Le 911, bof!
Le journalisme...Ah! Ah! Fameumépris!
Go!
Désolé Gilles, mais ta confiance envers les médias me semble naïve et dater d'une autre époque, moins "convergente".Gilles a écrit :De plus, un rédacteur en chef peut rejeter un article ou un topo pour toutes sortes de raison qui n'ont absolument rien à voir avec la censure politique.
Par exemple, un article sur les sciences...Pas intéressant dit le Directeur!
Un article contre l'auto ou les VUS...NON! Ce sont mes plus gros clients coté "pub" dit le Directeur! En passant, un célèbre chroniqueur (Duval...) s'est fait mettre dehors exactement pour cela. Depuis, un légume jaune nous invite à acheter des "bazous" qui n'ont presque jamais de défaut...
Un article complet sur la pollution par les porcheries subventionnés....JAMAIS! Le directeur va faire une apoplexie! Parler contre le développement sauvage! Quelle honte!
Les chiens écrasés, ça c'est du solide! Bof Story et Copulation double! Ça c'est vendeur! Des pages et des pages...
L'article peut être bâclé, mal écrit ou encore le rédacteur en chef peut juger qu'il n'est pas assez intéressant pour les lecteurs, voire totalement ennuyant. Il peut aussi trouver que le sujet est traité sans suffisamment de rigueur ou de façon trop superficielle ou encore que, l'article étant insuffisamment étayé, les risques de poursuites sont trop élevés (dans les médias, ce sont bien plus les avocats que les patrons qui bloquent les articles controversés). Ça aussi ça me semble normal. Un journal sans direction où les journalistes pourraient publier tout ce qu'ils écrivent ne survivrait pas longtemps.
Les poursuites? C'est la pub leur premier souci...
Pour le reste, compte tenu des exigences du travail, j'estime que les journalistes font en gros du bon travail. S'il y avait vraiment censure, il me semble qu'on aurait beaucoup de témoignages de la chose.
Oui, il ya censure. Une orientation politique doublée d'une mauvaise foi exemplaire et triplée par une malhonnêteté intéllectuelle obligatoire, c'est La Presse!
Pourquoi un journaliste, une fois à la retraite, ne pourrait-il pas en témoigner ?
Et Normand Lester, il n'est pas à la retraite...Il a été foutu dehors!
Pourquoi un journaliste devenu indépendant de fortune (il y en a) continuerait-il à se taire. Il y a des milliers de journalistes, de tous les tempéraments, de tous les âges, et aucun n'oserait parler ? Même pas à son conjoint ou à ses amis ? Ça me paraît impossible. Et s'il y avait censure, comment expliquerais-tu que les médias sont souvent très durs envers les gouvernements n'hésitant pas à mettre à la une le moindre scandale politique embêtant ? Cette histoire de censure politico-économique des médias ne tient pas la route. Compare les médias de l'époque de l'URSS ou ceux de la Chine ou de la Corée du Nord avec les médias européens ou américains actuels et tu vas comprendre ce que c'est vraiment de la censure.
Les "journaleux*" de La Presse pourrait certainement travailler pour Staline ou Hitler, indiféremment, du moment que le FRIC est là...
Et puis, comme tu le sais, les journalistes des grands médias sont syndiqués. Si la direction censurait effectivement leur travail ou mettait à la porte un journaliste qui aurait "trop parlé", le syndicat dénoncerait immédiatement la situation et le journal se retrouverait avec un gros scandale, des menaces de grève et la perte de confiance de ses lecteurs.
Et le journal de Québec qui est en grève? Personne en parle, même pas le concurrent...CENSURE!
Pour terminer, peux-tu me donner un exemple d'un événement important où il te semble évident que l'ensemble des journalistes ont subi des pressions pour ne pas publier, où c'est évident qu'il y a eu censure politique (je veux un cas précis, tiré des médias du Québec, un exemple où c'est évident que tous les médias ont alors fait usage de censure envers leurs journalistes, pas de vagues soupçons non fondés)?
Santé.
*Anciens marxiss-léniniss d'Outremont...devenus "néo-cons"!