Utilité de la prison? De la punition ?
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
La justice fait ce qu'elle peut avec les moyens qu'elle a à sa disposition. Je lisais ce matin que les jugeemnts moraux de chacun sont basés sur la capacité d'empathie, la bienveillance et le degré de sensibilité à l'injustice. A l'autre extrémité se trouve les crimes de psychopathes. Pour parler de justice dans le sens le plus noble, il faudra attendre encore quelques années que les recherches en neurosciences cognitives soient suffisamment avancées pour que l'on puisse bien comprendre comment les jugements moraux de chacun se forment dans le cerveau. Entre-temps, l'éducation comme l'exprime LoutredeMer est ce qu'il y a de mieux. Ca n'enlève rien à l'immnense détresse que les personnes affectées vivent à part le sentiment profond d'incompréhension qui demeure.uno a écrit : 20 avr. 2025, 11:09C'est faux, ça n'a rien de marginal, même en prenant les chiffres de 5% de récidives pour les viols (et encore pour les autres crimes violents c'est autre chose), 5% de récidive, ce n'est pas marginale, putain. Ca représente un nombre incalculable de vies innocentes, y compris d'enfants, qu'on laisse se faire violer au nom de la réhabilitation supposée (principe largement dévoyée) de gens qui ont fait le choix d'être de grosses merdes nuisibles.
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
La question est assez simple, un violeur n'est jamais honnête, un oncle, père ou tout autre membre de la famille qui s'adonne à un viol, est une ordure nuisible. La complexité des ressorts psychologiques, tabous familiaux, etc, etc... dans lesquels ces viols s'inscrivent ne changent cependant un point clair comme de l'eau de roche, tout pédophile identifié au-delà de tout doute raisonnable, doit être condamné à des peines très longues voir à la perpétuité, et cela indépendamment des causes/raisons qui l'auraient conduit à ces pratiques, au bout d'un moment on est responsable et donc coupables des choix que l'on fait. Un homme ça s'empêche, et les structures d'aides ne peuvent se substituer à la nécessité de punir, et à la priorité absolue ne pas exposer des gens à ces dégénérés. Or aujourd'hui on est loin, très loin de ces objectifs. On ne parle même pas de mettre en place une perpétuité réelle, on parle de ne plus laissé en liberté des prédateurs clairement identifié, après des peines objectivement ridicules, le cas de la pourriture qui a violé Yanis n'est qu'un parmi tant d'autres. Pour l'éducation sexuelle je n'ai rien contre, surtout pas les sensibilisations s'adressant aux enfants pour les aider à identifié les éventuels prédateurs dans leur entourage proche, en Suisse on a la même chose, pas une heure par semaine, mais il y a bien des cours et séances à l'intention des enfants à ce sujet. Enfin pour les dégénérés qui vont faire du tourisme sexuelle sur des gamins en Thaïlande ou ailleurs, il faut tout faire pour les identifier, voir travailler avec les autorités de ces pays pour les confondre (et c'est regrettable que la corruption qui y règnent permette pareils trafics). Trop de pédophiles, y compris des réseaux parfois vastes, échappent aux autorités, ou pire sont confondus, mais sont condamné à des peines ridicules. Je passe l'époque où des intellectuels réputés (Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et j'en passe) en faisait la promotion. Il y a tellement à faire dans le domaine.LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 15:49Aurais-tu l'honnêteté de dire qu'il faut commencer par repérer ces Français "honnêtes"? Et de soulever la question de savoir si c'est systémique ou pas? En poursuivant par exemple tous ceux qui vont en Thaïlande pour cela et ne figurent pas dans les chiffres?
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?

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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Merci pour tes réponses honnêtes. De même, je ne pense pas qu'il y ait ici quelqu'un de malhonnête dans ses réponses.
Et encore une fois les études disent le contraire, à savoir que plus la peine est longue, plus la ou les récidives sont à craindre...Tout pédophile identifié au-delà de tout doute raisonnable, doit être condamné à des peines très longues voir à la perpétuité.
