« Je serais donc très surpris s'il s'avérait qu'il n'existe qu'un seul critère d'intelligence qui rendrait compte de tous les aspects de l'intelligence et qui permettrait de classer les gens à travers une échelle unique »
« Ce qui semble déterminer la réussite sociale de quelqu'un n'est pas tant la puissance de son intellect que sa capacité à communiquer avec les autres, à évaluer les situations sociales et émotionnelles, à contrôler ses émotions, à ne pas céder à la colère, à inhiber son agressivité, à émettre les signaux émotionnels appropriés »

Il y a quelques années, j'ai longuement interviewé un ancien collègue centrafricain ; on en a d'ailleurs fait un article pour le Québec sceptique. Ce collègue étudiait au doctorat en didactique des langues.

Si son champ d'étude ne relevait pas des sciences physiques, mon collègue était tout de même très carthésien et positiviste. Pourtant, malgré tout ce fond de rationalisme, il croyait au moins en partie au surnaturel – mais pas au point d'attribuer un pouvoir véritable au gri-gri, par exemple.

Le contraste entre son positivisme et sa croyance relative au surnaturelle avait une couleur singulière, et, ai-je cru comprendre, peut-être propre au continent africain. Si bien qu'en fin d'article, je fais une mise en garde contre l'ethnocentrisme positiviste...

Que pourrait-on donc dire, dans ce contexte, de « l'intelligence » de mon ancien collègue en regard de toute la présente discussion ?...

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