favre distingue les sciences de la causalité (sciences dures: physique par ex) des sciences de la finalité (ex: psycho)
favre veut créer une science qui traite de la complémentarité entre les deux, une science des significations.
il dit que les sciences de la causalité ne peuvent s'occuper de la psyche car celle-ci est en partie libre, ie en dehors d'un déterminisme causal intégral.
il critique les sciences humaines en disant que ce ne sont pas des sciences, mais des religions (ex: freudisme) invérifiables.
d'où l'utilité de créer une vraie science de la finalité qui, jointe aus sciences dures pourrait aboutir à une science complète centrée sur un moi quelconque (homme, particule ou monde entier, etc).
bon, moi, je m'arreterais à un moi humain.
favre définit 4 quadrants pour une signification.
1 - celui dont s'occupent les sciences dures: la perception.
on perçoit les phénomènes avec nos sens. R.A.S.
2 - la conception et le projet:
ce que j'ai perçu en 1, j'en fais des concepts, des modèles personnels de la réalité.
J'ébauche des projets libres.
Ma fin justifiant les moyens, je modifie mon passé interne (auto rétro PK) pour me constituer un nouveau Soi.
3 - l'imaginaire
Le Soi ainsi modifié envoie des pulsions, qui peuvent être représentées en désir.
4 - action
des pulsions deviennent impulsions et actes.
Sur un exemple:
1 - Je marche dans la rue, je vois dans la vitrine une belle paire de chaussures violettes
2 - je fais le projet libre de m'acheter ces chaussures. je modifie mon Soi par rétro PK pour que dans le Soi, il y ait "j'aime les chaussures violettes"
3 - désir des chaussures violettes. je rêvasse devant la vitrine, imaginant ma fière allure avec ces chaussures.
4 - pulsion, impulsion, j'ouvre la porte de la boutique.
Bon, c'était mon résumé imagé du circuit psi de favre.
Sinon je vous propose en complément ce passage assez digeste de favre:
"Dans le monde objectif (quadrants IV et I), la détermination va du passé vers le futur (c'est la causalité) ; seules des informations sont transmises (objectivement, nous cherchons à informer le monde et à en être informé) ; ces informations n'ont pas de sens en tant que telles ; enfin le bilan global observé (quadrant I) est toujours un accroissement de désordre (entropie). Dans le monde subjectif au contraire, les buts que l'on se donne (l'avenir : quadrant II) engendrent des moyens adéquats (les souvenirs : quadrant III) ; seules des intentions sont donc transmises et c'est le Moi imaginaire qui les convertit librement en multiples symboles imagés (les désirs) et/ou moteurs (les actions). Une action est en soi néguentropique (quadrant IV) et va engendrer localement de l'ordre (quadrant I)."
A partir de maintenant, on peut aborder des thèmes scientifiques présents dans ces textes où il apporte des solutions très personnelles.
1er thème que j'aimerais aborder: la complexification (passage du big bang aux molécules, cellules, animaux, etc)
je crois que Favre l'explique par les multiples retro PK que chaque moi (particule, systeme quelconque) fait sur lui-même.
Je serai intéressé de savoir quelle est l'explication la plus courante chez les scientifiques de ce phénomène.
philippe.
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