C'est pour cela que le pédophile interviewé dans mon second lien, pratique la stratégie de l'évitement. Il a compris. Dès qu'il voit des jeunes, il s'en détourne. Et il subit sa déviance plus qu'il ne l'apprécie.au bout d'un moment on est responsable et donc coupables des choix que l'on fait.
Pourquoi? C'est complémentaire. Une fois la peine effectuée, ils ont une obligation de soins. Ce n'est pas pour rien. Soit tu sacrifies 95 humains sur cent qui n'auraient pas récidivé, soit tu oeuvres pour que les 5 restants maîtrisent leurs pulsions, en les éduquant.Un homme ça s'empêche, et les structures d'aides ne peuvent se substituer à la nécessité de punir
Le cas du jeune Yanis est bien sûr déplorable, c'est une erreur de jugement à la base. Mais nous ne sommes pas mis au courant de tous les cas qui se passent bien, sans récidive.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Entièrement d'accord.LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 18:13Merci pour tes réponses honnêtes. De même, je ne pense pas qu'il y ait ici quelqu'un de malhonnête dans ses réponses.

À ce moment là il faut être cohérent, on ne le relâche jamais. Car 5% de récidive, c'est trop beaucoup trop, le risque ne vaut aucune réhabilitation. Ceux qui ont fait le choix de violer doivent payer. Ou alors on trouve une autre solution (castration chimique obligatoire, autres méthodes thérapeutiques radicales, etc, etc...), la protection de la population passe avant tout.LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 18:13Et encore une fois les études disent le contraire, à savoir que plus la peine est longue, plus la ou les récidives sont à craindre...
Ca c'est sa responsabilité et c'est le minimum qu'il la prenne, il peut également faire le choix de la castration chimique. Toute personne qui ne maîtrise pas ses pulsions sadiques, a fait le choix de ne pas les maîtriser. Et quand bien même ils ne pourraient réellement pas les maîtriser, et n'en seraient pas responsables, alors c'est un argument pour un internement à vie, car on ne peut laisser en liberté des gens qui de leur propre aveu (ou parfois de celui de leur avocat) agissent comme des animaux incapables de se contrôler. Notre société ne peut pas s'organiser sur le bien-être de ces déviants ou prédateurs, la société doit s'organiser sur la protection des citoyens, enfants en tête.LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 18:13C'est pour cela que le pédophile interviewé dans mon second lien, pratique la stratégie de l'évitement. Il a compris. Dès qu'il voit des jeunes, il s'en détourne. Et il subit sa déviance plus qu'il ne l'apprécie.
Justement je préfère sacrifié des coupables, qui de toute façon mérite punition que des innocents qui n'auraient dû se faire violer. Surtout que certains violeurs récidivistes parfois vont jusqu'au meurtre. Si sacrifice il doit y avoir, je préfère sacrifier des coupables pas des innocents et encore moins des enfants.LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 18:13Pourquoi? C'est complémentaire. Une fois la peine effectuée, ils ont une obligation de soins. Ce n'est pas pour rien. Soit tu sacrifies 95 humains sur cent qui n'auraient pas récidivé.
Malheureusement les cas aberrants sont légions. Tient pas plus tard qu'il y a deux jours voilà ce qu'on trouve comme cas d'école. À l'une des piscines de Lyon un autre dégénéré viole un gamin de treize ans. Et que décide le système judiciaire? Le remettre en liberté sous contrôle judiciaire en l'interdisant simplement de s'approcher des piscines.LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 18:13Le cas du jeune Yanis est bien sûr déplorable, c'est une erreur de jugement à la base. Mais nous ne sommes pas mis au courant de tous les cas qui se passent bien, sans récidive.
