En 1989, un groupe de travail formé par la CPMQ concluait que l'homéopathie pouvait être au mieux considérée comme une optimisation de l'effet placebo18.
Les homéopathes n'aiment pas voir leur thérapeutique classée au côté de la "poudre de perlimpinpin". Face à ces "accusations", le Syndicat professionnel des homéopathes du Québec réplique en soulignant que les nourrissons et les animaux sont soignés efficacement par l'homéopathie et que, dans leurs cas, on ne peut parler de placebo17.
"Argument de dupe !" répondent les chercheurs avisés qui remarquent que les maladies des enfants et des animaux soignées par l'homéopathie sont celles qui ont le plus haut taux de guérison spontanée. Par exemple, une otite soignée avec l'homéopathie guérit en 5 jours, tandis qu'une otite qui n'est pas soignée guérit en 5 jours elle aussi. Quant aux animaux prétendument guéris par l'homéopathie, une revue exhaustive de la littérature scientifique a montré qu'aucune preuve sérieuse n'avait encore été publiée. Les homéopathes ne feraient que récolter les lauriers de guérisons que la nature réalise sans leur concours8.
|