Exact. Je sors du cadre. je conviens avoir été un peu vite en besogne et avoir produit un raccourci douteux.
cependant, je ne suis pas sûr que nous en sommes éloignés.
Explications nécessaires...
Historiquement, Foucault a été subjugué par le personnage,redoutable manipulateur, lorsqu'il a fait son apparition sur la scène internationale, en 1979, en Iran, pour occuper la place précédemment occupée par le shah.
Foucault a fait le déplacement, et a commis un papier élogieux.
Et ça donne ce qui suit:
https://www.cairn.info/revue-cahiers-ph ... age-51.htm
https://grozeille.co/iran-1978-a-quoi-c ... -foucault/
Avec une version des "indigènes"
http://indigenes-republique.fr/liran-de ... -foucault/
Ce qui, quand on rassemble ses idées est plutôt sur le plan réalité:
https://www.lepoint.fr/invites-du-point ... 4_1446.php
Il faut se méfier des mots, du langage, qui peut emmener on ne sait où et conduire à tout. Dans les trois premiers articles, au niveau de la phraséologie, on en a pour son argent. On n'est pas volé sur la quantité. Par contre, sur la qualité...
Quand le langage s'auto-référence...
Le texte des "indigènes" est remarquablement construit.
Avec ce genre de prose, tout est justifié et justifiable, y compris les enfants-suicide inventés par Khomeiny et ses sbires, qu'on envoyait se faire éparpiller, une clé du "paradis" accrochée au cou.
Clé en plastique, au demeurant, manufacturée en... occident.
Quand l'humour se niche dans les détails...
Quand on est capable de produire ce genre de texte en 2009, tout à la gloire d'une idéologie fumeuse, dévastatrice, il y a de quoi se poser des questions. La question du paradis promis n'y figure pas.
Foucault comme les autres intellectuels s'est-il excusé de s'être si honteusement fourvoyé?
Je ne pense pas. C'est normal, il était tellement situé au-delà de ce que le commun des mortels peut envisager ou conceptualiser.
Il y avait eu le communisme, les khmers rouges... toujours avec les mêmes... ou du même bord...
Pourquoi en arrive-t-on à de telles dérives, à te tels aveuglements?
Parce que, encore et toujours, on se situe en dehors de tout champ d'investigation scientifique. les idées, toujours les idées...
La méthodologie scientifique....
Mouais... C'est un peu la blague du voyant qui demande qui est là quand il entend frapper à sa porte...
Plus sérieusement, un cancérologue ne détecte pas un cancer chez tous ceux qu'il croise, juste chez ses "patients".
Ca peut parfaitement coller.
C'est du hors-sujet, pas de doute, mais si on se re-focalise sur les mots on ne sort pas trop du contexte.
Pas besoin d'acrobaties lacaniennes à coups d'équations pour s'apercevoir que ça cloche quelque part.
Les mots ne sortent pas du chapeau.
Pas sûr que le Lacan aurait tenu beaucoup face à un Claude Hagège qui lui aurait certainement demandé de préciser sa pensée clairement.
Mais comme on est proche de Dieu, avec sa cour d'admirateurs, de groupies, qu'on tutoie les cieux, on échappe, n'est ce pas?, aux viles bassesses de ce monde.
https://www.babelio.com/auteur/Jacques- ... /citations
C'est détaché du contexte, mais ça en raconte quand même long sur le personnage.Il y a de belles trouvailles, mais ce sont des jeux de mots, pas des concepts scientifiques.
IL y a certaines phrases que je ne comprends pas. Je pensais, il y a bien des années que j''avais encore besoin de beaucoup apprendre pour comprendre. L'erreur a été de penser que j'étais encore trop stupide, ce dont Lacan ne se privait pas de faire remarquer.Il suffisait de renverser le paradigme. Lacan se foutait ouvertement de son monde, à un point qu'il lui arrivait de ne plus trop savoir où il en était. Il n'y avait rien à comprendre. Avant de croire qu'on est idiot, il faut toujours vérifier si le contenu est intelligible, même s'il comporte des éléments difficiles d'accès. Si ce n'est pas le cas, on a affaire à du pur enfumage, grande spécialité des pseudo-sciences diverses et variées. On apprend à démonter et à vérifier les discours.
Quand on ne peut pas exprimer les choses clairement et simplement, il y a anguille sous roche . Ce n'est assurément pas celui qui écoute ou qui lit qui est out. a noter, comme Freud, que Lacan a beaucoup emprunté aux autres. Comme Coluche, aussi.Coluche était un amuseur, un saltimbanque outrancier dans sa démesure parfois.
Pierre Desproges était aussi autrement plus amusant, et au moins, lui, il ne jouait pas à ce qu'il n'était pas.
ce qui ne l'empêchait pas d'être profond, sans rien prétendre.
J'aime bien les amuseurs, pas les enfumeurs.