En ce sens, ils n'ont pas trop intérêt à ce que l'éducation développe trop d'esprit critique au sein de la population, ni que celle-ci n'aquière des qualifications qui leur semble inutile dans une perspective de croissance économique. Ils ont tout intérêt par contre à promouvoir des "modèles" intégratifs bien vides mais bien visibles tels que les sportifs (promotion de la dévotion à l'équipe, goût du sacrifice, absence d'interrogation sur les motifs et l'utilité de l'entreprise ...). La situation actuelle de l'enseignement dans les écoles publiques (leurs rejetons pouvant par définition s'offrir un meilleur niveau) les satisfait donc parfaitement car elle répond à ces objectifs. Comme l'a souligné Bill, ne restent dans un pareil système que ceux qui ne peuvent faire autrement et/ou ont la "vocation", laquelle n'est nullement garante de la qualité de l'enseignement qu'ils dispensent.
Les récriminations anti-profs d'Omer (d'alors) sont typiques de l'absence de réflexion sur le fond du problème - il/elle se contente de taper sur une des catégories victimes du système ...
*Bien résumé par "The first goal and primary function of the U.S. public school is not to educate good people, but good citizens. It is the function which we call in enemy nations "state indoctrination." (Jonathan Kozol)", soit "Le but et la fonction premiers des écoles publiques des USA n'est pas de former de bonnes personnes, mais de bons citoyens. Il s'agit de la fonction que nous qualifions chez nos ennemis "d'endoctrinement d'état".
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