Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#151

Message par ABC » 31 août 2024, 00:17

Zebra a écrit : 29 août 2024, 12:40Merci d'avoir écrit ça. Ayant lu quelques phrases un peu décourageantes concernant les néophytes en physique, venant de divers intervenants, ce paragraphe fait vraiment du bien.
Certains néophytes, veulent enseigner au monde entier ce qu'ils ignorent. Ce n'est pas ton cas. Tes réponses montrent que tu t'intéresses à la physique et, bien que néophyte, tu cherches à apprendre et à comprendre.

Jean Pierre Petit a réalisé d'excellentes BD de vulgarisation. C'est un excellent vulgarisateur et c'est un vrai physiciens avec des intuitions remarquables et des travaux en MHD qui ont très largement prouvé sa valeur... ...ce qui ne l'empêche pas, parfois, de commettre des erreurs, de dire des bêtises et de faire preuve d'un sens de la diplomatie vis à vis de ses colègues "perfectible".
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Pour ce qui est, spécifiquement, des BD relatives au trou noir et au big bang, dans ce domaine là JPP ne présente pas uniquement les connaissances scientifiques actuellement admises. Sa présentation est, pour une part, celle de son point de vue sur ces 2 questions, un point de vue très personnel qui ne fait pas du tout l'unanimité, donc à considérer pour ce qu'elles sont UNE opinion (la sienne) pas une vérité solidement établie.

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#152

Message par externo » 31 août 2024, 01:20

ABC a écrit : 30 août 2024, 23:37
externo a écrit : 30 août 2024, 21:08Mais si je choisis de dire qu'il a une métrique euclidienne, alors miracle, il y a un référentiel privilégié.
Et quelle est la vitesse de la terre par rapport à ce référentiel privilégié ?
On peut choisir n'importe quel référentiel comme étant le référentiel privilégié.
Quand tu choisis un référentiel inertiel et que tu calcules le temps propre du voyageur, tu ne fais rien d'autre que te placer dans un espace-temps euclidien dans lequel la vitesse du voyageur par rapport à la lumière est variable. L'existence d'un unique référentiel d'isotropie découle de la non invariance de la vitesse de la lumière dans les référentiels inertiels : pour calculer le vieillissement du jumeau tu es obligé de considérer que la vitesse de la lumière par rapport à lui n'est pas la même dans son référentiel inertiel. Nulle part il n'est question d'un espace de Minkowski dans lequel la vitesse de la lumière serait invariante. D'ailleurs un diagramme de Minkowski est une représentation euclidienne, et tout ce que tu pourras en déduire dépendra de la métrique euclidienne, même si tu choisis de baliser les lignes d'univers à coup de temps propre. Dans un diagramme de Minkowski il y a la ligne spatiale de simultanéité des immobiles considérée comme étant l'éther, et puis il y a les lignes de simultanéités des mobiles qui sont considérées comme fictives. Cela se voit par le cône de lumière. C'est lui qui définit quel est le référentiel de l'éther.

Par ailleurs, le fait que l'on ne sait pas où est le bon référentiel fait partie intégrante de la théorie de l'éther est lui est indissociable. Tu sembles croire qu'on peut prendre la théorie de Lorentz et supprimer l'éther parce qu'on ne sait pas où il se trouve. Mais non, pour supprimer l'éther il faut absolument que la vitesse de la lumière soit physiquement invariante.

L'absence de référentiel privilégié ne découle pas de ce qu'on ne sait pas où est ce référentiel mais de ce qu'on suppose la vitesse de la lumière invariante. La cinématique galiléenne impose l'existence d'un référentiel privilégié quelque part, seule la cinématique anormale d'Einstein permet de s'en passer.
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#153

Message par ABC » 31 août 2024, 07:00

externo a écrit : 31 août 2024, 01:20L'absence de référentiel privilégié ne découle pas de ce qu'on ne sait pas où est ce référentiel mais de ce qu'on suppose la vitesse de la lumière invariante. seule la cinématique anormale d'Einstein permet de s'en passer.
Et donc, quand on corrige cette supposition erronée on sait alors quel est ce référentiel inertiel privilégié, le référentiel inertiel où la vitesse de la lumière est vraiment isotrope (vitesse aller = vitesse retour dans toutes les directions).

Quelle est donc cette mesure te permettant de mesurer la vitesse de la lumière à l'aller ?

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#154

Message par Philippe de Bellescize » 31 août 2024, 09:45

Bonjour,
Philippe de Bellescize a écrit : 30 août 2024, 22:34
ABC a écrit : 30 août 2024, 19:27
Philippe de Bellescize a écrit : 29 août 2024, 17:24l'objection de la navette et du missile » montre que c'est impossible.
Disons que vous confondez
  • preuve physique de l'incorrection d'une théorie en raison de prédictions incompatibles avec des faits d'observation
  • preuve physique de l'incorrection d'une théorie en raison de prédictions incompatibles avec des "faits de conviction" reposant sur votre intuition.
Pour vous si un évènement :
  • n'existe pas encore ou plus, là, maintenant au sens du présent relatif à un référentiel inertiel
  • ET, pourtant, existe là, maintenant au sens du présent relatif à un autre référentiel inertiel
alors, ce conflit avec votre intime convction (vis à vis de votre sentiment de ce que devrait être LE présent, yen a qu'un, forcément) est une preuve que la théorie est fausse.
Certes, il y a certainement au départ de ma démarche une conviction, comme cela doit aussi être le cas pour vous d'ailleurs, si dans une recherche vous privilégiez certaines hypothèses. Mais je n'en reste pas là, en effet dans « l'objection de la navette et du missile » il s'agit d'une démonstration. Je ne pars pas d'un présent absolu, comme vous le laissez supposer, pour démontrer qu'il y a un présent absolu, ce qui serait une pétition de principe. Je pars du principe de relativité de la simultanéité au niveau physique (présent non absolu), impliqué par l'invariance de la vitesse de la lumière, pour démontrer que ce principe, dans « l'objection de la navette et du missile », aboutit à une contradiction (voir messages 126 et 133).

Je regarderai le reste de votre message demain.
ABC a écrit : 30 août 2024, 19:27 Vous n'avez pas compris et pourtant on vous l'a expliqué. La RR ne prouve pas l'inexistence d'un présent absolu, elle prouve que rajouter l'hypothèse d'un présent absolu ne sert à rien pour établir les transformations de Lorentz à l'origine des prédictions (parfaitement confirmées) qu'elle fournit.
Ce n'est pas la RR « qui prouve l'inexistence d'un présent absolu », c'est l'existence d'un présent absolu, qui nous indique que la vitesse de la lumière ne peut pas être invariante dans tous les cas de figure (l'argumentation est inverse). En effet, comme « le principe de relativité de la simultanéité au niveau physique », impliqué par l'invariance de la vitesse de la lumière, rentre dans « l'objection de la navette et du missile » en contradiction avec lui même, et qu'il n'y a pas de tierce possibilité, cela veut dire que dans l'univers physique le présent est absolu, or nous savons que dans ce cadre la vitesse de la lumière ne peut pas être dans tous les cas de figure invariante. C'est pour cela que vouloir partir de la physique, sans regarder ce qui est impliqué conceptuellement afin d'en faire la critique, est une erreur.
ABC a écrit : 30 août 2024, 19:27 Il y a des physiciens qui envisagent ou proposent une modélisation de l'espace-temps dans le cadre d'un éther, engendrant ainsi, naturellement, un feuilletage privilégié en feuillets 3D de simultanéité, donc un présent absolu...
...mais eux, par contre, ils savent de quoi ils parlent et ont la compétence requise pour proposer quelque chose, un modèle d'espace-temps fournissant des prédictions réfutables.
Sauf que ma réponse précédente montre que les physiciens peuvent parfois aussi se tromper dans leur façon d'argumenter (argumentation inverse).
ABC a écrit : 30 août 2024, 19:27 C'est incroyable cette manie qu'ont certaines personnes à se croire en mesure de se montrer affirmatives sur des sujets qu'elles ne maîtrisent pas du tout. Ca n'a pas de sens d'exprimer un avis sur des sujets du ressort de physiciens professionnels sans citer les liens vers des travaux sérieux de leur part apportant une justification du point de vue exprimé.
Sauf que la physique, quand elle veut complètement s'abstraire d'une critique philosophique, comme les réponses précédentes de ce message le montrent, risque elle aussi de se fourvoyer. Il n'est donc pas forcément inutile de voir comment ces deux types d'approches peuvent parfois se compléter.
ABC a écrit : 31 août 2024, 00:17
Zebra a écrit : 29 août 2024, 12:40Merci d'avoir écrit ça. Ayant lu quelques phrases un peu décourageantes concernant les néophytes en physique, venant de divers intervenants, ce paragraphe fait vraiment du bien.
Certains néophytes, veulent enseigner au monde entier ce qu'ils ignorent. Ce n'est pas ton cas. Tes réponses montrent que tu t'intéresses à la physique et, bien que néophyte, tu cherches à apprendre et à comprendre.

