Il est faux de dire que les médiums se foutent de faire leurs preuves. Ils font appel à leurs pouvoirs et s'attendent à ce que les gens disent, «oui, il a raison» ou «ceci m'est bien utile», etc. Sinon quel sorte de don à la con ça serait? Le problème n'est donc pas une attitude où la preuve est inutile; vous simplifiez bien trop. Je dirais plutôt qu'ils mettent une limite arbitraire à leur démonstrations. Comme si on disait à un biologiste, «vous pouvez observer, mais attention: pas de microscope, c'est interdit!» Ceci a très peu à voir avec la différence entre une approche matérialiste ou «spirituelle»: c'est plutôt la différence entre se faire fourrer v. ne pas se faire fourrer.
En fait, maintenant que j'y pense, si j'étais médium il me semble qu'éthiquement j'aurais l'obligation de m'assurer que les gens ne se fassent pas passer un sapin par des arnaqueurs. Quel meilleur moyen pour y arriver que d'établir une différence observable et claire entre les escrocs et les «vrais» médiums?
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