Stéfane: «Certes, certains écrits et certaines auteures tombent dans cette catégorie et sont désignées "féministes": surtout par ceux qui tentent de discréditer tout effort de changement. Si ceci est le seul discours «féministe» avec lequel vous êtes familier il faut vous traîner à une bibliothèque d'urgence, mon vieux.»
Votre erreur est typique. Vous inventé une distinction entre féministes radicales et féministes modérées. Certes, il y a des personnes plus militantes et engagées émotivement. Par ailleurs, tous les discours féministes ne sont pas identiques. Il y a cependant un tronc commun entre les discours les plus radicaux et ceux les plus modérés : L'HOMME EST FONDAMENTALEMENT...
Vous faite également la seconde erreur qui consiste à taxer de machisme toute personne ose qui critiquer la secte sacrée des féministes.
Stéphane: «Si ceci est le seul discours «féministe» avec lequel vous êtes familier il fautvous traîner à une bibliothèque d'urgence, mon vieux.»
Ma bibliothèque sur la question est fort bien remplie. Je vous mets d'ailleurs au défi de me télécharger un texte féministe qui ne défend pas l'idée prévalente dont je vous parle.
Stéphane:«2) valeurs féminines v. masculines. Ceci est de la frime, du culturel construit précisément par la partie de la population ayant le plus fort ascendant sur la culture depuis des siècles, cad les hommes. Il faudrait éviter d'appuyer une rhétorique naturaliste/déterministe sur du fluide comme ça.»
Thèse de Jean-François en effet très contestable. Une valeur est par définition culturelle. je vous donne 10/10.
Stéfane: «3) Le pouvoir des femmes/discrimination contre les hommes. C'est en effet un discours qu'on entend de plus en plus, surtout aux E-U, et qui est essentiellement le même au niveau de l'«affirmative action» là-bas. Moi il me semble qu'on exagère astronomiquement le cheminement fait par les femmes (ou les noirs) jusqu'ici. Évidemment, c'est toujours le changement qui attire l'attention, plutôt que ce qui reste pareil. Le changement, ça menace le confort. Et pourtant, un caillou dans la chaussure agace le marcheur au plus haut point mais sans vraiment changer sa destination.
...
... À votre avis, est-ce que les annonces publicitaires que vous mentionnez sont produites, écrites et réalisées par des «féministes», ou même des femmes, pour le compte de corporations dirigées par des féministes? Non? Alors, qui décide du contenu? N'est-ce pas là le vrai pouvoir?»
Il y a l'exemple que je donnais plus haut des féministes qui obtiennent le changement unilatéral, rétroactif et universel de tous les contrats de mariages au Québec. Nomme-moi une autre loi rétroactive promulguée au Québec ces 50 dernières années ? Si c'est pas le pouvoir ça monsieur… Je remarque d'ailleurs que vous n'en parlez pas.
Mais j'aime aussi beaucoup votre exemple. A le pouvoir, celui ou celle qui décide. Si les vendeurs croient qu'il ne faut pas froisser l'idéologie féministe, c'est parce que cette idéologie est dominante. C'est parce que cette idéologie détermine le choix des consommateurs. C'est parce que cette idéologie est au pouvoir.
|