Jean Pierre Petit a réalisé d'excellentes BD de vulgarisation. C'est un excellent vulgarisateur et c'est un vrai physiciens avec des intuitions remarquables et des travaux en MHD qui ont très largement prouvé sa valeur... ...ce qui ne l'empêche pas, parfois, de commettre des erreurs, de dire des bêtises et de faire preuve d'un sens de la diplomatie vis à vis de ses colègues "perfectible".
Bandes dessinées d'Anselme Lanturlu
J'ai eu un contact très bref avec Jean-Pierre Petit, qui m'a appelé au téléphone un soir, il y a un bon moment déjà. Il venait, peut-être après avoir lu un communiqué de presse, se renseigner. Il trouvé que l'argumentation était métaphysique, sans peut-être prendre le temps de voir, comme vous d'ailleurs, l'aspect logique et critique. Dans la recherche d'une vision du monde physique, pris dans sa globalité, il y a un moment où le point de vue de la métaphysique et celui de la physique peuvent se rejoindre. Il reste à préciser de quelle manière et à quelles conditions. C'est un vaste sujet.
ABC a écrit : 30 août 2024, 23:33
Philippe de Bellescize a écrit : 30 août 2024, 22:34 dans « l'objection de la navette et du missile » il s'agit d'une démonstration.
Avec votre démonstration, quelle vitesse de la terre trouvez vous par rapport au référentiel privilégié dont le temps est le temps absolu?
L'objection « de la navette et du missile » démontre que la vitesse de la lumière ne peut pas être invariante dans tous les cas de figure. A partir de là, si la vitesse de la lumière est localement invariante par rapport à la Terre, il doit en être de même pour une planète de même masse que la Terre, ce qui revient à dire qu'il y aurait une adaptation constante de la vitesse de la lumière à la configuration spatiale (du moins ont peut faire cette supposition). Cela ne remet pas pour autant en cause, l'idée d'une matière subtile (éther), permettant à un espace de référence d'exister. Par contre, si on se place dans approche complètement relationnelle de l'espace et du mouvement, il faut préciser quels sont les liens que le photon est susceptible d'avoir avec cet « éther » et avec les autres corps.

Votre formulation « au référentiel privilégié dont le temps est le temps absolu » est ambiguë. En effet, s'il existe un instant présent, il touche tout l'univers. Il est néanmoins vrai, que si cet instant présent existe, il peut être difficile pour la physique de se faire une idée du réel déroulement du temps. Dans ce cadre la recherche d'un référentiel privilégié, avec une évaluation de ses transformations, à son importance. Cela rejoint je pense, au moins en partie, les réflexions d'externo au message 147, sans vouloir juger du mode d'approche et du mode de calcul qu'il propose.
externo a écrit : 30 août 2024, 22:20
Philippe de Bellescize a écrit : 26 août 2024, 17:21 "J’ai entendu Étienne Klein dire que « toutes les définitions du temps sont circulaires ». Pourtant, en utilisant la définition du temps d’Aristote, on doit pouvoir contourner cela. Pour Aristote, le temps est le nombre du mouvement, selon l’avant et l’après – nombre dans le sens de ce qui permet de nombrer. Or, Carlo Rovelli nous fait remarquer, en se plaçant dans la perspective d’Aristote, que l’on peut nombrer un mouvement en utilisant un autre mouvement. Par exemple, on nombre le mouvement de tel train par le mouvement de telle horloge, et réciproquement on peut nombrer le mouvement de telle horloge par le mouvement de tel train. À partir de là, il suffit de remplacer « l’avant et l’après », qui sont des notions temporelles, par aller d’un point à un autre pour tel corps en mouvement. En effet, si l’on place un obstacle, on voit bien dans quel sens va le mouvement, sans avoir besoin d’utiliser ces notions temporelles (1). On remarque aussi que le rapport entre deux mouvements peut varier en fonction des conditions spatiales. Ce n’est donc pas un retour au temps absolu de Newton. De plus, deux horloges identiques placées dans des conditions spatiales différentes peuvent très bien tourner simultanément à des rythmes différents. On ne peut pas arbitrairement éliminer cette possibilité. Ce qui revient à dire que l’on peut tout à fait, même si l’on remet en cause la conception d’un temps absolu, défendre l’idée d’un instant présent pour l’Univers." Extrait de la lettre à Philosophie Magazine du 03/10/2023
Il y a peut-être un moyen de sortir de cette ornière.
Je donne comme indication que le temps est une mesure du facteur d'échelle de l'univers. Le mouvement de dilatation de l'espace, qui est un mouvement en quelque sorte physique sans en être un, est le mouvement par rapport auquel il faut mesurer le passage du temps. Il faut remplacer l'avant et l'après par l'augmentation des dimensions de l'espace.
Le temps est la dimension qui gère l'écartement entre les granules de l'éther. Par exemple prenons une longueur spatiale de longueur 1 à la date 1. Au bout d'un certain temps elle se sera dilatée et la longueur sera 2 et sa coordonnée de temps sera également 2, mais le nombre de granules d'éther sur toute sa longueur sera resté le même. Le nombre de granules d'éther est la longueur comobile et c'est l'augmentation de l'écartement entre chaque granule qui est le passage du temps.

Maintenant prenons cette longueur d'espace à la date 10 et mettons là en mouvement de sorte qu'elle se contracte d'un facteur de Lorentz de 2. Sa longueur sera de 5, et il va en résulter que la coordonnée de temps ne sera plus la même sur toute sa longueur, ce ne sera plus 10, mais un peu plus à l'arrière et un peu moins à l'avant, il y aura un décalage, de sorte que 5² + décalage de temps² = 10²
Pour connaître la vitesse de la Terre par rapport à ce référentiel privilégié, il faut déjà voir s'il y a une homogénéité, loin de toute masse importante, de la vitesse de la lumière par rapport à ce référentiel privilégié, afin de voir s'il est lui-même, loin de toute masse importante, homogène - comment aborder les notions d'espace courbe et d'espace plat dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps ?

