Pas du tout! Premièrement, si vous connaissiez notre revue vous auriez appris que nous avons critiqué des croyances provenant de différentes parties de la terre. Je pense, entre autres, à l'acupuncture et aux guérisseurs Philippins. Deuxièmement, contrairement à nos confrères Français, les sceptiques du Québec ont fait le choix de ne pas critiquer publiquement l'expérience religieuse. Ceux des sceptiques qui le font, s'y inscrivent à titre personnel. Or, vos moines Tibétains sont des bouddhistes et c'est dans ce contexte qu'ils entretiennent des croyances diverses.
Taon: ««Chez les blancs bénis par la rationnalité, il ne faudrait pas tolérer l'irrationalité mais chez les autres, c'est pas grave, c'est de la culture? Serait-ce que les occidentaux démontrent "scientifiquement" que les trucs des autres ne sont que passe-passe pour se convaincre de la supériorité de la culture blanche mais qu'ils n'aient même pas le courage d'allez leur "dire en pleine face"? La culture scientifique, tenante du rationnalisme et seule valable, les autres n'étants que sous-cultures dérivés de l'irrationel? (Heil! Mein Fuhrer! Fur mein land ich krieg!)»»
Vos commentaires me rappellent que nous avons déjà beaucoup à faire avec nos propres fous. Par ailleurs, il y a des sceptiques partout à travers le monde. La rationalité n'est pas un monopole occidental. Le zozo de l'étranger rencontre les sceptiques de l'étranger. Penser le contraire serait de l'ethnocentrisme. Vous vous rendez coupable de ce don vous nous accuser.
Votre discours est profondément marqué par ce que les psychologues appellent l'attribution externe. Les personnes qui s'engagent dans ce mode de penser sont à l'abri de la critique. Pour elles, ce sont toujours les autres qui ont tort.
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