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Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re5:DSM & PCL-R


Re: Re:Re:Re:Re:Re:Re:Re5:un Psychologue = un curé? -- -- Stéphane
Posted by Bill , Mar 27,2002,16:11 Index  Forum

Je ne conteste pas la critique de base. Le DSM n'est pas une grille scientifique au sens stricte du terme. Ce n'est pas possible de développer une semblable grille dans l'état actuel de la recherche. Je voulais simplement nuancer ta position en fonction des enjeux cliniques.

Pour le PCL-R, je suis plus mal à l'aise. Écoute, c'est toi le prof d'université. Tu gagne ta vie à lire et à digérer ce que tu lis. Je te fais confiance sur le fond de la critique du PCL-R. Malheureusement, j'ai suivi ton conseil et tous les extraits sur lesquels je suis tombé disaient comme moi:

Je suis aller à:

http://www.sgc.gc.ca/fpub/corr/f199907/f199907.htm


"Des progrès considérables ont également été réalisés dans l'évaluation du risque que présentent les délinquants sexuels et ceux qui souffrent de troubles mentaux. (…)L'échelle de psychopathie révisée (PCL-R) est devenue l'instrument standard pour le diagnostic d'une psychopathie. Elle a aussi donné des résultats impressionnants pour ce qui est de la validité des prévisions de comportement violent.

Source : Bonta, J. and Cormier, R.B. (1999). Corrections research in Canada: Impressive progress and promising prospects, Canadian Journal of Criminology / Revue canadienne de criminologie, 41, 235-247. "

Aussi:
http://www.csc-scc.gc.ca/text/pblct/forum/e052/f052h.shtml

" La liste type de psychopathie (révisée) (PCL-R)(8) est également en train de s'imposer à fin de prévision de la récidive(9). Plus encore, la PCL-R, et plus précisément le facteur i de cette liste (le mépris le plus complet d'autrui) semble être un facteur de prédiction de la récidive violente plus précis que les antécédents de violence, éventuellement parce qu'il se fonde à la fois sur des données cliniques et sur des données de base(10).
(…)
Un échantillon de 81 délinquants sous juridiction fédérale de sexe masculin a fait l'objet d'un suivi pendant 29,7 mois en moyenne, avec un maximum de 67 mois. Le score moyen (absolu) qu'ils avaient obtenu au PCL-R se chiffrait à 22,1, avec une déviation standard de 6,7. On entendait par psychopathes (P) les délinquants ayant obtenu au PCL-R un score total de 30 et plus (n=10), par non-psychopathes (NP) ceux dont le score au PCL-R était inférieur à 17 (n=5 1) et par groupe mixte (M) tous les autres délinquants, c'est-à-dire ceux ayant obtenu un score entre 17 et 29 (n=20).

Le taux de récidive générale de l'échantillon se chiffrait à 57 p. 100, soit 80 p. 100 chez les P, 59 p. 100 chez les M et 40p. 100 chez les NP. Le taux de récidive violente se situait à 10 p. 100 pour tout l'échantillon et à 25 p. 100 chez les P, 8 p. 100 chez les M et zéro chez les NP. Les taux de récidive générale et violente, établis en fonction des scores obtenus au PCL-R, sont illustrés à la figure 1, qui permet de constater que le taux de récidive augmente plus le score obtenu au PCL-R est élevé (...)


(8)Hare, (R.D.) Manual for the Revised Psychopathy Checklist, Ontario, Multi-Health Systems, Inc., 1991.
(9)Harris (G.T.), Rice (M.E.) et cormier (C.A.), «Psychopathy and Violent Recidivism», Law and Human Behavior, 15, 1991, p. 625-637. Voir aussi Hart (£D.), Kropp (P.R.) et Hare (R.D.), «Performance of Male Psychopaths Following Conditional Release From Prison», Journal of Consulting and Clinical Psychology, 56, 1988, p. 227-232. Et voir Serin (R.C.), Peters (R. DeV.) et Barbaree (H.E.), «Predictors of Psychopathy and Release Outcome in a Criminal Population», Psychological Assessment: A Journal of Consulting and Clinical Psychology, 2, 1990, p. 419-422. Et voir Serin (R. C.), «Violent Recidivism in Criminal Psychopaths», Law and Human Behavior, en cours d'impression.
(10)Serin, «Violent Recidivism in Criminal Psychopaths»."

Je n'ai pas tout lu. Je suis peut-être tombé sur les mauvais extraits... Il me semble pourtant que ceux que j'ai lus disaient la même chose que moi.



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