Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...
Publié : 27 août 2024, 11:40
pardon ? non, je parlais du présent du pilote de la navette.
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Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 11:10Sauf que :Gwanelle a écrit : 27 août 2024, 10:13 L'éternalisme n'est pas contenu dans la théorie scientifique, c'est une interprétation .
Invariance de la vitesse de la lumière → Relativité de la simultanéité ;
Relativité de la simultanéité → Principe de relativité de la simultanéité au niveau physique ;
Principe de relativité de la simultanéité au niveau physique → Univers-bloc ;
Univers-bloc → Eternalisme.
Dans lequel → signifie : implique de manière nécessaire
Cela donne le contenu métaphysique impliqué par la relativité,
ce qui remet en cause votre affirmation...
Vous remettez en cause quelle implication et pour quelle raison ?
Je précise : Cela donne le contenu métaphysique impliqué par la relativité restreinte, pour la relativité générale les choses sont sans doute plus ambiguës.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 12:01 Invariance de la vitesse de la lumière → Relativité de la simultanéité ;
Relativité de la simultanéité → Principe de relativité de la simultanéité au niveau physique ;
Principe de relativité de la simultanéité au niveau physique → Univers-bloc ;
Univers-bloc → Eternalisme.
Dans lequel → signifie : implique de manière nécessaire
Cela donne le contenu métaphysique impliqué par la relativité,
Ces phrases là montrent que tu parlais d'un présent absolu :
Que signifie "exister physiquement" sinon ?Gwanelle a écrit : 27 août 2024, 08:54 Donc il est important de tenir compte que Il n'y a pas besoin que "il existe sous une forme physique" pour que "il existe dans l'espace-temps" , puisque (par exemple) le passé n'existe plus (physiquement) et le futur n'existe pas encore (physiquement) .
Une théorie ne peut se contenter d'être une description de l'espace physique en ce moment, c'est surtout une description des prédictions, or ces prédictions n'existent pas encore physiquement.
Il est logique que lorsqu'une navette accélère alors les prédictions du pilote de la navette changent , et ainsi donc que les événements changent de coordonnées pour lui.
remarque que c'est un mélange entre l'ontologie et les sciences. Soit on se demande ce qui existe (ontologie) , soit on se demande ce qu'on va observer physiquement (sciences). Ce sont deux questions différentes .
En un sens strict oui, tout photon n'est absorbé que par un seul oeil ... et nous observons par conséquent, tous, une réalité strictement différente .externo a écrit : 27 août 2024, 12:44 Quelque chose pourrait exister physiquement d'un point de vue et ne pas exister physiquement d'un autre ?
Je ne parlais pas de diagramme, mais de l'hypersurface 3D qui représente le présent dans le référentiel de la navette en mouvement (appelons-la H0), et qui intersecte les hypersurfaces 3D dont chacune représente un des instants présents successifs dans le référentiel de la navette immobile (avant son départ) selon un ensemble unique de surfaces 2D constituant, à elles toutes, la totalité de H0.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 09:22 Quand vous faites, dans un diagramme d'espace-temps, une représentation 2D plus t, dans laquelle les objets n'ont pas d'épaisseur, c'est parce qu'il est difficile, voir impossible, de réaliser une représentation 4D adéquate. Du coup, dans ce cadre, vous avez raison. Mais, si on prend en compte l'hyper-surface de simultanéité, dans la laquelle on a un feuillet 3D de simultanéité complet, il me semble bien que le problème se pose (à vérifier).
J'arguerai que toutes les représentations sont également fictives, n'étant que des expédients mentaux que le cerveau humain manipule afin d'en forger les prédictions qui l'intéressent. Donc, si, pour autant que l'on puisse en juger expérimentalement, et définir une représentation auto-consistante de la réalité, le mouvement calculé dans ce cas correspond bien à la position réelle de l'objet.Sauf que, si vous faites comme cela, le missile, après avoir été dans l'espace, va se mettre à reculer, pour finalement retourner sur sa rampe de lancement, ce qui ne me paraît pas un calcul très réaliste de sa trajectoire réelle. Ce qui veut dire que nous sommes en face d'une représentation fictive...
Parce qu'il n'y pas de démonstration. parce qu'elles passent de la physique à la métaphysique.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 12:01 Vous remettez en cause quelle implication et pour quelle raison ?
