Stéphane ouvrez bien vos yeux et ne sortez pas les phrases n'importe comment de leur contexte. J'ai dit: "Je veux bien que des règles de groupe apparaîssent, mais je ne comprends pas comment elles se transmettent. Je parle de transmission car, lorsqu'on observe des groupes, ou mieux une famille, on constate que la morale (dans le sens "sens du bien et du mal en respectant autrui") de chacun peut être radicalement opposée (voir réponse à Pierre pour les opposés)."
"La morale de chacun peut être radicalement opposé" quel que soit l'éducation! Vous avez une famille? j'en doute fort! En tout cas ouvrez bien vos yeux et vos oreilles et observez à défaut d'autres familles!
Steph. quand vous m'apporterez ça sur un plateau j'y jetterai un oeil. Pour l'instant je ne vois rien là (notre "propre" pression ou conscience).
Ghost. Vous voulez voir quoi? vous voulez jouer au con? Tout le monde le voit Môssieur Stéphane, sauf deux ou trois irréductibles machines calculatrices errants sur ce forum.
Steph. Je vois bien que nous «ressentons» toutes sortes de choses, mais je ne vois pas en quoi c'est important ici -- puisque c'est des choses en question dont nous discutons.
Ghost. Moi je ne discute pas des choses qu'on ressent mais DU FAIT QUE L'ON RESSENTE DES CHOSES morales ou concernant des concepts de goût ou de vertu qui sont différents (même parfois radicalement) en chacun de nous indépendamment du milieu social vécu et de l'éducation. Relisez plusieurs fois la phrase avant de répondre parce qu'on s'achemine gentiment vers des insultes!
Steph. « L'investissement émotionnel et la peur de la sanction ne détermine pas notre fond réel.»
--au niveau de la morale? Mais bien sûr que si, voyons
Ghost. C'est d'une évidence enfantine que la peur de la sanction ne change pas notre fond. La peur déterminera un comportement, mais pas le fond, pas l'envie réelle de chacun d'exécuter telle ou telle règle établie par la société. Ce qui sera une pression pour certains sera normal pour d'autres.
Pour répondre encore une fois d'une façon pédagogique je reprends l'exemple d'un extrême. J'avais déjà dit sur ce forum que lorsque les chrétiens se faisaient jeter en pature aux lions ils acceptaient leur sort impassibles. Dans votre pt3 vous pensez que c'est la crainte d'une condamnation divine. Comment expliquez-vous que cette crainte soit plus forte que le fait d'être mangé par un lion? Le premier instinct primaire et bestial de survie interdirait une telle acceptation. Pourquoi existait-il à l'époque des croyants et des non-croyants? A cause de la culture? De l'intelligence? De l'éducation? Alors que des imbéciles tuaient froidement et que d'autres imbéciles se faisaient tuer par conviction.
D'ailleurs je ne comprends pas que vous ne compreniez pas ça (vraisemblablement émotivité et fierté oblige), car en définitive ça ne vous engage à rien. Ce fond peut très bien provenir, selon votre théorie, de l'éducation ou du vécu social. La seule grande différence entre nous est la provenance de ce fond! A moins que l'on doive définir "le fond"? Pour moi c'est notre individualité propre, ce que nous sommes réellement au fond de nous et souvent sans même le savoir.
Steph. Il est où votre «fond réel», vous? Je le demande, parce comme pour l'autre machin dont vous parlez, y a encore rien sur le plateau.
Ghost. On ne peut pas plus sur un plateau qu'en vous-même. Mais je ne vous sens pas du tout (ha, cette foutue structure mentale...) et si vous voulez on peut arrêter là, il y a mieux à faire demain à la montagne...
Je vous renvoie le "décidément"!
Ghost
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