Pour préciser, Simone Biles a été soumise à des abus sexuels de la part de son entraîneur. beaucoup de monde le savait et personne n'a rien dit. An nom de la performance.Dominique18 a écrit : 11 août 2024, 15:34 Est-ce qu'une société peut être considérée comme "saine" quand elle elle produit environ 20 %, chez les jeunes, de difficultés et de troubles psychologiques? Les burn-out se succèdent dans le monde professionnel, avec les suicides et les tentatives de suicide...
Plusieurs athlètes qui ont participé aux JO ont parlé de leurs difficultés psychologiques, de leur mal être (Simone Biles, gymnaste, 4 médailles d'or, Noah Lyles, médaille d'or du 100m,...).
Athlètes et santé mentale:
https://olympics.com/fr/infos/journee-m ... e-champion
Certains rencontrent des difficultés qu'on a peine à imaginer (Simone Biles).
Et sans parler d'abus sexuels (pourtant fréquents dans le milieu sportif), combien d'enfants ont été broyés par le système de la compétition de haut niveau ?
Voir sur Arte : Futurs champions, le prix de la gloire (juillet 2024)
Autant j'ai apprécié ces jeux olympiques, les performances des sportifs, l'extraordinaire environnement, le spectacle et les rigolades du village, autant il ne faut pas oublier les sacrifices et souffrances qu'il y a derrière. Sont-elles justifiées ?"Les scandales récents ont révélé les méthodes brutales souvent imposées aux jeunes sportifs de haut niveau. Nourrie de nombreux témoignages, cette enquête accablante met au jour les rouages d’un système qui sacrifie des enfants au nom des intérêts économiques et de la gloire.
À 14 ans, Coline Weber intègre le prestigieux pôle France de gymnastique de Marseille, où elle vit un calvaire : blessures à répétition et épuisement causés par l’excès d’entraînement, privation de nourriture, humiliations, pression constante… Écartée des sélections nationales après que sa mère a alerté la fédération, l’adolescente, aujourd’hui âgée de 18 ans, a dénoncé devant la justice les méthodes de son coach, Vincent Pateau. Outre-Manche, l’ancienne gymnaste Claire Heafford, fondatrice de l’association Gymnast for Change, a contribué à faire éclater au grand jour l’ampleur des dérives, tandis qu’au Canada la nageuse artistique Gabrielle Boisvert a déclenché une vague de dénonciations qui a éclaboussé une vingtaine de disciplines. Ces prises de parole, auxquelles se mêlent celles de superstars (Thierry Henry, Michael Phelps, Simone Biles…), mettent en lumière l’éventail et la gravité des abus infligés aux jeunes athlètes, corroborés par de très nombreuses études scientifiques. Une récente enquête allemande menée auprès de sportifs d’élite révèle ainsi que 86 % d’entre eux ont subi au moins une fois de la violence psychologique dans ce cadre, la plupart avant 18 ans. Aux États-Unis, où les enfants entre 6 et 18 ans font près de dix-sept heures de sport en moyenne par semaine, le docteur Mininder Kocher, lui, s’inquiète de l’augmentation des blessures, de plus en plus graves et précoces.
Enfances brisées
"S’il y avait autant de blessures dans n’importe quel autre domaine de la vie des enfants, le gouvernement interviendrait immédiatement", s’indigne le sociologue canadien Peter Donnelly. Dévoilant la face tragique du sport de haut niveau, ce documentaire plonge dans les rouages d’un système qui maltraite les enfants, hérité des méthodes de l’ancien bloc de l’Est. Sacrifiés sur l’autel du profit – le marché mondial du sport pesant aujourd’hui plus de 1 000 milliards de dollars –, les futurs champions se retrouvent pris en étau entre les attentes de leurs entraîneurs, de leurs parents, mais aussi des fédérations et des États, avides de médailles."