De quoi tu parle?
JF: "Cela dit, critiquer la neurologie n'est pas un argement en faveur de la psychanalyse."
Je ne critiquais pas la neurologie mais je trouvais que Gaël prenait Bettelheim de haut comme si le mistère de l'autisme avait été résolu alors que nous n'avons pas encore beaucoups de certitudes à propos de l'autisme.
JF: "Ca, ça resssemble à de l'appel à l'autorité. Il existe, pour moi au moins, une grande différence entre ce que quelqu'un dit et fait effectivement".
En effet, les "faits" sont toujours des arguments massus qui font autorité. On accuse Freud d'imposture. Allons voir au juste ce qu'il disait à propos de sa "science".
JF: "Même si Freud disait faire de la science (et, dans le cas de la psychanalyse,il ne l'affirmait pas péremptoirement), il n'en faisait pas vraiment."
Ce que Freud appelait science n'est pas ce que toi tu appel science. Les notions d'épistémologie au siècle dernier n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. C'est la raison pour laquelle je citais une mise en garde de Freud à propos du caractère provisoire de sa théorie.
JF: "L'imposture est de passer la psychanalyse pour une science. Elle n'a aucune méthode solide d'observation et de ré-ajustement de ses théories.
Erreur, la psychanalyse n'a pas arrêter d'évoluer du temps de Freud et même après. À mesure que les erreurs sont trouvé, elles sont corrigé. Les méthodes d'observation ne sont pas "solide" mais il y a des réajustement. Je te parlais de Kernberg justement à ce propos.
JF: "Dogmatique, elle ne tient que sur la base des sacro-saints textes freudiens pris avec un esprit critique "inhibé" (pour dire le moins)."
Comparativement à d'autres secteurs de la recherche, la psychanalyse est plus concervatrice. Elle évolue moins vite et les arguments d'autorité y tiennent une plus grande place. Peu d'auteurs se risqueraient à contredire de frond les textes Freudiens (mais chacun est heureux de montré qu'il a découvert des aspects d'un problèmes négligé par ses prédécéseurs). Ces caractéristiques sont la conséquences de ses méthodes de recherches plus subjective. Lorsque des méthodes de recherches objectives sont accepter par une communauté de chercheurs, les conditions de vérification et de falcification sont claires. Lorsque la méthode est plus subjective, la crédibilité de l'observateur prend beaucoup plus d'importance. Les psychanalystes ayant convenu d'étudier les phénomèmes de contiguité sémantique (on y revient), ils doivent renoncer au confort de l'objectivité et du mathématisable. Ils doivent également renoncer à se considérer comme des scientifiques dans l'entendement moderne. Mais les faits demeurent le critère premier. Il n'y a pas de dogmatisme aux sens du dictionnaire.
JF: "Pour le délire, on peut dire que les interprétations freudiennes le sont grandement: trouver une valeur de refoulement sexuel (principalement) à tous nos actes est faire passer la vision des choses d'un obsédé au rang de valeur universelle".
J'ai souvent entendu cette critque à propos du pensexualisme de Freud, mais je n'en ai jamais trouvé le fondement dans les textes freudiens. Peut-être avez vous des exemples? En psychiatrtie, le délire c'est de percevoir des choses que les autres ne perecoivent pas. Qui délire ici?
JF: "D'autre part, si la seule valeur que vous semblez reconnaitre à cette discipline part d'un concept obscur, entièrement réthorique et difficile à traduire, vous avouerez facilement que ce n'est pas grand chose. La psychologie expérimentale à donné de bien meilleurs résultats que la psychanalyse.
Un concepte peut être difficile à expliquer et avoir quand même beaucoup d'importance. En ce qui regarde la psychologie expériementale et de ses fameux résultats j'avoue avoir passé 6 ans à l'université sans avoir jamais été frappé par les résultats dont vous me parler. De quoi parlé vous d'ailleurs? Avez-vous des exemples?
JF: "Si elle ne possède pas de moyen de contrôle sur la validité de ce qui ressort des cas, elle laisse la place au délire (léger ou non) de l'imposteur qui se présente comme un scientifique."
L'absence de mesures de vérification objective est en effets une porte ouverte à n'importe quel abus. Le délir pourait même y être posible si le chercheur était délirant. C'est tous le problème de la valeur de la psychanalyse comme science. C'est la raison qui fait que nous ne pouvons la considérere comme science. Il y a des mexicains schizophrènes mais tous les mexicains ne le sont pas.
JF: "En ce qui concerne votre paris, il est biaisé à la manière des demandes des pseudoscientifiques: le fardeau de la preuve ne repose pas sur ceux qui affirment (les psychanalystes) mais sur l'interprétation de textes qu'ils ont écrits sans preuve.
Le fardeau de la preuve oui, mais formuler une hypothèse à partir d'observations clinique est tout à fait acceptables. Que la preuve vienne ensuite d'ailleurs n'a aucune importance. Piaget n'a jamais fait plus. Mais peut-être que l'épistémologie génétique de Piaget est également un délir dogmatique pour vous?
JF: "C'est futile, si les psychanalystes n'ont pas prouvés leur dires, je considère que les découvertes ultérieures ne sont pas basées sur les principes psychanalytiques (même si elles ressemblent à certaines théories ou conclusions psychanalytiques) mais sur les principes de la discipline qui montre la découverte. De trouver des "preuves" de la valeur de théories psychanalytiques dans des découvertes d'autres disciplines ne fait que souligner la stérilité méthodologique (et théorique, par extension) de la psychanalyse.
Les psychanalystes se définicent par une méthode de recherche clinique qui leur ai propre. Faire autrement ce n'est plus être psychanalystes, c'est être autre chose.
Par ailleurs, mon pari visait votre affirmation à l'effet que des preuves contre la psychanalyse avaient été trouvé mais jamais de preuves pour. Je voulais simplement vous montrer que vous étiez dans l'erreur sur ce point. Je constate que mes publications ne vous intéressenet pas beaucoups. Je me payerais donc moi-même une bière au prochain souper sceptique. :)
Georges-André
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