J'ai trouvé intéressant de relever que "[c]'est une manière de formuler les choses qui n'est pas fausse, superficiellement, mais qui rend la description des faits plutôt tendancieuse à force d'être très imprécise". Pour bien décrire toutes les étapes qui vous ont conduit à une sorte de conclusion sur ce que j'ai écrit à propos de votre émotivité, il faudrait remplir des pages en partant du fait que vous avez lu ce que j'ai écrit avec vos yeux (ou en remontant plus loin, à votre apprentissage du vocabulaire). Il est évident que décrire toutes ces étapes - en détachant bien à chaque fois quel support neurologique vous a permis de l'accomplir - serait aussi fastidieux que futile. Alors vous résumez le tout d'une manière abrupte, en utilisant le terme "libre-arbitre" pour signifier que vous l'avez fait consciemment et volontairement. Mais "C'est mon libre-arbitre qui m'a fait saisir l'opportunité de me servir de ce que vous m'avez dit" reste une description très approximative de la chaine complexe des évènements et n'est pas très juste parce que ce qui vous a permis les actions que vous résumez ainsi, ce sont différentes parties de votre cerveau (et aucune ne se nomme "libre-arbitre").Jodie a écrit : 29 mai 2025, 02:10Pour ce qui est de ma manière de formuler le libre arbitre, et bien, si vous n'y trouvez rien d'intéressant à relever,
J'avais besoin de savoir si cette question découlait d'un raisonnement logique, mûri et basé sur du factuel ou si vous inventiez quelque chose selon votre fantaisie du moment. J'ai ma réponse.'' Vous avez besoin de données expérimentalesJe me cite: ''Ceci dit, pourquoi ma décision consciente de vous répondre ou pas ne viendrait-elle pas après, même si elle est initié au départ par une réaction émotive 350 milisecondes avamt qu'une première pensée s'installe ?
Pourquoi, non? Il m'est régulièrement arrivé de me traiter d'idiot en constatant avoir fait une erreur de raisonnement. De plus, pour la constater, il que je l'ai faite auparavant, même si je ne l'ai pas émise (par exemple: si j'ai fait un calcul mentalement et que finis par remarquer être arrivé à une réponse erronée).Je vais faire plus simple : Si vous vous trompez lourdement dans notre raisonnement et qu'il vous passe par la tête que vous êtes idiot. Vous allez accepter sans broncher cette pensée ? Bien sûr que non
Jean-François