Cordialement
Philippe de Bellescize
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#155

Message par externo » 31 août 2024, 10:36

ABC a écrit : 31 août 2024, 07:00
externo a écrit : 31 août 2024, 01:20L'absence de référentiel privilégié ne découle pas de ce qu'on ne sait pas où est ce référentiel mais de ce qu'on suppose la vitesse de la lumière invariante. seule la cinématique anormale d'Einstein permet de s'en passer.
Et donc, quand on corrige cette supposition erronée on sait alors quel est ce référentiel inertiel privilégié, le référentiel inertiel où la vitesse de la lumière est vraiment isotrope (vitesse aller = vitesse retour dans toutes les directions).

Quelle est donc cette mesure te permettant de mesurer la vitesse de la lumière à l'aller ?
Et non on ne le sait pas puisqu'on subit une contraction spatiale et un ralentissement temporel qui empêchent de mesurer la variation sur un aller-retour. Par contre on constate que la vitesse de la lumière à l'aller varie à chaque accélération puisqu'il faut resynchroniser les horloges.
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 09:45Dans ce cadre la recherche d'un référentiel privilégié, avec une évaluation de ses transformations, à son importance. Cela rejoint je pense, au moins en partie, les réflexions d'externo au message 147, sans vouloir juger du mode d'approche et de calcul qu'il propose.
Mon approche repose sur le modèle Rh = ct et sur la RR et la RG, ce n'est pas une fantaisie.
Dernière modification par externo le 31 août 2024, 19:05, modifié 3 fois.

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#156

Message par ABC » 31 août 2024, 10:56

externo a écrit : 31 août 2024, 01:20L'absence de référentiel privilégié ne découle pas de ce qu'on ne sait pas où est ce référentiel mais de ce qu'on suppose la vitesse de la lumière invariante. seule la cinématique anormale d'Einstein permet de s'en passer.
ABC a écrit : 31 août 2024, 07:00Et donc, quand on corrige cette supposition erronée on sait alors quel est ce référentiel inertiel privilégié, le référentiel inertiel où la vitesse de la lumière est vraiment isotrope (vitesse aller = vitesse retour dans toutes les directions). Quelle est donc cette mesure te permettant de mesurer la vitesse de la lumière à l'aller ?
externo a écrit : 31 août 2024, 10:36Et non on ne le sait pas
Bref, la RR est une théorie fausse donnant des prédictions justes sur tout ce que l'on sait observer.

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#157

Message par externo » 31 août 2024, 11:30

ABC a écrit : 31 août 2024, 10:56 Bref, la RR est une théorie fausse donnant des prédictions justes à tout ce que l'on sait observer.
La RR d'Einstein donne des prédictions justes à partir du moment où on la considère comme une application de la théorie de l'éther. C'est un mode opératoire. Mais si on décide de lui donner une réalité physique en soi, c'est à dire qu'on postule comme Einstein que la vitesse de la lumière est physiquement la même dans tous les référentiels inertiels (qu'elle y soit isotrope ou non), on ne peut plus rien prédire de correct. Car alors elle prédit que le voyageur vieillit plus de son point de vue que le sédentaire pendant les phases inertielles et que le sédentaire vieillit d'un coup au demi tour pour inverser les choses, ce qui est faux (il n'y a pas de signal doppler de vieillissement brutal). Et si on nie ce vieillissement brutal, elle ne prédit plus que le voyageur revient plus jeune mais plus vieux.

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#158

Message par ABC » 31 août 2024, 13:08

ABC a écrit : 31 août 2024, 10:56Bref, la RR est une théorie fausse donnant des prédictions justes à tout ce que l'on sait observer.
externo a écrit : 31 août 2024, 11:30La RR d'Einstein donne des prédictions justes à partir du moment où on la considère comme une application de la théorie de l'éther.
N'hésite pas à donner un exemple de prédiction fausse, cad différente de celle fournie par un résultat de mesure, si on ne la considère pas comme une application de la téorie de l'éther.

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#159

Message par externo » 31 août 2024, 13:37

ABC a écrit : 31 août 2024, 13:08
ABC a écrit : 31 août 2024, 10:56Bref, la RR est une théorie fausse donnant des prédictions justes à tout ce que l'on sait observer.
externo a écrit : 31 août 2024, 11:30La RR d'Einstein donne des prédictions justes à partir du moment où on la considère comme une application de la théorie de l'éther.
N'hésite pas à donner un exemple de prédiction fausse, cad différente de celle fournie par un résultat de mesure, si on ne la considère pas comme une application de la téorie de l'éther.
Elle prédit un vieillissement abrupt du sédentaire lors du demi-tour. Einstein a cherché à l'expliquer par l'existence d'un champ de gravitation émanant des astres lointains et opérant sur le voyageur qui accélère. Il s'avère que cette prédiction d'un vieillissement est fausse car la lumière émanant du sédentaire subit du point de vue du voyageur un effet Doppler cinématique (incluant la dilatation du temps du sédentaire) mais pas gravitationnel (qui inclurait le vieillissement brutal du sédentaire) Par ailleurs si le sédentaire ne subit qu'une dilatation du temps cinématique et qu'on ne fait pas intervenir la gravitation pour le vieillir il ne peut pas finir plus vieux que le voyageur.

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#160

Message par ABC » 31 août 2024, 16:41

externo a écrit : 31 août 2024, 13:37Elle prédit un vieillissement abrupt du sédentaire
Et ainsi, grâce à la bonne prédiction d'absence de vieillissement abrupt et les faits d'observation pouvant être prédits grâce au changement de théorie requis pour cela, on peut identifier le référentiel privilégié non pris en compte par la RR et mettre en défaut les résultats de mesure faux prédits par l'invariance de Lorentz base de la RR. C'est quoi la vitesse de la terre vis à vis du référentiel privilégié violant l'invariance de Lorentz, la violation d'invariance appropriée à l'absence de viellissement abrupt ?
Dernière modification par ABC le 31 août 2024, 18:45, modifié 1 fois.

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#161

Message par Philippe de Bellescize » 31 août 2024, 18:20

externo a écrit : 31 août 2024, 13:37
ABC a écrit : 31 août 2024, 13:08
ABC a écrit : 31 août 2024, 10:56Bref, la RR est une théorie fausse donnant des prédictions justes à tout ce que l'on sait observer.
externo a écrit : 31 août 2024, 11:30La RR d'Einstein donne des prédictions justes à partir du moment où on la considère comme une application de la théorie de l'éther.
N'hésite pas à donner un exemple de prédiction fausse, cad différente de celle fournie par un résultat de mesure, si on ne la considère pas comme une application de la téorie de l'éther.
Elle prédit un vieillissement abrupt du sédentaire lors du demi-tour. Einstein a cherché à l'expliquer par l'existence d'un champ de gravitation émanant des astres lointains et opérant sur le voyageur qui accélère. Il s'avère que cette prédiction d'un vieillissement est fausse car la lumière émanant du sédentaire subit du point de vue du voyageur un effet Doppler cinématique (incluant la dilatation du temps du sédentaire) mais pas gravitationnel (qui inclurait le vieillissement brutal du sédentaire) Par ailleurs si le sédentaire ne subit qu'une dilatation du temps cinématique et qu'on ne fait pas intervenir la gravitation pour le vieillir il ne peut pas finir plus vieux que le voyageur.
« Avec la relativité générale, en ce qui concerne le « ralentissement du déroulement du temps », il y a un raisonnement double : l’un qui provient de la relativité restreinte, dont l’origine est la relativité de la simultanéité ; l’autre qui provient de la gravité (1). Je prétends seulement que le premier aspect ne correspond pas à ce qui se passe réellement.

En fait, on ne peut parler de ralentissement du déroulement du temps qu’en admettant qu’il y ait une simultanéité absolue. C’est dans ce cadre seulement que l’on peut comparer deux déroulements du temps différents. Pour la relativité restreinte, il n’y a pas un réel ralentissement du déroulement du temps, mais plutôt, dans le prolongement de la relativité de la simultanéité, deux parcours spatio-temporels différents.

