Vous vous demandez quand la société doit intervenir. La frontière optimale me paraît malaisée à définir. Mettre du discret dans du continu a toujours été mon point faible.
S'il y a des enfants en cause, par exemple, il y a plein de cas de figure.
Bien sûr, s'il y a des mauvais traitement abominables, alors, secte ou pas, c'est un cas de police. Mais si le mauvais traitement est essentiellement psychologique (par exemple, aculturisant ou asocialisant), la frontière est totchée entre c'est OK ou pas.
Un enfant appartient-t-il plus à ses parents qu'à la société? Il devrait ne s'appartenir qu'à lui-même mais, surtout s'il est bébé, il n'a pas grand chose à dire là-dessus. C'est aux grands de décider.
Au moins, chez nous, la scolarisation des enfants est obligatoire. Ça minimise beaucoup les dégâts. Les enfants apprennent au moins à écrire et à compter, et à quoi ressemble la planète où ils vivent. Je me demande s'il y a beaucoup de cas où des sectes parviennent à s'accaparer complètement de l'éducation de leurs jeunes.
Là encore, il y a certainement plein de cas borderline.
Je ne vois pas comment faire autrement que traiter ça au cas par cas. En espérant que les cas les plus heavys ne passeront pas inaperçus.
Et, bien sûr, dans plein de pays miséreux, le portrait est beaucoup moins rose que chez-nous.
Denis
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