Bonsoir! Il semblerait qu'un tout petit bout d'un de mes messages ait retenu votre attention. Je saisis donc l'occasion pour poser juste une remarque et des questions. Dans l'exemple du chat de Schrödinger, le système est stationnaire, on ne tient pas compte du temps. Dans l'exemple de la baignoire et du thermomètre, fort correct j'en conviens, on décrit de même deux états d'un système global (baignoire + thermomètre). Dans les deux cas, et même lorsqu'on suppose le système stationnaire, on envisage quand même deux états des choses: un état "avant" et un état "après". On suppose de même plus ou moins implicitement (messages qui ont suivi) que la probabilité d'un retour spontané de l'état "après" à l'état "avant" est quasi nulle (donc nulle en fonction de notre durée de vie, ou même de celle estimée de l'univers). Plusieurs trucs me gênent là-dedans. 1) On ne définit ni si le temps est bien un phénomène physique réel et mesurable, ni quelle peut être sa nature (continue, discontinue, que sais-je...) 2) Si le temps s'avère être un phénomène réel, et non un produit de notre conscience qui ne peut que difficilement concevoir intuitivement l'a-temporalité, comment peut-on en mesurer l'écoulement, et par rapport à quel type de référentiel? 2) On ne tient pas compte des théories avançant qu'une relation causale a lieu à vitesse finie (Kozyrev et al.) 3) On n'envisage pas la possibilité d'une causalité réversible (hypothèse peut-être folle, je laisse à plus savant que moi le soin d'en juger) Dans le cas de la baignoire, ce n'est pas gênant, dans le cas du chat, si (du moins pour le chat!), car il est défini un état irréversible. Ce ne sont bien sûr que des questions que je me pose, mais j'aimerais bien ne pas mourir idiot. Si les "phénomènes paranormaux" existent, j'ai certaines raisons de penser qu'ils sont liés à ces questions. Amitiés, Mondreiter