Alors tu vas me dire, ce n'est pas encore un jugement, mais putain pourquoi ne maintient-on pas en détention préventive, jusqu'au procès, un dégénéré qui a violé un gamin? Pourquoi?
Je ne sais même pas comment je réagirais si je savais que la justice venait de relâcher dans la nature le violeur de mon enfant. C'est juste insupportable. Et je ne m'attends pas à une condamnation exemplaire du bougre. Alors bon quand j'entends des wokes féministes parler de culture du viol et patati et patata, je m'interroge car je n'entends pas beaucoup de représentants de ce bord politique dénoncer ce laxisme judiciaire totalement aberrant et comme toujours je pèse mes mots.
Dernière modification par uno le 21 avr. 2025, 12:31, modifié 1 fois.
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Avant de te répondre, puisqu'il faut parler chiffres, ces chiffre-là conviennent-ils pour la suite de la discussion ?uno a écrit : 20 avr. 2025, 11:09C'est faux, ça n'a rien de marginal, même en prenant les chiffres de 5% de récidives pour les viols (et encore pour les autres crimes violents c'est autre chose), 5% de récidive, ce n'est pas marginale, putain. ...jean7 a écrit : 20 avr. 2025, 11:02Ce que je te reproche (si c'est un reproche), c'est de construire une vision de la société sur des cas marginaux.
https://plateformejonas.fr/wp-content/u ... France.pdf
PS : pour parler du lien entre "laxisme judiciaire" et fréquence des viols.
PPS : à l'heure de ce message, pour résumer, je pense pour ma part que le "laxisme judiciaire" est marginal devant la problématique de la "culture du viol".
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Certains chiffres mériteraient des analyses approfondis. Premièrement une une question sur le chiffre des viols sans plaintes, comment établit-on un nombre aussi précis 25'300 viols ne faisant pas l'objet de plaintes, si justement ces viols n'ont pas été répertoriés via des plaintes? Ces viols ont été avéré par des contrôles médicales ou sont-ils des estimations faites à partir de témoignage anonymes ou autres? Concernant les plaintes classés sans suite, comment détermine-t-on parmi ces plaintes, les cas de viols réels? Certains le sont sans aucun doute, le problème c'est bien sûr la charge de la preuve, et c'est tragique, je n'ai pas de solution toute faite, si ce n'est, comme je l'ai déjà vu ici ou là, toujours rappeler aux victimes potentielles, d'aller immédiatement à l'hôpital après un viol, pour qu'on puisse avoir des preuves médicales de celui-ci. Mais évidemment plus facile à dire qu'à faire. Ce qui rend difficile pour n'importe quel enquêteur de différencier un viol réel, d'une accusation mensongère (car hélas celles-ci existent également). Là il s'agirait d'un problème technique sans solution simple.jean7 a écrit : 21 avr. 2025, 01:04Avant de te répondre, puisqu'il faut parler chiffres, ces chiffre-là conviennent-ils pour la suite de la discussion ?
Bon là tu dis n'importe quoi. Il n'y pas de culture du viol en France, enfin il y a eu une tentative de mettre en place une culture du viol pédophile par des Sartre, Beauvoir et Cohn-Bendit, heureusement, cela n'a pas prit. Et si tu veux une comparaison avec de vrais cultures du viols va voir du côté de pays comme le Pakistan où le viol est codifié (genre réparer un viol d'un membre de sa famille en t'autorisant à violer la sœur ou la fille du coupable) ou simplement pratiqué sur des gamines qu'on marie de force à douze ans. Le viol en France, n'est pas codifié, valorisé, il est moralement condamné. En revanche clairement le problème c'est que le laxisme laisse des violeurs en liberté, et pas seulement des violeurs mais tout type de criminel violent.jean7 a écrit : 21 avr. 2025, 01:04PS : pour parler du lien entre "laxisme judiciaire" et fréquence des viols.
PPS : à l'heure de ce message, pour résumer, je pense pour ma part que le "laxisme judiciaire" est marginal devant la problématique de la "culture du viol".