L’horloge d’un satellite n’est pas soumise de la même manière à la gravité qu’une horloge se trouvant sur Terre, c’est pour cela que le rythme des horloges change. Deux horloges « identiques », placées dans conditions spatiales différentes, peuvent très bien tourner simultanément à des rythmes différents. On ne peut pas éliminer arbitrairement cette possibilité (2). De plus, je crois que, pour les satellites, un protocole de synchronisation est inclus dans les échanges, ce qui modifie peut-être un peu la donne. »

note 1 : Plus la gravité est importante, plus « le rythme des horloges ralentit ». Deux horloges identiques placées à deux étages d’un même immeuble ne tournent pas au même rythme.
Note 2 : Avec une simultanéité absolue, le paradoxe des jumeaux doit aussi être abordé d’une manière nouvelle.

Extrait de l'interview, réalisée par Alain Pelosato, début 2021

A cela il faut ajouter que, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps, le rythme des horloges ne serait pas seulement ralenti par la présence d'une masse importante, mais aussi par la quantité de mouvement par rapport à un espace de référence donné - par exemple durée de vie augmentée, dans certaines conditions, des muons. De mon point de vue, pour traiter ce problème, il faut réfléchir à ce que pourrait être le fondement du principe d'équivalence, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps - nouvelle approche de certains concepts initiaux : masse, espace, inertie, impulsion, temps.

J'ai un peu corrigé mon message précédent (message 154), je manquais de temps ce matin.

Cordialement
Philippe de Bellescize

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#162

Message par ABC » 31 août 2024, 18:44

Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20Il s'avère que cette prédiction d'un vieillissement est fausse
Avec la prédiction juste, de combien vieillit, à chaque tour réalisé en un an, un observateur tournant à la vitesse v = 86.6% de la vitesse de la lumière sur un très grand cercle (un cercle au repos dans un référentiel inertiel) ?

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#163

Message par externo » 31 août 2024, 18:58

ABC a écrit : 31 août 2024, 16:41
externo a écrit : 31 août 2024, 13:37Elle prédit un vieillissement abrupt du sédentaire
Et ainsi, grâce à la bonne prédiction d'absence de vieillissement abrupt et les faits d'observation pouvant être prédits grâce au changement de théorie requis pour cela, on peut identifier le référentiel privilégié non pris en compte par la RR et mettre en défaut les résultats de mesure faux prédits par l'invariance de Lorentz base de la RR. C'est quoi la vitesse de la terre vis à vis du référentiel privilégié violant l'invariance de Lorentz, la violation d'invariance appropriée à l'absence de viellissement abrupt ?
On ne le sait pas puisqu'on subit une contraction spatiale ABSOLUE et un ralentissement temporel ABSOLU qui empêchent de mesurer la variation sur un aller-retour. Par contre on constate que la vitesse de la lumière à l'aller varie à chaque accélération puisqu'il faut resynchroniser les horloges.
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20Pour la relativité restreinte, il n’y a pas un réel ralentissement du déroulement du temps, mais plutôt, dans le prolongement de la relativité de la simultanéité, deux parcours spatio-temporels différents.
Là tu verses dans le nawak officiel.
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20A cela il faut ajouter que, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps, le rythme des horloges ne serait pas seulement ralenti par la présence d'une masse importante, mais aussi par la quantité de mouvement par rapport à un espace de référence donné - par exemple durée de vie augmentée, dans certaines conditions, des muons.
Là c'est bon, mais l'explication relationnelle n'est pas la vraie raison. Tu n'as juste pas les connaissances pour théoriser. Ce qui ralentit le rythme des horloges en mouvement par rapport à l'espace de référence c'est que la vitesse aller-retour de la lumière diminue par rapport à elles.
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20De mon point de vue, pour traiter ce problème, il faut réfléchir à ce que pourrait être le fondement du principe d'équivalence, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps - nouvelle approche de certains concepts initiaux : masse, espace, inertie, impulsion, temps.
C'est déjà fait par d'autres.

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#164

Message par Philippe de Bellescize » 31 août 2024, 19:49

ABC a écrit : 31 août 2024, 18:44
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20Il s'avère que cette prédiction d'un vieillissement est fausse
Avec la prédiction juste, de combien vieillit, à chaque tour réalisé en un an, un observateur tournant à la vitesse v = 86.6% de la vitesse de la lumière sur un très grand cercle (un cercle au repos dans un référentiel inertiel) ?
Ce n'est pas moi, qui ai écrit cela, c'est externo...

Cordialement
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#165

Message par externo » 31 août 2024, 21:45

ABC a écrit : 31 août 2024, 18:44
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20Il s'avère que cette prédiction d'un vieillissement est fausse
Avec la prédiction juste, de combien vieillit, à chaque tour réalisé en un an, un observateur tournant à la vitesse v = 86.6% de la vitesse de la lumière sur un très grand cercle (un cercle au repos dans un référentiel inertiel) ?
La relativité restreinte d'Einstein ne traite que des référentiels inertiels, donc toute situation n'incluant pas de tels référentiels ne peut être traitée que par la théorie de l'éther ou alors il faut faire intervenir la relativité générale.

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#166

Message par Philippe de Bellescize » 31 août 2024, 21:49

externo a écrit : 31 août 2024, 18:58
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20Pour la relativité restreinte, il n’y a pas un réel ralentissement du déroulement du temps, mais plutôt, dans le prolongement de la relativité de la simultanéité, deux parcours spatio-temporels différents.
Là tu verses dans le nawak officiel.
Forcément, puisque je suis en train de donner l'interprétation en fonction des diagrammes d'espace-temps de ce point. Regarde le début du texte, ce n'est pas ma position.
externo a écrit : 31 août 2024, 18:58
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20A cela il faut ajouter que, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps, le rythme des horloges ne serait pas seulement ralenti par la présence d'une masse importante, mais aussi par la quantité de mouvement par rapport à un espace de référence donné - par exemple durée de vie augmentée, dans certaines conditions, des muons.
Là c'est bon, mais l'explication relationnelle n'est pas la vraie raison. Tu n'as juste pas les connaissances pour théoriser. Ce qui ralentit le rythme des horloges en mouvement par rapport à l'espace de référence c'est que la vitesse aller-retour de la lumière diminue par rapport à elles.
Il vrai que ce j'ai dit n'est pas suffisamment précis, car cela dépend peut-être du type d'horloge. J'aurais pu parler de l'évolution, en fonction du mouvement, des durées de vie. Dans ton exemple, le ralentissement des horloges, il est fictif ou bien réel ? Et à partir de cela, peux tu expliquer l'augmentation du temps de vie des muons, quand ils pénètrent à grande vitesse dans l'atmosphère ? Ton explication n'est pas causale et c'est ce qui lui manque, alors que j'aborde cet aspect du problème.....
externo a écrit : 31 août 2024, 18:58
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20De mon point de vue, pour traiter ce problème, il faut réfléchir à ce que pourrait être le fondement du principe d'équivalence, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps - nouvelle approche de certains concepts initiaux : masse, espace, inertie, impulsion, temps.
C'est déjà fait par d'autres.
Une référence ?