Dans un diagramme d'espace-temps 2D, dont une des deux dimensions est le temps, un événement est représenté par un point sans dimension.Akine a écrit : 27 août 2024, 16:26 Il est vrai que, dans un diagramme, il est possible de représenter un objet par un trait 1D, et l'ensemble de ses positions dans l'espace-temps par une surface 2D finie. Vous pouvez dessiner l'expérience de la navette et du missile avec cette convention pour illustrer le comportement du missile vis-à-vis de la ligne de simultanéité de la navette afin de retomber sur le résultat que j'ai évoqué. Le raisonnement est le même que dans le paragraphe précédent, en retirant 2 à tous les nombres de dimensions.
Mais peut être verrez vous une erreur dans ce raisonnement ?Philippe de Bellescize a écrit : 25 août 2024, 13:28 Dans le cas évoqué avec « l'objection de la navette et du missile », pendant l'accélération de la navette, le missile va progressivement sortir du feuillet 3D de la navette spatiale, pour même n'avoir à un moment donné plus que la moitié du missile dans son feuillet 3D. C'est tout de même un peu curieux non ?
Akine a écrit : 26 août 2024, 16:59 En ce qui concerne le calcul du mouvement du missile depuis O’, des erreurs - au sens de contradictions avec les observations - apparaîtraient en effet si les personnes à son bord utilisaient la théorie de la relativité galiléenne pour déterminer la position de l’objet… dissensions qui se résorberaient avec une prise en compte judicieuse de la relativité restreinte et l’emploi des transformations de Lorentz adéquates.
Pas tout à fait « les personnes à son bord utilisant la théorie de la relativité galiléenne », pour déterminer la position de l’objet, obtiendraient une trajectoire plus réaliste du missile, dans le sens qu'elle respecte les lois de la physique - inertie et autres.Akine a écrit : 27 août 2024, 16:26J'arguerai que toutes les représentations sont également fictives, (…. )Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 09:22 Sauf que, si vous faites comme cela, le missile, après avoir été dans l'espace, va se mettre à reculer, pour finalement retourner sur sa rampe de lancement, ce qui ne me paraît pas un calcul très réaliste de sa trajectoire réelle. Ce qui veut dire que nous sommes en face d'une représentation fictive...
Akine a écrit : 27 août 2024, 16:26 Seriez-vous choqué de savoir que, si j'accélère sans souci des limitations de vitesse dans une voiture initialement à l'arrêt, les autres véhicules avançant sur la route peuvent très bien finir par se mettre à reculer dans mon référentiel ?
Invariance de la vitesse de la lumière → Relativité de la simultanéité ;Gwanelle a écrit : 27 août 2024, 16:56Parce qu'il n'y pas de démonstration. parce qu'elles passent de la physique à la métaphysique.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 12:01 Vous remettez en cause quelle implication et pour quelle raison ?
Mais , par exemple Je lis plus haut que Carlo Rovelli vous intéresse, pourtant vous vous rendez bien compte qu'il ne fait pas vos implications (jusqu'à l'univers bloc et l'éternalisme) puisqu'il nous explique toujours que le présent est une notion seulement locale (pas globale) .
Il faut croire à un temps global pour croire à l'univers bloc .
il y a un truc qui s'appelle "recherche par mots-clés" sur le forum. Tu devrais d'abord voir si ça n'a pas été déjà traité.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 22:00Je voudrais maintenant avancer sur la suite du sujet :
La théorie de Lorentz comme alternative possible à la relativité ?
Dans ce but a t-elle besoin d'être complétée ou améliorée ?
Ou bien faut-il partir sur une autre théorie ?
Vos avis à ce sujet
La théorie de Lorentz c'est la relativité sans le postulat d'invariance de la vitesse de la lumière.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 22:00 Je voudrais maintenant avancer sur la suite du sujet :
La théorie de Lorentz comme alternative possible à la relativité ?
Dans ce but a t-elle besoin d'être complétée ou améliorée ?
Ou bien faut-il partir sur une autre théorie ?
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externo a écrit : 26 août 2024, 11:08La théorie de Lorentz ne traite pas de la gravitation, il faut la prolonger.Philippe de Bellescize a écrit : 25 août 2024, 23:21 (…..) une fois que l'on a remis en cause le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, il faut aussi voir si on peut éliminer l'interprétation de Lorentz. Par contre, je n'ai pas suffisamment travaillé le sujet, et je n'ai pas un raisonnement imparable comme pour le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière. Dans la théorie de Lorentz comment rendez vous compte de l'effet Shapiro ?