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Mirages a écrit : 18 avr. 2025, 23:49 5% de récidive dans les viols c'est peu mais en même temps tellement destructeur. Pareil il faudrait agir sur la "reconstruction" des violeurs, d'ailleurs m'est avis que ce serait pas mal de voir la détention comme une étape de réhabilitation, pour tous types de délits et crimes.
Effectivement, résoudre* les problèmes de criminalité, il y a plusieurs aspects de la justice qui sont nécessaires : prévention, punition et réhabilitation.shisha a écrit : 19 avr. 2025, 15:18 La peur du "bâton" peut en effet être un outil pour dissuader certaines personnes de passer à l'acte mais c'est loin d'être suffisant.
* Enfin, les diminuer, on ne supprimera jamais complètement les différentes criminalités.
Merci de la remarque. Le rôle premier de la justice est de préserver la société, de la faire fonctionner correctement.shisha a écrit : 19 avr. 2025, 19:05 Maintenant si l'on souhaite prendre en compte en même temps l'intérêt des enfants/victimes potentielles, la société en général et les personnes qui commettent ce genre d'actes (qui restent des humains avec la possibilité d'évoluer, de guérir voir de contribuer positivement par la suite à la société) alors l'équation est différente.
Point essentiel. L'éducation sexuelle et la communication dès le plus jeune âge sauvent des enfants (exemple)LoutredeMer a écrit : 20 avr. 2025, 15:49 D'autre part, pour élargir encore plus le débat, es-tu d'accord pour proposer une éducation sexuelle et affective à l'école, ainsi que sur le consentement , essentiel, comme une matière autant qu'une autre, c'est-à-dire 1 h par semaine pendant toute l'année et toute la scolarité?
"C’est souvent dans les situations d’inceste que les traumatismes sont les plus profonds."Dominique18 a écrit : 20 avr. 2025, 16:49 Certainement l'une des initiatives les plus intéressantes concernant la pédophilie :
http://ange-bleu.com/fr/qui-est-pedophile
Or l'inceste est très mal combattu dans notre société.
Tout à fait d'accord. Au-delà de cette culture du viol, c'est tout l'aspect prévention qui est aujourd'hui insuffisant.jean7 a écrit : 21 avr. 2025, 01:04 PPS : à l'heure de ce message, pour résumer, je pense pour ma part que le "laxisme judiciaire" est marginal devant la problématique de la "culture du viol".
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
L’extrême-droite aussi a le cul marron sur ce sujet (dans les années 80, Renaud Camus et Alain de Benoist si je me souviens bien). Ma source ? Un article de Michel Onfray dans un des derniers numéros de Front populaire.uno a écrit : 21 avr. 2025, 11:17 Bon là tu dis n'importe quoi. Il n'y pas de culture du viol en France, enfin il y a eu une tentative de mettre en place une culture du viol pédophile par des Sartre, Beauvoir et Cohn-Bendit,
Quant à dire qu’il n’y a pas de culture du viol en France, tu te goures complètement. L’inceste est massif, les personnes violées (sans inceste) qui ne portent pas plainte sont aussi massives et les vilains éstrangers qui sont pas d’cheu nous ne sont pas plus coupables que les bien blancs.
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Une culture du viol implique une légitimation un minimum public et/ou ritualisé du viol dans l'espace culturel commun, pas simplement des viols (même nombreux) cachés au sein de familles dysfonctionnels, de réseaux criminels ou autre. As-tu souvenir des films, séries, articles de presse, conférences universitaires, ou simplement rituels ou traditions, normalisant, pratiquant ou faisant la promotion de rapports sexuels non-consentis et/ou avec des enfants? Encore une fois la seule tentative d'avoir voulu mettre en place pareille culture provient de ces exemples déjà donnés. Quand au figures de droite pro-pédophiles, elles existent oui, notamment des amis de Gabriel Matzneff, mais la majorité de ces militants pro-pédophiles étaient de gauche et militaient sous le drapeau de la libération des mœurs. Tout cela pour dire que parler de culture du viol (plus encore du viol pédophile) en France c'est absurde, le viol est considéré, légitimement, comme barbare et abject.nikola a écrit : 21 avr. 2025, 18:55L’extrême-droite aussi a le cul marron sur ce sujet (dans les années 80, Renaud Camus et Alain de Benoist si je me souviens bien). Ma source ? Un article de Michel Onfray dans un des derniers numéros de Front populaire.