Cordialement
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#167

Message par externo » 31 août 2024, 22:41

Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 21:49 Forcément, puisque je suis en train de donner l'interprétation en fonction des diagrammes d'espace-temps de ce point. Regarde le début du texte, ce n'est pas ma position.
Ah oui, j'avais pas bien suivi.
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 21:49 Il vrai que ce j'ai dit n'est pas suffisamment précis, car cela dépend peut-être du type d'horloge. J'aurais pu parler de l'évolution, en fonction du mouvement, des durées de vie. Dans ton exemple, le ralentissement des horloges, il est fictif ou bien réel ? Et à partir de cela, peux tu expliquer l'augmentation du temps de vie des muons, quand ils pénètrent à grande vitesse dans l'atmosphère ? Ton explication n'est pas causale et c'est ce qui lui manque, alors que j'aborde cet aspect du problème.....
A la base il faut remarquer que si une onde se propage dans un milieu et effectue un mouvement de va et vient entre deux écrans mobiles, la durée de l'aller-retour sera affectée par la vitesse des écrans. Au repos, la durée de l'aller et celle du retour sont identiques et la durée de l'aller-retour vaut 2 fois la durée de l'aller. Mais plus les écrans mobiles se rapprochent de la vitesse de propagation de l'onde plus la durée du trajet aller-retour augmente, elle peut mettre un temps indéfiniment grand. Pour le comprendre il suffit de voir que la durée du trajet en sens contraire du mouvement pourra prendre jusqu'à 2 fois moins de temps mais la durée dans le sens aller pourra durer aussi longtemps qu'on le veut pour peu que la vitesse des écrans soit très très proche de celle des ondes. Donc si tu imagines que l'horloge temporelle des objets matériels marche de cette manière tu comprends qu'ils vont évoluer de plus en plus lentement avec leur vitesse.
De haut en bas et de bas en haut, la lumière mettra une durée plus longue du facteur gamme pour faire l'aller-retour (horloge de lumière).
De gauche à droite et de droite à gauche elle mettra une durée plus longue du facteur gamma² pour faire l'aller retour.
Maintenant si l'objet se contracte lui même du facteur gamma dans le sens du mouvement la lumière aura une distance plus courte du facteur gamma dans cette direction et donc la durée de l'aller-retour sera plus longue du facteur gamma.
Ainsi la matière si elle se contracte du facteur gamma reste fonctionnelle à haute vitesse mais à un rythme plus lent du facteur gamma qu'à l'arrêt.

Je te renvoie à ces pages de Lafrenière pour des détails concrets concernant la structure interne de la matière à l'origine d'un tel comportement.
https://web.archive.org/web/20110126072 ... ctrons.htm
https://web.archive.org/web/20110126072 ... tivite.htm
https://web.archive.org/web/20110126072 ... ivite2.htm
externo a écrit : 31 août 2024, 18:58
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20De mon point de vue, pour traiter ce problème, il faut réfléchir à ce que pourrait être le fondement du principe d'équivalence, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps - nouvelle approche de certains concepts initiaux : masse, espace, inertie, impulsion, temps.
C'est déjà fait par d'autres.
Milo Wolff est le plus crédible, mais il y en a d'autres.
https://mwolff-tripod-com.translate.goo ... r_pto=wapp
https://mwolff.tripod.com/point.html

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#168

Message par PhD Smith » 01 sept. 2024, 01:31

externo a écrit : 31 août 2024, 22:41Milo Wolff est le plus crédible, mais il y en a d'autres.
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 21:49Une référence ?
JPP par exemple. Des nouvelles de lui : https://www.jp-petit.org/nouv_f/videos_ ... videos.htm
JPP a écrit :26 Août 2024 : Si vous voulez questionner Chat Gpt sur le modèle Janus vous pourrez vous inspirer de ces 40 pages d'échanges Texte en pdf Texte en Word. La conclusion est que si les éditeurs des revues et les scientifiques dans leurs tours d'ivoire, raisonnaient comme Chat Gpt au lieu d'opposer un Mur de Silence, les choses bougeraient plus vite. Une femme qui aurait les connaissances mathématiques qui lui permettraient de réagir à ce modèle est Sabine Hossenfelder, qui avait d'ailleurs publié un intéressant essai en bimétrique dans Physical Review D en 2008, mais auquel manquaient les éléments permettant de reconstituer le principe d'action-réaction. Nous lui avions alors, il y a des années, proposé d'intégrer notre groupe et même d'en prendre la tête (...). Mais elle nous avait sèchement répondu "I don't want to collaborate with you" (les raisons étant probablement d'ordre non-scientifique). Actuellement elle multiplie les vidéos à haut rythme, pour conserver son importante audience, en prenant des pauses et en abordant n'importe quel sujet. Mais elle se fera trancher la gorge plutôt que d'évoquer nos travaux. Si elle le faisait la communauté scientifique lui tournerait immédiatement le dos. Pour la même raison des gens comme Jean-Pierre Luminet, Aurélien Barrau, Lachièze-Rey, Etienne Klein, gardiens du château de cartes, observent un complet et prudent mutisme. Luminet, quant à lui, dans un prochain ouvrage, ne reviendra pas sur la présentation défavorable faite au modèle dans ses précédents ouvrages.
Je ne mets pas le texte de ChatGPT : il est dans le lien supra.
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#169

Message par Philippe de Bellescize » 01 sept. 2024, 05:22

Bonjour,
externo a écrit : 31 août 2024, 21:45
ABC a écrit : 31 août 2024, 18:44
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20Il s'avère que cette prédiction d'un vieillissement est fausse
(c'est en fait externo qui a donné cette réponse)
Avec la prédiction juste, de combien vieillit, à chaque tour réalisé en un an, un observateur tournant à la vitesse v = 86.6% de la vitesse de la lumière sur un très grand cercle (un cercle au repos dans un référentiel inertiel) ?
La relativité restreinte d'Einstein ne traite que des référentiels inertiels, donc toute situation n'incluant pas de tels référentiels ne peut être traitée que par la théorie de l'éther ou alors il faut faire intervenir la relativité générale.
Je vois une difficulté dans cette affirmation, selon la portée que l'on veut lui donner (à préciser). En effet, on peut très bien représenter une accélération sur un diagramme d'espace-temps. Cela permet de visualiser, que ce qui est dit pour les référentiels inertiels en relativité restreinte, va avoir une répercussion sur les référentiels ayant accélérés.

Cordialement
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#170

Message par Philippe de Bellescize » 01 sept. 2024, 10:03

Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 21:49
externo a écrit : 31 août 2024, 18:58
Philippe de Bellescize a écrit : 31 août 2024, 18:20A cela il faut ajouter que, dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps, le rythme des horloges ne serait pas seulement ralenti par la présence d'une masse importante, mais aussi par la quantité de mouvement par rapport à un espace de référence donné - par exemple durée de vie augmentée, dans certaines conditions, des muons.
Là c'est bon, mais l'explication relationnelle n'est pas la vraie raison. Tu n'as juste pas les connaissances pour théoriser. Ce qui ralentit le rythme des horloges en mouvement par rapport à l'espace de référence c'est que la vitesse aller-retour de la lumière diminue par rapport à elles.
Il vrai que ce j'ai dit n'est pas suffisamment précis, car cela dépend peut-être du type d'horloge. J'aurais pu parler de l'évolution, en fonction du mouvement, des durées de vie. Dans ton exemple, le ralentissement des horloges, il est fictif ou bien réel ? Et à partir de cela, peux tu expliquer l'augmentation du temps de vie des muons, quand ils pénètrent à grande vitesse dans l'atmosphère ? Ton explication n'est pas causale et c'est ce qui lui manque, alors que j'aborde cet aspect du problème.....
Je vais expliquer un peu plus ma position sur ce point. Quand je parle d'explication causale, il s'agit de donner la raison physique d'un phénomène. A partir du moment, où les choses sont formulées de manière mathématique, il ne peut pas s'agir de la raison physique ultime. En effet, une loi en physique reste une abstraction qui tend à correspondre, sans jamais y parvenir totalement, à l'ordre naturel.