Sur Google on trouve :
« L'effet Shapiro est l'effet de retard de la propagation des ondes électromagnétiques dans le champ gravitationnel d'un objet massif, par rapport au temps calculé en l'absence de cet objet. »
Si on se place dans le cadre d'une simultanéité absolue, le « fait que l'écoulement du temps soit affecté par la présence de masse » correspond en fait, pour la lumière, à une différence de vitesse du rayon lumineux. Donc, dans l'effet Shapiro, en plus d'un parcours plus long du rayon lumineux lié à la courbure de l'espace, il y aurait un ralentissement de la vitesse du rayon lumineux. A partir de là, on peut se demander s'il n'y a pas aussi un effet inverse, accélération de la vitesse du rayon lumineux, à l'approche d'une masse importante. Si c'est bien le cas, on aurait bien une adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale, et on entre pour la physique dans un autre cadre conceptuel.
La vitesse de la lumière ralentit en effet dans un champ gravitationnel parce que la densité de l'éther est plus importante. C'est le champ gravitationnel qui contracte l'espace et augmente sa densité. Mais ça demande des éclaircissements car je n'ai jamais été sûr que le ralentissement correspondait à l'augmentation de la densité.
On ne peut sans doute pas reprendre la théorie de Lorentz en l'état, externo le reconnaît lui-même. Il faut, soit la faire évoluer en apportant des idées nouvelles, soit carrément se placer dans le cadre d'une autre théorie. Le sujet n'est donc pas épuisé. Certes quelqu'un de passionné peut, à la longue, agacer les autres, mais en même temps rien de grand ne s'est fait sans passion.Gwanelle a écrit : 28 août 2024, 10:11 Résultat... Externo a réussi à avoir un unième fil sur ce qui l'intéresse lui.
Joli slogan parfaitement creux*: il existe nombre de passionnés qui font tellement mal les choses qu'elles ne seront jamais grandes (sauf à leur yeux). Cela parce que entêtement n'est pas synonyme de compétence.Philippe de Bellescize a écrit : 28 août 2024, 12:20Certes quelqu'un de passionné peut, à la longue, agacer les autres, mais en même temps rien de grand ne s'est fait sans passion
Il n'y a, en fait, pas de théorie de Lorentz. Il y a une interprétation lorentzienne de la RR.Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 22:00 Je voudrais maintenant avancer sur la suite du sujet :
La théorie de Lorentz comme alternative possible à la relativité ?
Dans ce but a t-elle besoin d'être complétée ou améliorée ?
Ou bien faut-il partir sur une autre théorie ?
Vos avis à ce sujet
Vous devriez lire les réponses qui vous sont faites. Elles répondent à la plupart des questions que vous posez après en avoir reçu les réponses. Exemples :Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 22:00Le sujet n'est donc pas épuisé. On ne peut sans doute pas reprendre la théorie de Lorentz en l'état, externo le reconnaît lui-même. Il faut, soit la faire évoluer en apportant des idées nouvelles
Rajoutez quand même aussi la compétence quand un sujet le demande. Pourquoi n'étudiez vous pas les travaux de gens passionnés mais ayant, eux, la compétence requise pour chercher et trouver dans le domaine qui vous intéresse (les suivre demande toutefois d'acquérir les prérequis nécessaires. Il faut compter quelques bonnes années) ?Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 22:00Le sujet n'est donc pas épuisé. Certes quelqu'un de passionné peut, à la longue, agacer les autres, mais en même temps rien de grand ne s'est fait sans passion.
Dans l'absolu vous n'avez pas forcément tord. Mais en même temps, combien de physiciens, depuis 1905, ont pris en compte la contradiction mise en lumière par « l'objection de la navette et du missile ». Certainement quelques-uns, car on la retrouve présentée autrement, mais de manière moins évidente, dans « le paradoxe d Andromède » ; mais il reste à voir s'ils sont nombreux à en avoir tiré toutes les conséquences...Jean-Francois a écrit : 28 août 2024, 14:42Joli slogan parfaitement creux*: il existe nombre de passionnés qui font tellement mal les choses qu'elles ne seront jamais grandes (sauf à leur yeux). Cela parce que entêtement n'est pas synonyme de compétence.Philippe de Bellescize a écrit : 28 août 2024, 12:20Certes quelqu'un de passionné peut, à la longue, agacer les autres, mais en même temps rien de grand ne s'est fait sans passion
Je ne sais pas pourquoi Mayeul Arminjon éprouve le besoin de construire une nouvelle théorie de la gravitation pour l'éther, quand ce qui est vrai pour la double interprétation de la RR selon Lorentz et Einstein l'est également en RG. Les équations données par Einstein pour la RG peuvent s'interpréter sans problème dans le cadre de l'éther.ABC a écrit : 28 août 2024, 17:04 ""Ether theory of gravitation how and why ?"
