Cette analogie ne fonctionne pas. Dans le premier cas vous n'avez pas une corrélation, mais bien une causation, alors que dans le second cas il y a de toute évidence une troisième variable (la température). Le simple fait est que l'expérience du rouge dont vous parlez c'est tout bonnement le fonctionnement du cerveau vu de l'«intérieur». Vu de l'«intérieur», vous n'êtes même pas en mesure de décrire la forme générale de votre cerveau (en fait, l'existence même de n'importe lequel de vos organes internes est impossible à déterminer de la sorte). Pas étonnant, alors, que vous interprétiez vos expériences indépendemment de la réalité neuronale. Ça ne suffit pas pour échafauder une théorie scientifique de l'expérience subjective.
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