D'autre part, il ne faut pas confondre une décision de justice avec une preuve formelle de vérité: le tribunal a jugé que Houellbeck n'avait pas commis, au sens de la loi, les infractions que lui reprochaient les musulmans et les associations qui se plaignaient (à savoir surtout l'incitation à la discrimination religieuse et raciale), ce qui relève de sa juridiction. Il n'est pas par contre qualifié pour déterminer s'il est vrai ou faux que les propos en questions sont vrais ou de nature à causer un tort à toute une communauté. On peut, au sens strict, douter de ce que des propos stigmatisant, surtout dans le contexte actuel, toute une religion et ses adhérents, soient de nature à conforter la paix sociale ;-)
Si Houellbeck (et Fallaci) s'était contenté de s'en prendre à l'interprétation et l'utilisation de l'islam par une minorité genre Ramadan et bien sûr Ben Laden, je ne verrais aucune objection (il y a belle lurette que je peste contre l'hypocrisie fondamentale d'un Ramadan et de tout un tas de ses collègues, réfugiés "politiques" qui se plaignent des persécutions chez eux mais abusent de la liberté d'expression pour répandre un agenda politico-religieux particulièrement imbécile, haineux, discriminatoire et surtout expression de leurs petites frustrations personnelles).
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