Les gens qui font partie de différents groupes de droits des animaux radicaux, qui font sauter des labos pour sauver les cobbayes, au prix de vies humaines, ont fait des choix exactement semblables au tien -- sauf pour la proportion mathématique finale, ils ont également décidé qu'une approche fondée sur la valeur comparative des animaux était valable en éthique.
La granularité super-fine que tu donnes à ta continuité fonctionne seulement si on considère l'évolution sans le temps. En téléscopant la chronologie, effectivement, on se retrouve avec une «continuité» entre les espèces. Cependant, pour y arriver il faut jeter à la poubelle un des ingrédients fondamentaux de l'évolution.
L'hypothèse australopithèque n'ajoute rien à ça. S'il y avait des australopithèques dans le comté voisin, nous devrions établir un modus vivendi avec eux. Le reste est spéculatif.
Tu fais une éthique déterministe parce qu'une fois les proportions fixées (par toi?) les choix sont tous déterminés à l'avance. Tu peux éviter le mot «déterminisme» tant que tu veux, ça ne change rien au résultat.
Dernier paragraphe: simplement, si tu fondes ton éthique sur les émotions de ta chatte t'es mal placé pour dire aux autres qu'ils ne sont pas rationnels.
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