Non! Je ne suis pas d'accord! Le résultat: maintenant on a la psychose et la maladie.
Le fait, de la part des autorités, de cacher au public certaines informations justifie les appréhensions des consommateurs. Je me souviens avec quelle assurance les spécialistes affirmaient que cette maladie ne représentait aucun danger de transmission à l'homme. Ils auraient du simplement dire qu'ils ne le savaient pas ou que le danger leur apparaissait faible. On était alors devant un phénomène nouveau contrairement, par exemple, à celui du rayonnement électro-magnétique des lignes à haute tension que certains groupes tentent d'incriminer, sans succès, depuis des dizaines d'années.
Gael:«Il aurait été absurde, simplement sur la base d'une hypothèse, d'appliquer le principe de précaution auparavant, et de provoquer une catastrophe économique dans un secteur aussi important que celui de la viande bovine.»
Pour avoir voulu éviter un problème économique mineur à savoir, ne pas utiliser des déchets d'animaux pour nourrir le bétail, on se retrouve avec le problème majeur du refus des consommateurs d'acheter du boeuf. Comment ceux-ci peuvent-ils désormais faire confiance à des spécialistes qui les ont déjà leurrés? Ils doivent se forger une opinion en se fondant sur les demies vérités servies autant par les spécialistes et les politiciens que par les activistes.
André
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