Dans une théorie, en physique, il y a plusieurs niveaux d'abstraction :
  • la vision du monde - même si ce cette vision n'est pas explicite, elle est plus ou moins présente de manière implicite dans les concepts initiaux de la théorie 
  • l'aspect mathématique
  • la formulation opérationnelle
Une vision du monde est plus ou moins vraie. Une théorie en physique est plus ou moins vérifiée. Une vision du monde, dans son universalité, ne peut pas être complètement vérifiée.

On peut définir la physique comme étant l'approche, de la cohérence dans la structure et le mouvement du monde physique, dans une connaissance des proportions quantitatives et selon un certain formaliste mathématique. Les concepts premiers d'une théorie devant traduire cette cohérence, dans la structure et le mouvement, du monde physique. C'est de cette manière là qu'une certaine vision du monde est présente en physique. Si la philosophie découvre des principes, qui ont non seulement une valeur du point de l'être et de la pure intelligibilité, mais aussi de l'efficience, une certaine rencontre pratique, entre philosophie et physique, est peut-être possible (passage de l'analyse de l'être à celle des phénomènes). Il reste à préciser de quelle manière et à quelles conditions.
Philippe de Bellescize a écrit : 25 août 2024, 10:26 Il y a divers points de contact possibles entre philosophie et science :
  • la question des fondements du savoir (qu'atteint cette science, dans la réalité, du point de vue de ce qu'est cette réalité) ;
  • l'aspect critique (par exemple « l'objection de la navette et du missile » qui remet en cause la conception du temps issue de la relativité restreinte) ;
  • une rencontre pratique (quand deux savoirs, dans la connaissance d'un objet particulier, se découvrent comme complémentaires).
Il reste à préciser de quelle manière et à quelles conditions cette rencontre pratique, entre philosophie et physique, peut s'effectuer – c'est un vaste sujet. Pour arriver à formuler une théorie générale de l'univers, on est obligé de passer par cette rencontre pratique, car il est nécessaire de respecter la notion de causalité. Ce qui n'est pas le cas, comme expliqué précédemment, de la relativité.
J'aurais dû écrire: quand deux savoirs, dans la connaissance d'un objet particulier, en atteignant ce qu'il y a de plus fondamental dans la réalité, se découvrent comme complémentaires. Cet aboutissement est considéré, par certains, comme utopique, car ils ne considèrent pas la philosophie comme une science. Je ne partage pas ce point de vue. Pour qu'une rencontre pratique entre philosophie et physique puisse s'effectuer, il faut donner, d'un point de vue épistémologique, une définition suffisamment générique du concept de science, qui puisse les englober toutes les deux.

Dans ce but, voilà la définition que je propose :

« (…..) on retrouve dans toute démarche scientifique des critères communs. Ainsi toute approche scientifique est une analyse qui cherche à découvrir le nécessaire dans un domaine particulier, ce nécessaire étant atteint à travers des principes que chaque science découvre ou établit elle-même en fonction de ce qu'elle cherche à connaître. D'un point de vue critique ou expérimental, chaque science découvre comment la pensée se rapporte à son objet, et, à partir de là, elle thématise cette relation. « Le nécessaire », c'est, tout d'abord, l'universel, découvert à partir mais au delà de l'aspect particulier et contingent ; et c'est aussi, dans un deuxième temps et grâce à un retour, une nouvelle connaissance du particulier à la lumière de l'universel. Par ailleurs chaque science a conscience de sa façon de procéder, elle opère un réajustement entre l'universalité des principes qu'elle utilise et la connaissance de la réalité dans sa modalité contingente ; chaque science de manière critique ou expérimentale découvrira comment ce réajustement doit s'effectuer (1).

note 1 : Ce paragraphe donne une définition très large du concept de science. Celle-ci peut être appliquée indifféremment à la philosophie ou à la physique, elle offre une universalité particulière autorisant une rencontre pratique entre ces deux domaines. » Extrait du livre « A la recherche de la théorie de l'univers », 1990, Philippe de Bellescize, qui n'a pas été présenté à l'édition et à été publié à compte d'auteur. Pour la petite histoire, je l'avais envoyé à l'époque à Hubert Reeves, qui m'avait répondu aimablement.

Le principe utilisé, par la philosophie réaliste dans sa démarche scientifique (au sens qui a été donné précédemment), c'est la causalité, que l'on peut traduire ainsi : Il est nécessaire dans une réalité, présentant structure et ordre, qu'il y ait quelque chose, en elle, qui en rende compte. Ce que l'on peut appeler causalité. Toute cause est principe, mais tout principe n'est pas cause, car la cause est un principe existant réellement.

« Jusqu'à quel point la philosophie peut-elle être considérer comme une science ? C'est l'analyse causale ( ) qui permet à la philosophie d'être une science. Or toute l'analyse causale, de manière ultime, repose sur la métaphysique. La cause implique quelque chose qui demeure, quelque chose qui demeure du point de vue de l'être. La science étant la découverte du nécessaire, encore faut-il découvrir le fondement de ce nécessaire dans la réalité existante ( ). Si c'est une idée « a-priori » qui me permet de découvrir une certaine nécessité dans l'analyse de cette réalité, l'analyse en philosophie de cette réalité restera subjective, car ce qui fonde la nécessité n'aura pas été découvert dans cette réalité même. » Extrait du livre « A la recherche de la théorie de l'univers », 1990, Philippe de Bellescize

Le principe utilisé par la physique, dans sa démarche scientifique, est loi physique, qui reste, comme exposé précédemment, une abstraction qui tend à correspondre, sans jamais y parvenir totalement, à l'ordre naturel. C'est pour cela que, dans une théorie physique, il y a une certaine indépendance des niveaux d'abstraction, décrits précédemment dans ce message.

Mon analyse, philosophique du monde physique, tend à démontrer que le principe moteur du monde physique agit de manière immanente, et par interrelation, selon la détermination des éléments (1). Ce qui n'a été que peu explicité, à ma connaissance, par la philosophie. Si on n'avait pas un principe moteur agissant de cette manière là, les corps seraient seulement juxtaposés les uns aux autres, et il n'y aurait plus d'unité de l'univers. Ce mode d'action du principe moteur de l'univers nous conduit, presque immanquablement, à une conception complètement relationnelle de l'espace-temps. Cette conception n'est pas entièrement compatible avec certaines conclusions de la relativité. La question, de la nature du principe moteur du monde physique, n'est pas du domaine de la physique. Par contre elle peut très bien, dans une vision générale du monde physique, tenir compte de ce mode d'action du principe moteur, en se plaçant dans le cadre d'une approche complètement relationnelle de l'espace-temps. De cette manière nous arrivons à une certaine rencontre pratique, entre philosophie et physique, où chacun des deux domaines apporte sa part de précision.

Note 1 : Cela correspond assez bien à la théorie du bootstrap donnée par Chew :

« Voici une définition () du bootstrap donnée par Chew : Le seul mécanisme qui satisfait aux principes généraux de la physique est le mécanisme de la nature (); () Les particules observées (…) représentent le seul système quantique et relativiste qui peut être conçu sans contradiction interne (). Chaque particule nucléaire joue trois rôles différents : 1) un rôle de constituant des ensembles composés ; 2) un rôle de médiateur de la force responsable de la cohésion de l’ensemble composé, et 3) un rôle de système composé. Dans cette définition, la partie apparaît en même temps que le tout. La nature est conçue comme étant une entité globale, non séparable au niveau fondamental » (Basarab Nicolescu, Nous, la particule et le monde, Le Mail 1985, pages 41-42).

Il reste à appliquer cela à l’espace et au mouvement.

