Le code criminel canadien proscrit ce genre de "littérarure". Il y a eu l'affaire Zundel qui a fait beaucoup de bruit: celui-ci niait, entre autre, l'holocauste et prétendait qu'il existait un complot juif mondial pour prendre le contrôle des sociétés. De plus, en tant qu'enseignant, il dispensait sa salade auprès des étudiants. Il fut condamné pour incitation à la haine.
«N'est ce pas là une atteinte insupportable au "scepticisme"? »
Je ne vois pas ce que cela a à voir avec le scepticisme.
Sur le plan éthique, je suis d'accord pour que la société condamne quelqu'un pour incitation à la haine.
Je considère qu'un enseignant qui répand de telles idées trahit son mandat et doit être congédié. Ce serait la même chose pour un enseignant de biologie qui prêcherait le créationnisme biblique dans ses cours ou les vertus de l'imposition des mains contre les maladies.
Toutefois, je ne suis pas d'accord pour qu'on jette en prison ou qu'on censure quelqu'un parce qu'il nie l'holocauste. Je considère que c'est une atteinte inacceptable à la liberté d'expression. De plus, c'est leur faire trop d'honneur. Il me semble que le ridicule est beaucoup plus efficace pour les contrer.
André
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