Ether, space-time and cosmology, Vol. 1: Modern ether concepts, relativity and geometry (M. C. Duffy and J. Levy, Eds.), PD Publications, Liverpool, UK (2008), pp. 139-201. ISBN: 1 873 694 10 5
Mayeul Arminjon,
La différence essentielle entre la version de Lorentz-Poincaré et celle d'Einstein est que la première considère les effets « relativistes » clés (contraction de l'espace et dilatation du temps) comme des effets physiques réels du mouvement par rapport à « l'éther » : une règle en mouvement est simplement « vraiment » plus petite qu'une règle fixe, une horloge en mouvement a simplement une période « vraiment » plus grande qu'une règle fixe. Ici, « vraiment » signifie : avec la simultanéité définie dans le référentiel inertiel préféré ou éther E, en utilisant la procédure standard de synchronisation avec des signaux lumineux (proposée pour la première fois par Poincaré et redécouverte par Einstein). La réciprocité de ces effets métriques (lorsque l’on échange les rôles respectifs de deux référentiels inertiels) est alors vue comme une illusion due à la nécessité de continuer à utiliser la convention de synchronisation de Poincaré-Einstein dans un référentiel en mouvement : tant que nous ne connaissons pas la vitesse V de notre référentiel inertiel F par rapport à E, nous sommes obligés d’admettre que, également dans F, la lumière a la même vitesse dans les deux directions n et −n, pour n quel que soit n (cette vitesse doit alors être la constante c). Ce que demandent des expériences comme celle de Michelson-Morley, et ce que disent la contraction de la tige et le ralentissement de l’horloge, c’est simplement que la vitesse de la lumière sur un trajet de va-et-vient soit constante c. Ainsi, selon l’interprétation de Lorentz-Poincaré de la RR, les effets métriques du mouvement uniforme sont vus comme des effets absolus dus au mouvement par rapport au référentiel inertiel privilégié, et la relativité de la simultanéité n’est qu’un artefact. Cet artefact conduit à la réciprocité des effets « relativistes », laquelle réciprocité est donc elle-même un artefact. Par conséquent, la version Lorentz-Poincaré de la RR a l'avantage sur la version standard (Einstein) de la compréhension des effets relativistes et la résolution des prétendus « paradoxes » de la RR (par exemple le paradoxe des horloges et le paradoxe d’Ehrenfest, entre autres) ;
ces avantages ont été démontrés en détail par Prokhovnik [8], et, de manière encore plus convaincante, par Brandes [11].
Par excès de langage on peut réunir les deux théories en une seule, mais à proprement parler il y a bien une théorie d'Einstein et une théorie de Lorentz. D'ailleurs Lorentz parlait de la "théorie d'Einstein" pour la différentier de la sienne.ABC a écrit : 28 août 2024, 17:04 Il n'y a, en fait, pas de théorie de Lorentz. Il y a une interprétation lorentzienne de la RR.
Le contraire m'aurait beaucoup surpris.externo a écrit : 28 août 2024, 18:01Je n'ai pas la moindre idée pourquoi Mayeul Arminjon éprouve le besoin de construire une nouvelle théorie de la gravitation pour l'éther.
On continuum dynamics and the electromagnetic field in the scalar ether theory of gravitationAlthough the standard generally-covariant Dirac equation is unique in a topologically simple spacetime, it has been shown that it leads to non-uniqueness problems for the Hamiltonian and energy operators, including the non-uniqueness of the energy spectrum...
Here, we propose that the gamma field should change only by constant gauge transformations. To get that situation, we are naturally led to assume that the metric can be put in a space-isotropic diagonal form. When this is the case, it distinguishes a preferred reference frame. We show that by defining the gamma field from the "diagonal tetrad" in a chart in which the metric has that form, the uniqueness problems are solved at once for all reference frames.
Mouais, mais on est en 2024, pas en 2005.
Philippe de Bellescize a écrit : 25 août 2024, 10:26 Il y a divers points de contact possibles entre philosophie et science :
- la question des fondements du savoir (qu'atteint cette science, dans la réalité, du point de vue de ce qu'est cette réalité) ;
- l'aspect critique (par exemple « l'objection de la navette et du missile » qui remet en cause la conception du temps issue de la relativité restreinte) ;
- une rencontre pratique (quand deux savoirs, dans la connaissance d'un objet particulier, se découvrent comme complémentaires).
