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Cette bonté qui étonne ...


Re: Re: Le Nobel de la paix (suite) -- Stéphane
Posté par Jacquou , Mar 09,2003,15:02 Index  Forum

... non, non ... Stéphane ...

Tu n'y est pas tout à fait sur le caractère de mon message. C'est plus une interrogation réflexive qu'autre chose. Et quand tu parles d'arguments d'autorité je ne sais pas de quoi tu parles (Wiesel? Rien qu'un exemple qui contraste ... pas une autorité). En disant ça aussi (comme pour s'en plaindre) tu me sers de suite : Kant, Rawls, Habermas et @ ... et un "revenez me voir après". Là, on pourrait peut-être parler d'argument autoritaire. Tu dis que ce n'est pas comvainquant ... Je te crois.

« Vous voulez que les sceptiques se prononcent en faveur d'une
guerre, mais à la fois vous leur niez toute bonne raison d'avoir une opinion ». (Stéphane)

RÉPONSE : Non. J'ai écrit qu'on pouvait être contre (Des raisons, il y en aurait à coup sûr). Mon étonnement tiens dans le fait de ce qui ferait le tissus de cette réaction outrée chez certain et s'exprimant en une condamnation unilatérale forte des Américains (l'administration), lorsqu'en même temps on est soi-même tenant QUE [que ...ça] du progrès (valeur suprême à placer au pinacle). Si c'est si vrai et qu'il n'y a que ça comme chose concrète dans le monde [je dis "SI"], eh bien qui des lobbys derrière Bush ou Hussein se trouve le mieux à chevaucher ce qu'on qualifie habituellement de progrès? Je ne parle pas d'approuver aveuglément tout ce qu'un gouvernement peux choisir de faire, mais de ce malin plaisir à Haïr [détester cordialement] ceux-là qui représentent (tant bien que mal) le camp dont parallèlement on est si fier de faire partie; camp de l'avancement technologique entre autre. M'est avis que ce sont vraiment eux, tous les fonctionnaires américains, qui souscrivent le plus aux positions de principe même les plus "hards", en fait de science, qu'on trouve affiché sur ce forum. Plus EUX que les gars en Irak. Alors, que penser de cette violente animosité envers des confrères (aux États-unis) lorsque leur raison à eux les fera déboucher sur UNE solution de force, dans UN cas? Au nom de quoi faudrait-il absolument envisager de se priver d'un tel type de recours (militaire)quand ça paraîtrait raisonnable à plusieurs?

Vu d'une autre manière, c'est qu'on ne me semblera pas réellement vouloir exclure cette option (chez des sceptiques) quand c'est juste qu'on exigerait d'abord que celui qui manierait le bâton soit homme : vertueux, bon, aimable, plein de bon sens, vivant dans la vérité toujours, conforme dans toutes ses idées sur le monde à ce qu'aurait défini "temporairement vrai" des sommités humanistes, universitaires de préférence, etc. Bref, on dénierait à Bush le droit de faire la guerre, lui, parce que "pas assez bon". Mais c'est quoi cette bonté?! ...???

Vous avez de ces exigences qui sortent du cadre du savoir (comme on aime le définir à coup de cyclotrons) et peut-être que vous le voyez : je ne sais pas? Mais je présume que oui.


Jacquou


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