Au contraire, vous parlez d’organismes ou de code génétique imaginaire, non connus dans la nature actuelle donc : surnaturel. Votre « théorie » vous pousse constamment à vivre dans l’imaginaire.
« La faille dans votre raisonnement - qui le fait un peu tourner en rond - est que vous voulez que le code soit présent dès le départ. »
Euh, ... la faille est de votre côté ; le « code » comme vous l’appelez, sert à reproduire successivement la *même* séquence d’acides aminées. Si on accepte qu’un protéinoide (dont la séquence est aléatoire) puisse se former sous des conditions précises, on ne peut accepter que la même séquence se reproduise plusieurs fois dans la même « soupe moléculaire ». Or, on sait qu’une seule séquence précise induit la propriété chimique X. Cette propriété chimique doit être celle qui permet la synthèse de nucléotides. Ces nucléotides, à leur tour, doivent contenir les gènes qui indiqueront *la bonne séquence* d’acides aminées pour la synthèse de la protéine X et plus encore, ils devront contenir les gènes qui induiront la synthèse des enzymes qui catalysent la synthèse de protéines. Ce système est irréductible. Si une seule des conditions (ou parties) n’y est pas, la fonction n’est pas accomplie.
Continuez à vous débattre comme un poisson dans l’eau ; vous vous fatiguez pour rien, les biologistes eux-mêmes admettront que les parties ont dues « être là » au même moment, au même endroit. Ce qui pointe directement vers la théorie créationniste.
Mais revenons un peu sur Terre et rappelons nous qu’il n’existe pas d’organisme vivant plus simple que la bactérie dont les plus simples ont un code génétique de plusieurs centaines de milliers de paires de bases, des milliers de ribosomes, une membrane complexe, … Cette complexité écrasante pointe vers une cause intelligente à moins, bien sûr, que vous soyez encore au temps de la génération spontanée.
« Bref, quand dans vingt ans vous serez encore réduit à trouver des trous plus minuscules et lointains, la démarche scientifique aura, elle, permis la découverte d'explications plausibles. »
Belle phrase-clé ! C’est exactement le contraire qui se produit. Plus on en découvre sur les microorganismes, plus on voit une discontinuité claire entre eux (procaryote/eucaryote). De plus, on comprend de plus en plus que les fonctions biochimiques impliquent un grand nombre de conditions précises et un nombre minimal de biomolécule dont le rôle de chacun est vital. Autre point : on découvre que la nature ne tend pas vers un « état organisé » (sauf pour la matière organique). Tous ces faits n’impliquent aucune spéculation et ils vérifient les prédictions de la création, que ça vous plaise ou non, que vous me radotiez vos insultes habituelles ou non.
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