Quant à dire qu’il n’y a pas de culture du viol en France, tu te goures complètement. L’inceste est massif, les personnes violées (sans inceste) qui ne portent pas plainte sont aussi massives et les vilains éstrangers qui sont pas d’cheu nous ne sont pas plus coupables que les bien blancs.
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
La présence aussi massive du viol implique une culture du viol.uno a écrit : 21 avr. 2025, 19:18 Une culture du viol implique une légitimation un minimum public et/ou ritualisé du viol dans l'espace culturel commun, pas simplement des viols (même nombreux) cachés au sein de familles dysfonctionnels, de réseaux criminels ou autre.
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Qu'appelles-tu «culture»? Il y a de plus en plus de tentatives de meurtre en France, dois-je parler pour autant de la montée d'une culture du meurtre et/ou de l'agression violente? Parle-t-on également de culture du vol? Le viol est est un crime motivé par des pulsions sadique, de domination et autres paraphylies. Si des réseaux de pervers (et acteurs crapuleux) existent, ça n'en fait pas une culture et tout du moins pas une culture diffusé à la majorité ou même à une part substantielle de la population.
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Ça commence par des blagues lourdingues du genre « bouche qui dit non, cul qui dit oui ».
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
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Exemples : On met en doute la parole de la victime et on enquête sur elle. En fait on protège l'agresseur. Cela mène souvent à des non-lieux.La culture du viol est un concept sociologique utilisé pour qualifier un ensemble d'attitudes et de comportements, partagés au sein d'une société donnée, et qui minimisent, normalisent, voire encouragent le viol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_du_viol
On instrumentalise la victime pour ses propres besoins et son plaisir (la femme-objet), idem pour les enfants.
La victime ne peut disposer de son propre corps, on en dispose à sa guise, dans l'indifférence générale de tout l'entourage qui sait, voit et ne dit rien (voir milieu du cinéma, de la TV etc)
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Ensemble de comportements qui banalisent ou qui encouragent les agressions sexuelles : on rend la victime responsable de l'agression (tenue vestimentaire, consommation d'alcool), on met en doute sa parole, on encourage les jeunes garçons à insister pour avoir des relations sexuelles et on juge négativement les femmes qui en ont (slut-shaming)».
La culture du viol, pour résumer, c'était d'interdire aux femmes la libre disposition de leur corps, en les prenant au piège d'injonctions contradictoires –«être sexy mais pas salope», «s'amuser mais pas avec n'importe qui», «charmer sans aguicher»– toutes chargées du même message : le sexe est dégradant pour une femme. Si elle s'adonne au sexe, il est donc juste qu'elle soit punie, c'est-à-dire avilie.https://www.liberation.fr/debats/2020/0 ... s_1811140/
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
J'attends une démonstration entre blague de cul et humour noir, et propension au viol. Parce qu'il existe également des blagues lourdingues sur le meurtre (genre «je sers toujours le café à mon patron comme ça je peux lui faire consommé de petites quantités d’arsenic»), ce n'est pas pour autant que ces blagues favorisent des passage à l'acte ou témoigne «d'une culture du meurtre».nikola a écrit : 21 avr. 2025, 21:11Ça commence par des blagues lourdingues du genre « bouche qui dit non, cul qui dit oui ».
