Je ne vois pas de contradiction là-dedans moi non plus. Même, si cela peut te rassurer, il y a certainement un nombre non négligeable de Sceptiques en règle qui aiment goûter l'imaginaire fantastique ou science-fictionnesque : Laurent Lafleur, un ancien président des Sceptiques et artiste-peintre, aime bien, sauf erreur de ma part, les paysages de type fantastique ; mon bon ami Mac Duff, comme vous on l'aura remarqué par ses interventions à ce forum, est un gros mangeur de films fantastiques et de science-fiction ; et j'ai moi-même déjà commis, il y a longtemps, quelques petites fictions pour la revue Solaris...

En fait, cela ramène la sempiternelle confusion entre connaissance et croyance : un sceptique dit modéré, pragmatique ou autre, ne voudra jamais empêcher qui que ce soit de croire à ce qu'il veut, mais il tirera la sonnette d'alarme si quelqu'un cherche à imposer (à des fins mercantiles par exemple) cette croyance comme étant une connaissance démontrée scientifiquement. Toute la nuance est là.

J'aime donc mieux croire qu'il y a eu simplification dans la façon dont les propos de Coulombe ont été rapportés.

Ch. Bertrand

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