Le cas échéant, je continuerais ma réponse à externo, sur la problématique qu'il a soulevé, plus tard.

Cordialement
Philippe de Bellescize

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#171

Message par externo » 01 sept. 2024, 11:48

Philippe de Bellescize a écrit : 01 sept. 2024, 05:22
externo a écrit : 31 août 2024, 21:45 La relativité restreinte d'Einstein ne traite que des référentiels inertiels, donc toute situation n'incluant pas de tels référentiels ne peut être traitée que par la théorie de l'éther ou alors il faut faire intervenir la relativité générale.
Je vois une difficulté dans cette affirmation, selon la portée que l'on veut lui donner (à préciser). En effet, on peut très bien représenter une accélération sur un diagramme d'espace-temps. Cela permet de visualiser, que ce qui est dit pour les référentiels inertiels en relativité restreinte, va avoir une répercussion sur les référentiels ayant accélérés.
Un diagramme d'espace-temps est euclidien et ne fait que représenter l'éther postulé et les objets en mouvement par rapport à lui, ça ne représente pas la théorie d'Einstein. On voit très bien dans un tel diagramme que les référentiels inertiels ne sont pas équivalents par rapport au cône de lumière.

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#172

Message par Zebra » 01 sept. 2024, 14:17

Jean-Francois a écrit : 29 août 2024, 20:50
Il n'y aucun problème à vouloir mieux comprendre quelque chose. La curiosité n'est pas un problème, en autant qu'on accepte ses limites (i.e., qu'on ne comprendra de toute façon jamais les choses aussi bien qu'un spécialiste du domaine). Mais la curiosité et l'humilité sont parfois absentes chez ceux qui arrivent à s'auto-convaincre qu'ils ont une idée faisant avancer un domaine scientifique alors qu'ils n'ont même pas les bases nécessaires à la compréhension de celui-ci.

Jean-François
ABC a écrit : 31 août 2024, 00:17
Certains néophytes, veulent enseigner au monde entier ce qu'ils ignorent. Ce n'est pas ton cas. Tes réponses montrent que tu t'intéresses à la physique et, bien que néophyte, tu cherches à apprendre et à comprendre.

Jean Pierre Petit a réalisé d'excellentes BD de vulgarisation. C'est un excellent vulgarisateur et c'est un vrai physiciens avec des intuitions remarquables et des travaux en MHD qui ont très largement prouvé sa valeur... ...ce qui ne l'empêche pas, parfois, de commettre des erreurs, de dire des bêtises et de faire preuve d'un sens de la diplomatie vis à vis de ses colègues "perfectible".
Bandes dessinées d'Anselme Lanturlu
  • Tome 5: Tout est relatif
  • Tome 6: Big bang
  • Tome 14: Pour quelques ampères de plus
  • LE BIG BANG: Le Commencement de toute Chose
  • Mille milliards de soleils !
Pour ce qui est, spécifiquement, des BD relatives au trou noir et au big bang, dans ce domaine là JPP ne présente pas uniquement les connaissances scientifiques actuellement admises. Sa présentation est, pour une part, celle de son point de vue sur ces 2 questions, un point de vue très personnel qui ne fait pas du tout l'unanimité, donc à considérer pour ce qu'elles sont UNE opinion (la sienne) pas une vérité solidement établie.

Merci pour ces précisions et surtout les références ! Ça aussi, ça fait du bien.

C'est à ce genres de phrases que je faisais référence:
Jean-François a écrit :
Ou, alternativement, commencez par faire une véritable formation en Physique (de niveau universitaire) avant d'en causer.
Ça fait un peu mal de lire ça :oops: Surtout quand, dans notre valise, il n'y a qu'un tout petit secondaire 3 (ce n'était pas ma décision, je précise, pour ne pas me faire répondre "t'avais qu'à pas arrêter). C'est un peu le même effet que produit la lecture des phrases qui ridiculisent ceux qui utilisent l'IA pour tenter de mieux comprendre, faute d'accès à des gens compétents. Il y a des questions tellement simplistes en début d'apprentissage que c'est super pratique les IA (du moment où on oublie pas leurs limites et ce qu'elles sont vraiment).

Je comprenais que les phrases semblables s'adressaient plus aux intervenants pensant révolutionner la physique, mais ça picotait quand même.
Je préfère et de loin, une vérité emballée dans un papier sablé qu'un mensonge emballé dans un papier de soie.


More than cleverness, we need kindness and gentleness (Charlie Chaplin, Final speech)

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#173

Message par Philippe de Bellescize » 01 sept. 2024, 14:48

Bonjour,
externo a écrit : 01 sept. 2024, 11:48
Philippe de Bellescize a écrit : 01 sept. 2024, 05:22
externo a écrit : 31 août 2024, 21:45 La relativité restreinte d'Einstein ne traite que des référentiels inertiels, donc toute situation n'incluant pas de tels référentiels ne peut être traitée que par la théorie de l'éther ou alors il faut faire intervenir la relativité générale.
Je vois une difficulté dans cette affirmation, selon la portée que l'on veut lui donner (à préciser). En effet, on peut très bien représenter une accélération sur un diagramme d'espace-temps. Cela permet de visualiser, que ce qui est dit pour les référentiels inertiels en relativité restreinte, va avoir une répercussion sur les référentiels ayant accélérés.
Un diagramme d'espace-temps est euclidien et ne fait que représenter l'éther postulé et les objets en mouvement par rapport à lui, ça ne représente pas la théorie d'Einstein. On voit très bien dans un tel diagramme que les référentiels inertiels ne sont pas équivalents par rapport au cône de lumière.
Image

(Cliquer)

Une des images, de l'annexe 3, du livre « Paradoxe sur l'invariance de la vitesse de la lumière ».

Il s'agit du diagramme d'espace-temps représentant l'expérience de pensée du train d'Einstein. La ligne de simultanéité de la gare est la ligne bleue horizontale. La ligne de simultanéité du train, à l'instant ou l'observateur du train croise l'observateur de la gare sans s’arrêter, est la ligne verte. On constate, qu'à cet instant, leur cône de lumière est, au moins d'un certain point de vue, le même, par contre leurs lignes de simultanéité sont différentes. C'est même pour que leur cône de lumière, soit par certains aspects le même, qu'il est nécessaire que leurs lignes de simultanéité soient différentes. Mais peut-être que tu considères, que leur cône de lumière n'est pas le même, parce que l'instant d'émission des rayons lumineux n'est pas le même pour les deux observateurs, et que, de ce fait, ils ne forment pas le même triangle ?

J'ai un peu modifié mon message, à 15h40, car je crois voir ce que tu veux dire.

Cordialement
Philippe de Bellescize
Dernière modification par Philippe de Bellescize le 01 sept. 2024, 18:27, modifié 3 fois.

Jean-Francois
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#174

Message par Jean-Francois » 01 sept. 2024, 16:10

Zebra a écrit : 01 sept. 2024, 14:17C'est à ce genres de phrases que je faisais référence:
Jean-François a écrit :Ou, alternativement, commencez par faire une véritable formation en Physique (de niveau universitaire) avant d'en causer.
Ça fait un peu mal de lire ça :oops:
C'est une question de contexte: je m'adressais à quelqu'un qui a la prétention de déboulonner Einstein sans avoir de bases sérieuses en Physique (qui, par exemple, parle de "calculs" alors qu'il serait bien incapable de dire lesquels et de les réaliser). Je ne m'adresse pas à quelqu'un qui veut comprendre la Physique, qui est curieux du domaine.