Ce n'est pas une culture du viol, c'est la difficulté technique de déterminer au-delà du doute raisonnable, si un viol a eu lieu, lorsqu'on a que la parole de la victime supposée face à celle du suspect. J'en avais parlé dans ce message précédent.LoutredeMer a écrit : 21 avr. 2025, 21:55Exemples : On met en doute la parole de la victime et on enquête sur elle. En fait on protège l'agresseur. Cela mène souvent à des non-lieux.
Attends là tu parles de quoi, de la manière dont les violeurs fétichisent leur victimes? Là encore ce n'est pas une culture mais la déviance sexuelle et les pulsions sadiques des violeurs.LoutredeMer a écrit : 21 avr. 2025, 21:55On instrumentalise la victime pour ses propres besoins et son plaisir (la femme-objet), idem pour les enfants.
Ok, là tu parles des milieux familiaux ou institutionnels qui ferment les yeux, pour des raisons parfois crapuleuses (genre les coupables sont riches et puissants). Sauf que c'est restreint à ces milieux, et demeure condamné et profondément méprisé par la société. Prend l'affaire Epstein, tout le monde est dégoûté par cette affaire et tout le monde est frustré de constater que des personnes influentes ont échappé à la justice (voir on participé à faire suicider Epstein). Ce dont tu parles ce ne sont pas des cultures, mais des réseaux criminels, ni plus, ni moins. Au mieux on pourrait parler de cultures au sein de ces réseau comme on parle de cultures au sein de groupes mafieux.LoutredeMer a écrit : 21 avr. 2025, 21:55La victime ne peut disposer de son propre corps, on en dispose à sa guise, dans l'indifférence générale de tout l'entourage qui sait, voit et ne dit rien (voir milieu du cinéma, de la TV etc)
Ca c'est le propre des cultures hyper-patriarcale, en Occident, on a littéralement la civilisation qui est la libre sur la manière dont la femme peut disposer de son corps, sans en avoir honte et sans que sa tenue ou attitude ne légitime qu'on la viole. Tu sais déjà que dans des pays comme l'Inde, l'Iran, ou l'Algérie, c'est autre chose. Bref ici tu pars dans différentes directions, sans définir ce que serait la culture du viol en Occident. Sauf pour la dernière définition qui est clairement culturelle, mais justement l'Occident est l'une des civilisations correspondant le moins à ce que tu décris ici. En revanche soyons honnête, si on parle de la culture du viol qui traite les femmes habillé un peu sexy, de putes, et bien certaines femmes en Europe on fait l'expérience de se balader dans certaines rues, en étant même pas spécialement dénudés, et elles ont subit ce type de harcèlement. Mais tu le sais déjà la culture qui les traite ainsi, est largement d'importation.LoutredeMer a écrit : 21 avr. 2025, 21:55La culture du viol, pour résumer, c'était d'interdire aux femmes la libre disposition de leur corps, en les prenant au piège d'injonctions contradictoires –«être sexy mais pas salope», «s'amuser mais pas avec n'importe qui», «charmer sans aguicher»– toutes chargées du même message : le sexe est dégradant pour une femme. Si elle s'adonne au sexe, il est donc juste qu'elle soit punie, c'est-à-dire avilie.

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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Tu dis n'importe quoi. On t'a donné des définitions.
De toute façon, je ne repars pas sur ce sujet glauque. Débrouille-toi avec tes immigrés et tes "mafieux".
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Il s'agit seulement de poser une base de discussion commune.
J'ai pris la première page donnée par google qui soit synthétique et donc pratique.
Corrige donc ce set de chiffres de la façon que tu crois juste.
Ça commence par "une femme sur 10 connais un viol dans sa vie".
Ce qui pose bien le viol comme un fait massif.
Il y a la page wikipedia qui me semble pas mal là dessus.uno a écrit : 21 avr. 2025, 11:17Bon là tu dis n'importe quoi. Il n'y pas de culture du viol en France, ...jean7 a écrit : 21 avr. 2025, 01:04PS : pour parler du lien entre "laxisme judiciaire" et fréquence des viols.
