Comme je le disais dans mon post précédent, j'ai de la difficulté à savoir quand on doit intervenir pour une organisation composée d'adultes consentants.
Pour ce qui est des enfants, je crois que c'est beaucoup moins difficile à décider. Ils ne sont pas majeurs, donc (plus) influençables. Ils ont droit d'avoir une éducation qui leur donne le plus d'opportunités, de possibilité, de choix possibles.
Une éducation est toujours tendancieuse et jamais parfaite. N'étant pas capable de déterminer un système de valeurs absolu, qu'est-ce qui nous dit que notre système d'éducation est mieux que celui produit par un quelconque groupe sectaire ? Ultimement rien. Cependant, avec les avancées de la psychiatrie et de la psychologie, on a pu déterminer que certaines expériences conditionnent des traumatismes chez l'enfant et peuvent favoriser l'apparition de psychoses à plus ou moins long terme. Ne devrions-nous pas, par conséquent, nous arranger pour essayer d'inculquer une éducation ayant le plus de chance de ne pas faire développer de psychoses chez l'enfant ?
Est-ce que l'absence des parents, d'amour de la mère, a plus de chance de causer des psychoses chez l'enfant que le laisser être éduqué à l'intérieur d'une secte ? Je ne connais pas le sujet et si vous en savez plus, j'aimerais le savoir.
À défaut de savoir la bonne chose, peut-être la solution réside-t-elle à montrer le plus de points de vue possibles. Ainsi, l'étudiant peut faire un choix.
Ça semble être le cas chez nous. Comme vous le mentionnez, ce n'est pas le cas partout et nous sommes bien chanceux (du moins, je le crois) de bénéficier d'un tel genre de système d'éducation (quoiqu'on semble vouloir de plus en plus unidimensionnaliser l'éducation ici au Québec en éliminant au collège les cours jugés "non-rentables" (sic) comme la philosophie, la géologie, etc.).
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