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3/010/01 En ce qui concerne l'article de la revue science et vie d'octobre 2001 de Valérie GREFFOS sur les anomalies de température de transition de phase lors des changement d'état de la matière.
Lettre ouverte à Philippe CHOMAZ proposée sur le forum de la revue mensuelle "science et vie"
Physicien théoricien de la matière au GANIL (Grand Accélérateur National d'Ions Lourds ) à CAEN (France)
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Je sais que vous n'êtes pas responsable de l'interprétation qui a été faite de vos propos par Valérie GREFFOS, mais je pense qu'une explication dans l'intérêt des lecteurs sur le forum publié chaque mois dans la revue s'impose.
Ici, il n'est aucunement question de dire que les physiciens échafaudent une nouvelle thermodynamique mais uniquement de parfaire nos connaissances en thermodynamique sur les anomalies apparentes de tem éra ure lor de la transition de phase .
Je pense que vous êtes assez pédagogue pour redresser les erreurs impardonnables faites par V.G sans pour autant donner dans un charabia scientifique spécialisé incompréhensible pour le commun des mortels.
Ceci est votre devoir
Pour ma part, j'aurais une suggestion à faire sur le sujet et je vous demande d'avoir l'amabilité de me dire devant les lecteurs de "Science et Vie" si je me trompe, si ce que j'avance est une banalité pseudo-scientifique où si c'est une idée a laquelle pas grand monde n'a encore pensé.
Je pense que les idées simples appellent une réponse simple de la part de gens comme vous qui n'ont pas de temps a perdre.
Ma suggestion est la suivante:
Mon attention à été attirée par cet article car vous y dites : "les changements d'état lors de la transition de phase (pour des petits agrégats d'atomes) cachent une réelle avancée dans la compréhension de la matière."
Etant extrêmement intéressé par cela, je pense avoir une approche originale (car non conventionnelle) pour expliquer l'anomalie de température en question.
Selon moi, lors de la transition de phase, des interférences (ou turbulences) entre atomes (qui se réorganisent différemment) provoquent un piégeage occasionnel de certains atomes pour un tres court instant. Ceci de la même façon que les atomes piégés dans le condensat BEC dans l'expérience de Boulder utilisant six laser pour "figer" la mélasse optique dans l'expérience BEC décrite dans science et vie n°944.
La chute de température extrêmement brève (mais importante) serait selon moi la résultante de phénomènes quantiques qui figeraient une partie non négligeable d'atomes a cause des interférences et des coalisions de ceux ci entre eux alors qu'ils se réorganisent pour se reconstituer constituer sous un état nouveau diffèrent .
L'implication de ces éléments nouveaux est primordiale pour la connaissance de la matière. Ceci donne une idée de la fulgurante des modifications qui peuvent se faire au niveau quantique. Des milliards de degrés peuvent varier en des milliardièmes de seconde (ceci au niveau atomique)
Je pourrais aller plus avant dans mes "divagations" mais je ne le ferai que si votre appréciation sur ce travail de réflexion est positive. Ceci est en bonne cohérence avec la decoherence quantique ; sujet extrêmement sensible et peu fédérateur.
Dans l'attente de votre appréciation de cette suggestion, soyez assuré Monsieur CHOMAZ de ma sincère considération
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