PPS : à l'heure de ce message, pour résumer, je pense pour ma part que le "laxisme judiciaire" est marginal devant la problématique de la "culture du viol".
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_du_viol
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Je dis n'importe quoi comment? Je détailles et fait la part des choses dans les différents points que tu mentionnes. En quoi c'est faux de dire que les viols au sein de certaines institutions et réseaux obéissent à des logiques similaires à celles des mafias? En quoi est-ce faux que l'immigration amènent des cultures qui ont des conceptions plus dégradés de la femmes et qui légitiment elles réellement le viol alors qu'en Occident celui-ci ne l'est pas culturellement parlant? J'ai aussi fait la part avec le fait que malheureusement, beaucoup de viols finissent en non-lieu, ici en Occident, non pas parce que les autorités entretiendrait une culture du viol mais simplement parce que malheureusement très souvent on a que la parole de la victime supposée contre celle du coupable présumé, et c'est un problème pour lequel il n'existe pas de solution simple.LoutredeMer a écrit : 22 avr. 2025, 00:34Tu dis n'importe quoi. On t'a donné des définitions.
De toute façon, je ne repars pas sur ce sujet glauque. Débrouille-toi avec tes immigrés et tes "mafieux".
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Aucune démonstration ne te convaincra si tu n’es pas capable de comprendre que la culture du viol commence par les blagues misogynes de ce genre.uno a écrit : 21 avr. 2025, 23:32 J'attends une démonstration entre blague de cul et humour noir, et propension au viol.
À partir du moment où un phénomène est aussi massif, il est culturel.
Mais j’oubliais : comme tu places tout en haut la culture européenne, elle ne peut pas avoir de défaut, en particulier elle ne peut pas contenir en elle la culture du viol que tu reconnais en revanche chez les vilains éstrangers qui sont pas d’cheu nous et qui violent nos chatons.
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Justement à part les viols faisant l'objet de condamnation on n'a pas vraiment idée du nombre réel des viols ainsi comptabilisé, Je ne peux pas corrigé des chiffres qui demeurent par définition incertains. J'ignore totalement comment les viols ne faisant pas l'objet de plaintes ont été comptabilisé et on ignore totalement combien des plaintes pour viols faisant l'objet d'un non-lieu, étaient des viols ou des accusations mensongères (car cela hélas existent également). Encore une fois le problème de nombreux viols est l'absence de preuve matériel ou autre pour les prouver. Si nous n'avons que la parole de la victime supposée face à celle du coupable suspecté, le dossier à charge demeure vide, même si le viol est réel. La question alors est de savoir comment les victimes peuvent, en cas de viol, avoir de quoi prouver celui-ci. Il existe déjà des stratégie, certaines femmes utilisent une sorte d'onguent qu'elles se mettent sur la peau, et si un violeur abuse d'elle, l'onguent ainsi que l'ADN de la victime, restera sur la peau, et sous les ongles du coupables, même là la difficulté pourra être de distinguer le viol d'un rapport sexuel consenti, car le violeur mentira, soyons en sûr. Seulement comme il existe également toujours la possibilité que la victime n'en soit pas une et mente, on se retrouve alors toujours devant des cas impossible à résoudre. La seule solution est de trouver des moyens pour les femmes de récolter des preuves en cas d'abus.
Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Non car là je n'ai pas de preuve, les blagues misogynes, raciste, ou l'humour noir avec des références au meurtre et tout et tout, c'est commun et rien ne prouve que l'usage de ces blagues, ici de l'humour noir, favorise les crimes. Je pourrais à l'inverse également souligné que beaucoup des hommes qui se disent féministes s'avèrent parfois être les pires prédateurs sexuels, et que leur féminisme anti-misogynes, n'est qu'une façade, un masque visant justement à dissimuler leur vrai visage de prédateur, et cela existe on a des cas.nikola a écrit : 22 avr. 2025, 06:48Aucune démonstration ne te convaincra si tu n’es pas capable de comprendre que la culture du viol commence par les blagues misogynes de ce genre.
