LE CONTEXTE
Même s'il s'agit d'une tire au flan de première, Langlois a raison sur le fond. Je ne désir pas discuter la question avec lui parce le dialogue avec ce monsieur est actuellement stérile. Je trouve cependant la question trop intéressante pour la limiter à l'affrontement niaiseux dans lequel S.L. nous conduit. J'aimerais reprendre la question avec ceux qui se sont toujours montré capables d'analyse et d'inventivité.
LE PROBLÈME
Je ne dis pas que nous avons une MISSION sur le Web. Comme pour la plupart de Forums, les habitués sont ici pour nous s'amuser en parlant de leurs préoccupations communes. Il n'y a même pas de représentant officiel des sceptiques du Québec qui écrive dans ces pages. Claudius et moi somme des auteurs de la revue S.Q., mais notre philosophie propre est loin d'être le reflet de l'organisation qui héberge ces pages. Je crois cependant que, malgré leurs différences, la plupart des acteurs sceptiques de ce forum partagent l'objectif modeste de semer l'esprit critique face au paranormal. Sur ce terrain, je ne trouve pas que notre réussite soit remarquable. Il y a quelque chose de défectueux dans nos (notre?) approches. Je ne sais pas ce que c'est, mais j'aimerais mettre vos cerveaux à contribution. Pour lancer la question, je propose un premier modèle.
Modèle UN:
Les acteurs sceptiques de ce forum sont partagés entre deux désirs contradictoires. Un premier désir, de nature pédagogique, les incite à recevoir poliment les non-sceptiques (NS), à analyser leur discourt pour trouver les erreurs (logique ou méthodologique) et ensuite les aider progressivement à identifier les failles.
Un deuxième désir, de nature plus humaine, incite les mêmes personnes à adopter un comportement moi pédagogique. Nous somme entouré par les zozotériques. Je ne sais pas pour vous, mais dans mon milieu c'est la foire aux croyances bisons. Rares sont les jours où je ne dois pas faire face à la connerie ou à ses conséquences pour la santé de mes malades. Impossible de raisonner mes collègues infirmières ou travailleuses sociales, qui reçoivent automatiquement mes doutes comme l'expression d'une aliénation, d'une fermeture d'esprit, d'un manque de sensibilité à … (Ai-je besoin de continuer ?) C'est très irritant de montrer à quelqu'un qu'il commet une erreur de logique de base et que cette personne reste aveugle à l'évidence. Aussi, je nourris de l'amertume. Oui, de l'amertume! Si je dois ménager mes collègues, mes tentes et les amies de ma femme par pure convivialité, je n'en nourris pas moins une juste irritation. Sur le forum, je n'ai pas à ménager qui que ce soit. Lorsque je rencontre l'entêtement à tenir des raisonnements illogiques, il est tentant régler mes comptes avec la connerie. Ça soulage bibi, mais ce n'est pas très payant au plan pédagogique.
Si je ne suis pas seul dans ces conditions, la limite de nos approches pourrait reposer sur cette dualité
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