En plus du capital et le travail, il y a la création en elle même et les décisions qui créent la valeur. Le salarié ne va pas créér "l'idée/l'installation" il va la copier/coller (même si le salarié lui même sera peut être à même "de créer d'autres choses dans le cadre de cette création" dsl si c'est pas compréhensible), une part de la valeur ajoutée (quelque pourcentage) peut donc être attribuée à cette création à chaque fois (un peu comme un artiste qui va toucher un % a chaque fois que sa création est utilisée). 1% par exemple ce n'est pas beaucoup, c'est juste que si l'entreprise devient très grande ces 1% deviendrait très important en valeur absolue pouvant même atteindre le milliard. Cela même si la personne créatrice reste un peu éloigné de l'entreprise par la suite.Il reste évident cependant que le travail est plus fondamental et essentiel que le capital
La stratégie/les décisions ont également leurs poids, lorsque la taille de l'entreprise est très importante, la capacité à vendre par exemple peut énormément dépendre des compétences des commerciaux (qui souvent reçoivent une part de leurs salaires en %) mais aussi de la direction/stratégie. Avec des différences/variances de milliards potentiels pour l'entreprise réalisé par un nombre restreint de personnes.
Tout cela mit bout à bout (rémunération du risque du capital, rémunération de la stratégie de l'entreprise/des décisions, rémunération de l'idée/création durant toute la durée de vie l'entreprise) on arrive à ce qu'une certaine partie de la valeur ajoutée (pas la plus grande) puisse être concentrée sur quelques personne mais cela est à mettre en parallèle avec toutes les fois où les créateurs/décideurs/investisseurs ne gagnent pas beaucoup ou beaucoup moins que des salariés de d'autres boites qui fonctionnent.
Il doit y avoir probablement une multitude de facteurs (sans rentrer dans des facteurs non économiques qui pourraient également être à l'origine de cette situation, je pense que la pression de la demande, de la concurrence et de l'état, des ressources limitées sont des facteurs plus important que l'existence même de milliardaires ).Pourquoi existe-t-il des travailleurs qui ne sont pas en mesure de vivre de façon décente ? Pourquoi existe-t-il des milliardaires et des chômeurs sans espoir ?
Reporter surtout la faute aux milliardaires qui ont souvent contribué à en produire des trilliards/des centaines de milliers d'emploies ne me semble donc pas forcément la meilleur réponse.
Surtout que les milliardaires, ne profitent pas du plus gros de leurs fortunes de manière unilatérale. Leurs fortunes ce n'est pas principalement une ou des maisons de luxe ou des voiture ou un jet (même si ils ne s'en privent pas, c'est vrai), mais des grandes entreprises où des centaines de milliers de personnes occupent un poste et participent beaucoup à l'effort collectif.
Il est vrai qu'ils ont un facteur de nuisance potentiel plus important proportionnellement parlant mais il doit être mise en balance avec ce qu'ils apportent positivement.
Je ne serais pas contre une réduction des différences si elle était possible concrètement d'être appliqué sans contre coup potentiel important (un seul état mondiale ou alliance d'état agissant en concert me semblerait plus efficace ) mais je doute fortement que cela changerait de beaucoup les problèmes que tu as soulevés, ce n'est pas en repartissant les richesses contenues dans les jet et maisons secondaires par exemple qu'il n'y aura plus de chômeurs et où que la pauvreté (sur le long terme) diminuera drastiquement.
Les millions d'entrepreneurs peuvent aussi avoir cette impression en France/Europe mais pas dans le sens que tu veux dire.C'est que le deal social est actuellement de toute évidence déséquilibré. Inique.
Le niveau d'intelligence peut augmenter sans passer forcément par l'état.Est-ce que à gauche ou à droite quelqu'un contesterait l'utilité d'augmenter le niveau de conaissance et d’intelligence de ceux qui demain auront à survivre sur cette planète ?
Les besoins en justice, social, éducation, défense, collectivité, santé etc peuvent être infini. 60%du PIB, cela a un coût énorme qui créé son lot de souffrance/pression et de difficulté.
Si ce n'est pas l'état qui décide qui s'est?Est-il pertinent de prétendre qu'assumer la charge de gérer le budget d'un pays est équivalent à disposer d'un pouvoir égal à ce budget ? L'argent transite par l’État, et alors ? N'as-tu pas remarqué que l’État ne faisait pas ce qu'il voulait de ce flux ?
Car le peuple n'a pas de prise sur les décisions ou très peu. Quand il vote je doute qu'il ait d'une manière générale l'impression que ses convictions soit à la fois bien représenté et mise en pratique si c'est le cas par les politiques (mais je peux me tromper).
Le privé n'est pas censé faire ce qu'il veut non plus. Le pouvoir vertical me semble bien plus cohercitif potentiellement ou puissant que le pouvoir privé des riches.
Le public lui même peut être monstrueusement dangereux (dans le pire des cas) et ou sinon juste + ou - nuisible (dépenses inutiles potentielles/pauvreté augmenté car les productions ne sont pas "chronométrée " là où dans la compétition c'est différent) . Et + les richesses y seront concentrées plus cela sera potentiellement vrai.La puissance financière est dangereuse lorsque concentrée et hors d'un contrôle publique.
Le public/l'état reste nécessaire et bénéfique mais au-delà d'un certain niveau de richesse controlé il ne le devient plus à mes yeux.