Il reste à préciser de quelle manière et à quelles conditions cette rencontre pratique, entre philosophie et physique, peut s'effectuer – c'est un vaste sujet. Pour arriver à formuler une théorie générale de l'univers, on est obligé de passer par cette rencontre pratique, car il est nécessaire de respecter la notion de causalité. Ce qui n'est pas le cas, comme expliqué précédemment, de la relativité.
Étant donné mon age et mon état de santé, je n'aurais jamais le niveau de mathématique, me permettant de devenir un physicien théoricien. Mes carences dans ce domaine sont évidentes, cela ne me préoccupe pas du tout, car ce n'est pas mon rôle. Par contre, en ce qui vous concerne, avez vous saisi, de quelle manière et à quelles conditions, une rencontre pratique entre philosophie et physique, au sens où c'est exposé ci-dessus, est envisageable. Certainement pas, sinon vous ne resteriez pas enfermé dans ce type d'argumentation. A la différence de moi, votre carence n'est pas prise en compte, n'est-ce pas aussi un handicap ? Ceci dit, je suis très heureux de bénéficier de votre expertise, qui a certainement réclamé pour l'acquérir beaucoup de travail, vous permettant de faire partie d'une élite. Mais faire partie d'une élite n'empêche de tomber dans certains biais cognitifs.ABC a écrit : 28 août 2024, 17:04Rajoutez quand même aussi la compétence quand un sujet le demande. Pourquoi n'étudiez vous pas les travaux de gens passionnés mais ayant, eux, la compétence requise pour chercher et trouver dans le domaine qui vous intéresse (les suivre demande toutefois d'acquérir les prérequis nécessaires. Il faut compter quelques bonnes années) ?Philippe de Bellescize a écrit : 27 août 2024, 22:00Le sujet n'est donc pas épuisé. Certes quelqu'un de passionné peut, à la longue, agacer les autres, mais en même temps rien de grand ne s'est fait sans passion.
Vous vous doutez quand même bien que votre niveau de connaissance n'est absolument pas du tout, du tout adapté pour trouver quoi que ce soit par vous-même ? Vos questions ont leur place dans un forum généraliste tel que celui-là, mais s'imagner qu'on peut révolutionner la physique sans rien y connaitre (ou même en ayant des connaissances universitaires bloquées à un niveau DEA) c'est complètement absurde.
Oui, pour certains physiciens, cela fait un temps de réaction non négligeable....
En termes simples, il vous faut vous dégager d'une confusion entrePhilippe de Bellescize a écrit : 28 août 2024, 19:53Vous même, ne risquez vous pas de tomber dans un bais cognitif, en excluant certains aspects des rapports possibles entre philosophie et physique, avec ces conséquences possibles. Pour le reste, c'est à vous comme spécialiste, ce que vous faites d'ailleurs, d'exposer au non-initié certaines avancées de la physique en termes simples.
Pour ceux qui le veulent, lancez vous dans la lecture d'articles de vulgarisation scientifique, après vous pourrez claironner avoir fait une trouvaille révolutionnaire de votre choix...Philippe de Bellescize a écrit : mais il reste à voir s'il sont nombreux à en avoir tiré toutes les conséquences...[...]
De plus, même des scientifiques reconnus, peuvent faire des erreurs d'appréciation que quelqu'un de moins spécialisé qu'eux peut relever[...]
Il n'y a pas que les physiciens qui puissent avoir un avis valable sur ce sujet[...]
Oui, pour certains physiciens, cela fait un temps de réaction non négligeable....[...]
externo a écrit : 28 août 2024, 09:55 La théorie de Lorentz c'est la relativité sans le postulat d'invariance de la vitesse de la lumière.
Il existe un référentiel dans lequel la vitesse de la lumière est isotrope.
Alors, en se plaçant dans le cadre d'une simultanéité absolue, la vitesse de la lumière elle est isotrope ou pas isotrope par rapport à l'éther ? Ensuite « la matière servant d'espace de référence » serait contractée par la présence d'une masse importante. Mais, sauf erreur de ma part, la relativité générale dit, que la présence d'une masse courbe l'espace, mais elle n'explique pas comment.externo a écrit : 26 août 2024, 11:08La théorie de Lorentz ne traite pas de la gravitation, il faut la prolonger.Philippe de Bellescize a écrit : 25 août 2024, 23:21 Je ne suis pas de cet avis, une fois que l'on a remis en cause le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière, il faut aussi voir si on peut éliminer l'interprétation de Lorentz. Par contre, je n'ai pas suffisamment travaillé le sujet, et je n'ai pas un raisonnement imparable comme pour le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière. Dans la théorie de Lorentz comment rendez vous compte de l'effet Shapiro ?
