La première objection, l’imprécision du diagnostic, est fausse. Je pense l’avoir montré assez clairement en appliquant le diagnostic de ma femme aux autres femmes de mon entourage. Résultat : aucune d’entre elles ne colle au diagnostic, seule la sœur de ma femme s’en approche. Je vous rappelle que Florence prétend que ce diagnostic est suffisamment vague pour l’attribuer à la plupart des personnes (peut être parce que ce diagnostic lui va très bien, allez savoir ?).
La deuxième objection, le fait que le docteur aurait eu les renseignements par une tierce personne (notamment la connaissance qui nous a mis en relation avec lui) est également fausse puisque cette personne ne connaît pas assez ma femme pour donner des renseignements aussi précis. Je répète que nous l’avons vu 3 ou 4 fois durant quelques minutes ou nous avons échangé des propos assez banals. Essayez de noter quelques connaissances (non intimes) avec mon système de notation et vous mesurerez les difficultés pour y parvenir.
La troisième objection, le fait que le docteur nous ai soutiré les renseignements, est totalement absurde puisque nous l’avons écouté sans rien dire. A moins qu’il possède des pouvoirs parapsychologiques mais je doute que vous envisagiez cette hypothèse. Ou alors, peut être nous aurait-il hypnotisé sans que nous nous en rendions compte ? -)
La quatrième objection, le « renforcement positif » je croie, est absurde. Je connais suffisamment ma femme et elle me connais suffisamment (j’ai déjà expliqué que ce que nous nous reprochions l’un à l’autre avant les consultations est ressorti lors du diagnostic).
La cinquième objection, la mémoire sélective, est fausse car, dans ce genre d’expérience, j’ai plutôt tendance à me concentrer sur ce qui ne colle pas. Par exemple, la tendance à trop me faire du souci pour mes proches (pour mon diagnostic) m’a tout de suite surprise. Finalement, après réflexion, cela m’a moins surpris (je verrais bien là un exemple de « renforcement positif » de Florence ?).
La seule hypothèse valable et raisonnable que je vois est celle de l’analyse d’urines. Que proposez-vous d’autre ? Sinon, ou est la fraude ? Je ne vois pas en quoi l’hypothèse de l’analyse d’urine vous dérange tant que cela. La santé psychologique d’un individu agit sur sa santé physique, n’est-ce pas ? N’y-a t’il pas un moyen dans ce cas de déceler les problèmes psychologiques à travers les problèmes physiques ? A moins que votre vision naïvement matérialiste du monde ne vous aveugle à ce point. Florence a écrit récemment que si l’on pouvait déceler les problèmes psychologiques en analysant les urines, cela se saurais ? Comme si la science actuelle savait tout de la question. La médecine serait-elle arrivée à son sommet ? Permettez moi d’en douter.
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