 2025, 20:17

Oui, il se fait tard, il est temps de fermer.
En musique, bien sûr, pour raccompagner les retardataires...

https://m.youtube.com/watch?v=MbL-NCkrK7s

Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1295

Message par Philippe de Bellescize » 21 janv. 2025, 21:17

Bonsoir,

Sujet: Carlo Rovelli a permis à la définition du temps d'Aristote de devenir non circulaire

Quelques messages exposant ce sujet, le premier est le plus important et, s'il paraît un peu critique à l'égard de certaines conclusions d’Étienne Klein, le troisième message souligne au contraire que sans lui cette discussion n'aurait pas été possible. Oser formuler les choses, même si ce que l'on dit n'est pas toujours juste, peut contribuer de manière importante à l'avancée d'un débat.

viewtopic.php?t=17325&start=1175#p654985

viewtopic.php?t=17325&start=1225#p655129

viewtopic.php?t=17325&start=1200#p655025

viewtopic.php?t=17325&start=1250#p655183

viewtopic.php?t=17325&start=1250#p655189

viewtopic.php?t=17325&start=1275#p655222

Voilà où nous en sommes :
Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 11:32 Tout d'abord je vous remercie pour le choix de cette vidéo car elle est très bien faite.

Dans son exposé il parle :
  • du centre de gravité ;
  • du point de vue ; (dans mon exposé c'est celui de l'horloge)
  • de la trajectoire ; (dans mon exposé la trajectoire du rayon lumineux est supposée rectiligne)
  • de la vitesse  (distance sur une durée) - sauf que dans mon exposé, comme on nombre un mouvement par un autre mouvement, la vitesse c'est (la distance 1 sur la distance 2). On n'a donc plus besoin d'une durée pour pouvoir parler d'une vitesse. C'est ce que Carlo Rovelli a compris et que vous avez bien du mal à comprendre.
Dominique18 a écrit : 20 janv. 2025, 12:03
Philippe de Bellescize a écrit :...La vitesse (distance sur une durée) - sauf que dans mon exposé, comme on nombre un mouvement par un autre mouvement, la vitesse c'est (la distance 1 sur la distance 2). On n'a donc plus besoin d'une durée pour pouvoir parler d'une vitesse. C'est ce que Carlo Rovelli a compris et que vous avez bien du mal à comprendre.
C'est vous qui n'avez rien compris à ce que Carlo Rovelli exprime.
Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 23:32
Carlo Rovelli a écrit : Au lieu de prédire la position d'un objet qui tombe 'au bout de cinq secondes', nous pouvons prédire sa chute 'après cinq oscillations du pendule'. La différence est faible en pratique, mais grande d'un point de vue conceptuel, car cette démarche nous libère de toute contrainte sur les formes possibles de l'espace-temps »
Au lieu de considérer que le rayon lumineux va faire l'aller retour en tant de secondes, on va considérer qu'il fait l'aller retour après « tel mouvement de l'aiguille » ou après « tant d'oscillations du pendule ». Ce qui est bien nombrer un mouvement en utilisant un autre mouvement et en se passant de la variable t.
Dominique18 a écrit : 21 janv. 2025, 08:22 Une oscillation est un mouvement.
Le déplacement de l'aiguille d'une horloge est un mouvement.
On peut compter (dénombrer) le nombre d'oscillations, de déplacements,.. qui sont autant de mouvements dans un espace donné, par rapport à un référentiel. Chaque déplacement ou mouvement correspond à une trajectoire dans l'espace mais aussi à une durée liée, qu'on ne peut exclure, et qui détermine sa vitesse.
Philippe de Bellescize a écrit : 21 janv. 2025, 18:25 Quand vous divisez la distance 1 par la distance 2, car c'est bien de cela dont il est question, en quoi avez-vous besoin de la variable t, pouvez-vous me donner quelques explications ? Il s'agit ici de montrer, que l'on peut nombrer un mouvement (distance 1 franchie), en utilisant un autre mouvement (distance 2 franchie), pas plus.
Philippe de Bellescize a écrit : 20 janv. 2025, 23:32 D'ailleurs pour être précis dans son exemple Carlo Rovelli ne parle pas du mouvement du rayon lumineux, ce qui est dommage car cela lui aurait peut-être permis de (...)
J'aurais mieux fait de m'abstenir de cette remarque car je ne sais pas ce qu'il dit ailleurs sur ce sujet.
Faute d'argument reste l'invective...

Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 22 janv. 2025, 07:04, modifié 4 fois.

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Lambert85
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1296

Message par Lambert85 » 21 janv. 2025, 22:13

:guillotine: ah ça ira, ça ira, ça ira...
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Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1297

Message par Philippe de Bellescize » 21 janv. 2025, 22:28

Philippe de Bellescize a écrit : 21 janv. 2025, 21:17 Faute d'argument reste l'invective...
Ou pire :
Lambert85 a écrit : 21 janv. 2025, 22:13 :guillotine: ah ça ira, ça ira, ça ira...
:ange:

........ :dilemme:

...................... :noie: :Faust:


Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 22 janv. 2025, 07:54, modifié 7 fois.

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PhD Smith
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1298

Message par PhD Smith » 21 janv. 2025, 23:30

Philippe de Bellescize a écrit : 21 janv. 2025, 21:17Carlo Rovelli a permis à la définition du temps d'Aristote de devenir non circulaire
C’est une excellente nouvelle ! Sauf que Rovelli n’est pas au courant de ta découverte. Contacte-le et annonce le lui.
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Philippe de Bellescize
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1299

Message par Philippe de Bellescize » 22 janv. 2025, 06:36

Bonjour,
PhD Smith a écrit : 21 janv. 2025, 23:30
Philippe de Bellescize a écrit : 21 janv. 2025, 21:17Carlo Rovelli a permis à la définition du temps d'Aristote de devenir non circulaire
C’est une excellente nouvelle ! Sauf que Rovelli n’est pas au courant de ta découverte. Contacte-le et annonce le lui.
Merci pour votre remarque...

Je lui ai envoyé un mail hier matin avec copie à Étienne Klein et à quelques autres scientifiques. Je ne sais pas s'il le lira car je ne suis pas connu et sa boite mail doit être pleine. Je vais lui renvoyer un mail ce matin pour lui signaler l'état d'avancement des discussions. Il y a ceux qui peuvent juger des choses par eux-mêmes et ceux qui ont besoin qu'une autorité au préalable se prononce.

Cordialement
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Dominique18
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#1300

Message par Dominique18 » 22 janv. 2025, 08:45

"Faute d'argument reste l'invective ?"
Non. C'est beaucoup plus simple.
On ne fera pas boire un âne qui n'a pas soif..
On parle de physique ou de géométrie ?
Soyons sérieux...
Il y a ceux qui peuvent juger des choses par eux-mêmes et ceux qui ont besoin qu'une autorité au préalable se prononce.
Non! Sophisme! Il y a surtout ceux qui ne disposent pas des compétences, qui croient révolutionner les connaissances et qui sont aveuglés par le rayonnement de leur égo. :mrgreen:

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