Les médecins et autres chercheurs qui se sont spécialisés dans ces maladies par la force des choses et l'abondance de cas dans cette région. Aussi les adolescents qui y sont sensibilisés par des campagnes d'informations et qui apprennent que sans cas déclaré dans la famille, ils n'auront pas accès à cette information les concernant de près (il s'agit de leurs gènes).
Un tel dépistage a été fait il y a quelques décennies au Québec auprès de la communauté juive où plusieurs immigrants de l'europe de l'Est étaient porteurs de la maladie de «téssaks» (aucune idée de l'orthographe, j'y vais à l'oreille..), qui causait des mortalités infantiles de plus en plus nombreuses. En à peine quelques années la maladie a été complètement éliminée de cette communauté, le dépistage dorénavant désuet abandonné, et tout ça sans qu'on ait entendu parler d'assureurs aux aguets ou d'autres profiteurs de la situation.
Si c'est la confidentialité des dossier médicaux qui pose problème, je ne crois pas que ca soit insoluble, loin de là.
Quant au discours sur l'eugénisme pour décrier ce genre de lutte à mon avis légitime contre une maladie bien ciblée, est-ce que l'éradication de la variole par exemple ou toute la pharmacopée en général un coup parti ne sont pas elles aussi, même si plus indirectes, des formes d'eugénisme. Si le principe général est qu'«on doit laisser la nature faire son oeuvre», retournons vite à nos cavernes, ou à nos arbres.
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