Le viol existe partout, cesse donc tes épouvantails. Simplement oui la culture européenne a largement progressé par apport à des pays comme l'Inde, le Pakistan, le monde arabe, sur la manière dont la femme est considéré et le caractère inacceptable du viol. Nies-tu que les pays mentionnés ci-dessus ont une moindre considération de la femme et n'ont même pas intégré la notion de consentement. Je te signale à tout hasard que l'Irak a récemment autorisé le mariage des filles à neuf ans! Il y a des différences culturelles, et l'Europe est certainement nettement plus avancée sur le droit des femmes, le consentement que nombre de régions/cultures à travers le monde. Et on voit bien qu'importé des populations aux cultures violemment patriarcale pose problème en Europe, cas classique des «grooming gangs» pakistanais en Grande-Bretagne. Et si pour toi cela est raciste, voici un ouvrage d'Ayaan Hirsi Ali sur la question. Je te laisse dire que c'est une méchante raciste d'extrême-droite dont la thèse serait «les vilains éstrangers qui sont pas d’cheu nous et qui violent nos chatons».nikola a écrit : 22 avr. 2025, 06:48À partir du moment où un phénomène est aussi massif, il est culturel.
Mais j’oubliais : comme tu places tout en haut la culture européenne, elle ne peut pas avoir de défaut, en particulier elle ne peut pas contenir en elle la culture du viol que tu reconnais en revanche chez les vilains éstrangers qui sont pas d’cheu nous et qui violent nos chatons.

Re: Utilité de la prison? De la punition ?

L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
-+- Cavanna, François -+-
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Re: Utilité de la prison? De la punition ?
Tu préfères surtout rester sur tes faits divers plutôt que de tenter de chiffrer le problème.
Pourtant des études sérieuses existent pour estimer le nombre de viols : exemple des viols, exemple des violences faites aux femmes.
uno a écrit : 22 avr. 2025, 06:55 Si nous n'avons que la parole de la victime supposée face à celle du coupable suspecté, le dossier à charge demeure vide, même si le viol est réel.
La question alors est de savoir comment les victimes peuvent, en cas de viol, avoir de quoi prouver celui-ci. Il existe déjà des stratégie, certaines femmes utilisent une sorte d'onguent qu'elles se mettent sur la peau, et si un violeur abuse d'elle, l'onguent ainsi que l'ADN de la victime, restera sur la peau, et sous les ongles du coupables, même là la difficulté pourra être de distinguer le viol d'un rapport sexuel consenti, car le violeur mentira, soyons en sûr. Seulement comme il existe également toujours la possibilité que la victime n'en soit pas une et mente, on se retrouve alors toujours devant des cas impossible à résoudre. La seule solution est de trouver des moyens pour les femmes de récolter des preuves en cas d'abus.

Donc tu es favorable à des peines à perpétuité systématiques contre les violeurs, mais tu nous sors tous les poncifs visant à discréditer / relativiser le viol et à mettre sur un faux "pied d'égalité" la victime et le violeur. Tu insistes aussi sur ces cas "impossibles à résoudre" car on ne prend pas en compte la parole des victimes, ouvrant ainsi un boulevard au laxisme judiciaire en la matière.
C'est complètement contradictoire.
Quant à la solution de l'onguent, j'espère que tu en vois le coté absurde (et j'espère que tu n'aura pas à toucher par inadvertance la personne dans un métro bondé).
Accessoirement, tous ces poncifs que tu nous sors sont typiques de la culture du viol.
La loi consentement est en cours de validation au sénat et j'espère bien qu'elle va passer, ça va aider les victimes et rendre la défense des violeurs plus difficile.
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