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Dans les patates !


R: La diagonale d'un hypercube -- Denis
Posté par Julien , Feb 14,2003,10:30 Index  Forum

D : Vous dites : "Plus précisément, vous avez 10E20 / 10E600 de « rester » dans l’ensemble des séquences « utiles »."

Pas du tout. Vous hallucinez.

Tom m'a précédé : "À partir d'une séquence viable, la probabilité de tomber sur une autre séquence viable suite a une mutation est beaucoup (beaucoup) plus grande que de tomber sur une séquence viable a partir d'une séquence non-viable."


J : Vous n’avez rien suivi de la discussion hein ? Je le REDEMANDE. RÉ-PON-DEZ, RÉ-PON-DEZ !

Tom non plus, il est dans les patates et très creux à part ça ! On a jamais parlé d’une séquence viable qui apparaît POUF ! comme ça. Depuis le début il a été répété et réexpliqué maintes fois que le mécanisme proposé par les évolutionnistes est le dédoublement d’un gène existant (donc VIABLE). Ensuite, des mutations aléatoires modifieraient ce gène pour aboutir à une autre séquence « utile » à l’organisme.

Vous étiez où quand ça été expliqué ? Si vous n’avez pas lu les conversations, COMMENCEZ PAR LES LIRE AVANT DE ME FAIRE RÉPÉTER.


Je répète pour la dernière fois :

Je rappelle que depuis le début de la discussion, je n’ai pas nié qu’un gène préexistant puisse subir une mutation avantageuse, une mutation qui ne change PAS sa fonction, qui pourrait l’améliorer (c’est théoriquement possible). Mais plusieurs mutations mènent à une séquence très différente et on est alors plongé dans l’océan des 10E600 possibilités. Il n’y aucun moyen d’éviter ce constat. Désolé.


Où mon problème fait défaut ?

1) Il y a 10E600 séquences possibles pour un gène de 1000 bases ;

2) Une estimation de 10E20 séquences potentiellement utiles pour une espèce X de bactérie est raisonnable. (à cause du nombre limité de substrats et de protéines déjà présente dans la bactérie et à cause de la spécificité des protéines envers les substrats auxquelles elles se lient).

3) Les séquences « utiles » observé dans les plus petits génomes sont dispersés à l’extrême dans l’océan des 10E600 possibilités.

4) La probabilité de « tomber » sur une séquences « utiles » à fonction différente est de 10E20 / 10E600.


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D : En 126 "mutations élémentaires" on peut traverse l'océan bord en bord.

J : Votre façon abstraite d’aborder la question me semble erronée pour la simple raison que 126 mutations ponctuelles sur une séquence préexistante de 1000 bases ne donne que 126 séquences « essayées » (sur 10E600). Je ne comprends pas, de toute façon, ce que vous voulez dire par « on peut traverse l'océan bord en bord ».


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D : On a déjà convenu avec Tom (vote 2 contre 1, je présume) que les codes très voisins des codes viables ont de bonnes chances d'être viables.

J : C’est vrai parce que certaines mutations sont neutres et que dans des cas particuliers une mutation peut même produire une amélioration de la fonction. C’est théoriquement possible mais très improbable.

Il reste que pour changer de fonction complètement, il faut **plusieurs** mutations. Hélas, la probabilité, après qq mutations, que les séquences par lesquelles vous DEVEZ passer pour arriver à une fonction différente soient « utiles » est pratiquement nulle. Autrement dit, les séquences étant dispersées (preuve à l’appui) dans l’océan des possibilités et le nombre de séquences « utiles » étant imperceptible dans cet océan, les séquences « utiles », à fonction différente, ne sont pas reliées par des séquences « utiles ».


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--modified at Fri, Feb 14, 2003, 10:33:46


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