Sur Google on trouve :
« L'effet Shapiro est l'effet de retard de la propagation des ondes électromagnétiques dans le champ gravitationnel d'un objet massif, par rapport au temps calculé en l'absence de cet objet. »
Si on se place dans le cadre d'une simultanéité absolue, le « fait que l'écoulement du temps soit affecté par la présence de masse » correspond en fait, pour la lumière, à une différence de vitesse du rayon lumineux. Donc, dans l'effet Shapiro, en plus d'un parcours plus long du rayon lumineux lié à la courbure de l'espace, il y aurait un ralentissement de la vitesse du rayon lumineux. A partir de là, on peut se demander s'il n'y a pas aussi un effet inverse, accélération de la vitesse du rayon lumineux, à l'approche d'une masse importante. Si c'est bien le cas, on aurait bien une adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale, et on entre pour la physique dans un autre cadre conceptuel.
La vitesse de la lumière ralentit en effet dans un champ gravitationnel parce que la densité de l'éther est plus importante. C'est le champ gravitationnel qui contracte l'espace et augmente sa densité. Mais ça demande des éclaircissements car je n'ai jamais été sûr que le ralentissement correspondait à l'augmentation de la densité.
Dans le cadre d'une simultanéité absolue, une fois réfutée l'interprétation de Lorentz, il y aurait une adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale, et cet aspect des choses pourrait peut-être être mesuré. Dans l'affirmative, cela pourrait nous conduire à une approche complètement relationnelle de l'espace et du mouvement, avec une redéfinition possible des concepts initiaux de la physique.ABC a écrit : 28 août 2024, 21:28 En termes simples, il vous faut vous dégager d'une confusion entreCe type de distinction rentre dans le cadre des rapports entre la philosophie et la science. Là aussi, une culture est nécessaire pour limiter les risques de se tromper.
- physique : ce qui peut faire l'objet d'observations et peut donc faire l'objet de propostions réfutables
- métaphysique : ce qui n'est pas observable et dont l'existence n'est pas fortement soupçonnable (en raison de principes physiques largement validés) et ne peut pas (parfois pas encore) faire l'objet de propositions réfutables.
La vitesse de la lumière est isotrope par rapport à l'éther en l'absence de gravitation.Philippe de Bellescize a écrit : 28 août 2024, 22:50 Alors, en se plaçant dans le cadre d'une simultanéité absolue, la vitesse de la lumière elle est isotrope ou pas isotrope par rapport à l'éther ? Ensuite « la matière servant d'espace de référence » serait contractée par la présence d'une masse importante. Mais, sauf erreur de ma part, la relativité générale dit, que la présence d'une masse courbe l'espace, mais elle n'explique pas comment.
Dans une approche complètement relationnelle de l'espace, il faut, que des particules se repoussent, pour permettre à un certain espace de référence de s'étendre. On peut concevoir, que dans cet espace de référence, constitué par des particules se repoussant, la présence d'une masse importante aura tendance à le contracter localement (par la relation du corps de masse importante aux particules permettant à l'espace de s'étendre).
Il me semble, qu'en concevant les choses de cette manière, on sort de l'interprétation de Lorentz:
- tout d'abord la vitesse de la lumière n'est plus isotrope par rapport « au corps » jouant le rôle d'éther (espace de référence constitué par des particules se repoussant);
- ensuite, si le corps de masse importante contracte l'espace de référence, par le lien qu'il a aux particules se repoussant, il aura aussi probablement une relation au photon, modifiant, en sus de la contraction de l'espace de référence, sa trajectoire.
De ce fait, avec une approche relationnelle de l'espace, nous entrons dans un autre cadre conceptuel que l'approche de Lorentz.
Qu'en pensez vous ?
Mon approche philosophique tend à démontrer, pour des raisons qui seraient longues à exposer, que seule, une approche complètement relationnelle de l'espace, respecte l'analyse causale au plein sens du mot. Dans la recherche il faut savoir distinguer, comme des niveaux d'abstraction différents, l'aspect conceptuel, de l'aspect mathématique, de l'aspect opérationnel.
C'est par le respect de l'analyse causale, au plein sens du mot, que la philosophie aurait un certain rôle à jouer au niveau conceptuel. Il reste à préciser de quelle manière et à quelles conditions.