Vous pouvez dire que Bleu se trompe, c'est un jugement qui a du sens dans votre perspective propre. Dire qu'il ignore ce qu'est la psychanalyse, par contre, c'est assez culotté de votre part. Je commence à comprendre votre conception toute personnelle de ce que vous appelé "les émotions". Votre usage ne correspond pas du tout à la définition psychanalytique du terme, ni à aucune définition du terme qui ait cours en psychologie expérimentale.
Puisque vous parlez de psychanalyse, je vous rappel que lors de sa rencontre avec Einstein, Freud lui aurait déclaré : "Vous êtes bien chanceux d'appartenir à une spécialité où le premier venu ne se prend pas pour un génie ! " Il est vrai que nombreuses sont les personnes qui inventent des théories d'allure psychologique en empruntant des termes qu'elles ne comprennent pas et en l'absence d'une claire connaissance du contexte scientifique dont ces termes sont issus. Les Gatti qui se prennent pour des physiciens sont rares (d'après Lalonde & Grunberg, ce serait assez exclusif aux psychotiques). Les Gene qui se prennent pour des grands psycho… sont légions.
Je respecte votre droit de pensée par vous-même sur les questions qui vous plairont. Mais vous n'avez manifestement fait aucune étude sérieuse en psychologie ou en psychanalyse. Alors, venir dire à Bleu, à Jean-François ou à moi que nous n'avons pas compris les théories que nous avons fait l'effort d'étudier sérieusement, c'est pour le moins paradoxal.
À votre crédit je dois reconnaitre qu'un spécialiste peut se tromper à propos d'une théorie qu'il a beaucoup étudié. Ça arrive ! Montrez-nous donc, texte à l'appui, où est la divergence entre la définition de Bleu et la théorie psychanalytique ?
Si vous n'avez pas encore mesuré vos limites, cet exercice sera très instructif pour vous.
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