Pour le PCL-R, je suis plus mal à l'aise. Écoute, c'est toi le prof d'université. Tu gagne ta vie à lire et à digérer ce que tu lis. Je te fais confiance sur le fond de la critique du PCL-R. Malheureusement, j'ai suivi ton conseil et tous les extraits sur lesquels je suis tombé disaient comme moi:
Je suis aller à:
http://www.sgc.gc.ca/fpub/corr/f199907/f199907.htm
"Des progrès considérables ont également été réalisés dans l'évaluation du risque que présentent les délinquants sexuels et ceux qui souffrent de troubles mentaux. (…)L'échelle de psychopathie révisée (PCL-R) est devenue l'instrument standard pour le diagnostic d'une psychopathie. Elle a aussi donné des résultats impressionnants pour ce qui est de la validité des prévisions de comportement violent.
Source : Bonta, J. and Cormier, R.B. (1999). Corrections research in Canada: Impressive progress and promising prospects, Canadian Journal of Criminology / Revue canadienne de criminologie, 41, 235-247. "
Aussi:
http://www.csc-scc.gc.ca/text/pblct/forum/e052/f052h.shtml
" La liste type de psychopathie (révisée) (PCL-R)(8) est également en train de s'imposer à fin de prévision de la récidive(9). Plus encore, la PCL-R, et plus précisément le facteur i de cette liste (le mépris le plus complet d'autrui) semble être un facteur de prédiction de la récidive violente plus précis que les antécédents de violence, éventuellement parce qu'il se fonde à la fois sur des données cliniques et sur des données de base(10).
(…)
Un échantillon de 81 délinquants sous juridiction fédérale de sexe masculin a fait l'objet d'un suivi pendant 29,7 mois en moyenne, avec un maximum de 67 mois. Le score moyen (absolu) qu'ils avaient obtenu au PCL-R se chiffrait à 22,1, avec une déviation standard de 6,7. On entendait par psychopathes (P) les délinquants ayant obtenu au PCL-R un score total de 30 et plus (n=10), par non-psychopathes (NP) ceux dont le score au PCL-R était inférieur à 17 (n=5 1) et par groupe mixte (M) tous les autres délinquants, c'est-à-dire ceux ayant obtenu un score entre 17 et 29 (n=20).
Le taux de récidive générale de l'échantillon se chiffrait à 57 p. 100, soit 80 p. 100 chez les P, 59 p. 100 chez les M et 40p. 100 chez les NP. Le taux de récidive violente se situait à 10 p. 100 pour tout l'échantillon et à 25 p. 100 chez les P, 8 p. 100 chez les M et zéro chez les NP. Les taux de récidive générale et violente, établis en fonction des scores obtenus au PCL-R, sont illustrés à la figure 1, qui permet de constater que le taux de récidive augmente plus le score obtenu au PCL-R est élevé (...)
(8)Hare, (R.D.) Manual for the Revised Psychopathy Checklist, Ontario, Multi-Health Systems, Inc., 1991.
(9)Harris (G.T.), Rice (M.E.) et cormier (C.A.), «Psychopathy and Violent Recidivism», Law and Human Behavior, 15, 1991, p. 625-637. Voir aussi Hart (£D.), Kropp (P.R.) et Hare (R.D.), «Performance of Male Psychopaths Following Conditional Release From Prison», Journal of Consulting and Clinical Psychology, 56, 1988, p. 227-232. Et voir Serin (R.C.), Peters (R. DeV.) et Barbaree (H.E.), «Predictors of Psychopathy and Release Outcome in a Criminal Population», Psychological Assessment: A Journal of Consulting and Clinical Psychology, 2, 1990, p. 419-422. Et voir Serin (R. C.), «Violent Recidivism in Criminal Psychopaths», Law and Human Behavior, en cours d'impression.
(10)Serin, «Violent Recidivism in Criminal Psychopaths»."
Je n'ai pas tout lu. Je suis peut-être tombé sur les mauvais extraits... Il me semble pourtant que ceux que j'ai lus disaient la même chose que moi.
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