Iosu a écrit:
>Pour Claude .... Tu as dit ...”mon coeur et mon expérience m'ont déjà >démontré la dualité ». C’est fantastique , ne le dit pas pour le coeur >(il n’est pas très fiable), mais ton expérience es important ...tu >veus parler de cela ?

VieuxJules répond:
Tout le dilemme se situe dans l'énoncé de ta question. Le coeur n'est pas très fiable, mais l'expérience n'en est pas dissociable. Bien sûr, dans un forum comme celui-ci, on attend des faits surnaturels pour pouvoir tomber à bras raccourcis sur le pauvre hère qui ose les avancer. Je ne m'intéresse pas tellement à la phénoménologie surnaturelle, qui sert tout juste à impressionner les crédules. Par exemple, j'ai déjà fait bouger des objets à distance (très petits objets) ... non! pas la camisole! ... mais pour moi, cela n'est pas une preuve de l'existence de l'esprit, à la limite, un cerveau bien entraîné pourrait l'accomplir. Donc, je ne me suis pas intéressé à ce type de phénomène.

Non, je parle plutôt du voyage de l'âme. Et où voyage cet âme, ... à l'intérieur. Donc je ne parle pas non plus de voyage astral pour aller voir, outre atlantique, ce que fait tante Jeanne (ou plus intéressant, le bureau ovale de la Maison Blanche voir Bill fumer un cigare avec Monica).

Et voilà où le bât blesse, là où mes petits copains de l'association qui a la gentillesse de nous permettre de converser, vont se désintéresser, le voyage de l'âme, c'est personnel. On peut raconter, mais on ne peut rien prouver, car ce n'est pas du domaine du phénomène. Ah, on peut certainement mesurer le niveau des ondes alpha d'une personne en méditation profonde, mais on ne peut mesurer son expérience, l'intérieur de la boîte noire est inaccessible. Si je te dis que j'ai rencontré des consciences, lors de ces voyages, que j'ai vu des personnes, des symboles, que j'ai entendu des voix, et bien tu ne peux rien faire avec ça à moins de l'expérimenter toi-même, où en me faisant interner pour schyzophrénie.

Dans ce domaine, il y a toujours deux types d'expérience qui se distinguent facilement l'une de l'autre, il y a l'illusion (une histoire qu'on se raconte et qu'on finit par croire), puis il y a l'expérience (où on est conscient, sans être maître de la situation, le tout généralement accompagné d'extase).

Je demeure quand même sceptique. Je doute de l'explication scientifico-matérielle, car elle peut nous faire échapper, par bêtise, tout un pan de l'expérience humaine plein de richesses, mais, du même souffle, je me méfie de l'expérience mystique (c'est le vrai terme à utiliser en ces circonstances) car elle peut nous entraîner dans des sentiers où notre ego veut prendre son pied et où l'illusion apparaît alors inévitablement.

Salutations
claude

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