Internet arrive dans ce marigot comme une manne céleste. Les crocodiles du business sont ravis, les états n'y voient que du feu, le fisc est en retard de 2 guerres, 3 cataclysmes et 5 métros, on peut y mélanger à sa guise l'exigence de la liberté d'expression et celle de commerce, et ni vu ni connu je t'embrouille, pas de taxes et encore moins de matérialisation, on est dans le virtuel. Les cyber-ferraris, cyber-bénéfices et cyber-bénédictions sont beaucoup plus tentantes sur un écran à haute définition chez soi que dans la vitrine du concessionnaire.