Tout à fait ça:
Je comprenais que les phrases semblables s'adressaient plus aux intervenants pensant révolutionner la physique, [...]
Et qui, souvent, vont jusqu'à prétendre que ceux qui ont des connaissances sérieuses dans le domaine s'y connaissent en fait moins qu'eux. Manière comme une autre de suggérer qu'ils ont raison même (et surtout s'ils) ne peuvent rien démontrer de tel.

De manière générale: si votre but est d'apprendre quelque chose sur la Physique, ne tenez pas compte des richard, externo, Philippe de Bellescize, Cosentino et autres M'enfin qui sait. De manière générale, allez plutôt sur des sites tenus par des physiciens sérieux ou, encore mieux, lisez des ouvrages de vulgarisation*. Dites-vous aussi que si quelqu'un a réellement une idée "révolutionnaire" dans un domaine, cette personne ne perdra pas son temps à en faire la promotion sur les médias sociaux: elle publiera dans des revues scientifiques. Et si elle ne sait pas comment faire, c'est qu'elle ne connait pas le domaine... ça devrait allumer un signal d'alerte sceptique chez vous.

De toute façon, même si, par le plus grand des hasards**, ils devaient avoir raison, vous ne seriez pas plus avancée parce que vous ne sauriez pas vraiment en quoi leur idée est meilleure que le consensus scientifique faute de maitriser ce dernier. Pour apprendre et comprendre quelque chose, il vaut mieux commencer par la base consensuelle et non par la nouveauté. C'est la seule manière de structurer une bonne compréhension des choses.

Jean-François

* Vous pouvez aussi échanger avec d'autres personnes qui cherchent à comprendre le domaine avec humilité, qui ne s'illusionnent pas elles-mêmes quand à la limite de leurs capacités. Là, vous aurez plus de chances de trouver des personnes qui veulent comprendre et donner des explications correctes, plutôt que des cuistres qui vendent leur salade blette.
Et si vous êtes vraiment motivée, il y a toujours la possibilité de prendre des cours pour adultes dans un cégep ou une université ;)
** La légende de l'autodidacte qui bouleverse la Physique est très enjolivée. Et puis, même s'il y en avait un de temps en temps, ses messages serait perdus dans l'abondance de ceux des pseudo-scientifiques crankignolesques qui s'imaginent que leur vision des choses est la-plusse-meilleure parce qu'ils manquent des connaissances nécessaires à comprendre le sujet qu'ils abordent.
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PhD Smith
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Re: Voilà pourquoi, une évolution de notre conception de l'espace-temps, est devenue nécessaire...

#175

Message par PhD Smith » 01 sept. 2024, 17:37

Je pollue encore ce fil pour la bonne cause : celle d'Einstein ! méprisé et accusé d'erreurs scientifiques , voici une émission de France Culture "Ils ont changé le monde" qui le "réhabilite" :lol:
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... ps-3358478
France Culture a écrit :Tout n’est pas relatif, c’est finalement ce qu’il faut retenir de la relativité - ou même des théories de la relativité. En 1905, Albert Einstein étend la relativité de Galilée à presque toutes les lois physiques.

Avec
Christian Bracco Historien des sciences
Florian Laguens Maître de conférences en philosophie à l'IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie à Paris
Les implications de cette relativité restreinte, qu'Einstein établit en 1905, sont énormes : la vitesse de la lumière a une limite, elle n’est pas relative. En revanche, le temps l’est...

Cette relativité du temps est l’une des conséquences les plus fortes et aussi les plus difficiles à appréhender, tant notre vie dépend de cette variable. L’espace et le temps meurent donc pour laisser place à l’espace-temps. Et 10 ans plus tard, en 1915, Einstein publie son article sur la relativité générale, qui apporte à l'espace-temps une courbure.

Einstein a ainsi bouleversé notre conception du monde. Avec sa langue pendue et ses cheveux hirsutes, il incarne à lui-seul la figure du génie scientifique… rebelle et surtout seul ! Pourtant, d’autres grands noms ont pavé le chemin de la découverte de la relativité.

Quels sont les prémisses scientifiques à l’élaboration de la relativité restreinte et générale ? Quel est l’apport d’Einstein face aux autres contributeurs ?

Florian Laguens, maître de conférences en philosophie à l'IPC - Facultés libres de philosophie et de psychologie à Paris

Christian Bracco, maître de conférence à l’Université Côte d’Azur et chercheur dans l’équipe d’histoire des sciences astronomiques du département SYRTE de l’Observatoire de Paris, également auteur de Quand Albert devient Einstein, paru aux éditions du CNRS (2017)

La relativité, ou les relativités ?

Les théories de la relativité ont jalonné l'histoire des sciences, et la première aura été celle de Galilée, même s'il n'a jamais donné à sa théorie sur le mouvement des corps le nom de relativité … Mais que dit la relativité galiléenne, et quelles sont ses limites qui apparaissent au XIXème siècle ?

"Cette description de Galilée, implicitement, elle fait l'hypothèse que la vitesse de la lumière est infinie et donc que l'on voit instantanément tous les phénomènes physiques qui nous entourent. Donc, dans un premier temps, la relativité galiléenne a été restreinte à la mécanique. Son domaine d'application, c'est la mécanique qui va prendre son assise avec la théorie de Newton. Mais c'est vrai que pour la lumière, il doit s'avérer que ça ne fonctionne pas, si on éclaire avec une lampe dans le bateau, avec la lumière qui part à 300 000 kilomètres par seconde et que le bateau se déplace à 30 km/h, eh bien la vitesse de la lumière pour un observateur sur la page sera aussi de 300 000 kilomètres par seconde. Mais il a fallu du temps pour pour s'en rendre compte. Et c'est arrivé un peu comme comme un principe chez Einstein en 1905. Un principe de constance de vitesse de lumière, et surtout de son indépendance par rapport à la source. C'est comme ça qu'il le formule dans son article de 1905 sur l'électrodynamique des corps en mouvement. Mais avant de parler que de la lumière, en fait, il y avait toute une série d'expériences qui sont nées avec la lumière et avec l'électromagnétisme au cours du XIXᵉ siècle et qui montraient qu'on ne pouvait pas mettre justement ce mouvement uniforme en évidence. Alors à l'époque, c'était pas le bateau et la plage, c'était la terre, le mouvement à travers l'espace, à travers ce que les gens appelaient les terres, qui jouait le rôle de référentiel absolu en quelque sorte, et de support à la propagation des ondes lumineuses." Christian Bracco

De la relativité restreinte à la relativité générale

En 1905, Albert Einstein publie non pas un, mais quatre articles majeurs : c'est son annus mirabilis, son année miraculeuse. Le premier, en mars 1905, est centré sur l'effet photoélectrique et les quanta d'énergie, c'est un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière ; le deuxième, publié en mai, est autour du mouvement brownien, le mouvement de petites particules en suspension dans un liquide immobile, comme requis par la théorie cinétique moléculaire de la chaleur ; en juin il publiera l'article énonçant ce qu'on appelle désormais la relativité restreinte, et son article de novembre 1905 énonce la fameuse relation entre masse et énergie, E = mc2. Et quelques années plus tard, il décide d'éteindre sa théorie de la relativité restreinte à la gravitation, donnant lieu à la relativité générale ...

"Cette histoire elle commence en 1907, peu après celle qu'on vient de conter. Puis elle s'achève en 1915. Huit années entrecoupées de recherches ... Il y a deux problèmes principaux : un problème théorique, un problème expérimental. La difficulté théorique, c'est la compatibilité entre la théorie de la relativité restreinte et celle de Newton, puisqu'une des conséquences de la relativité restreinte, c'est la vitesse de la lumière comme vitesse maximale, et en théorie newtonienne, la force de gravitation elle se propage avec une vitesse infinie, donc elle est instantanée. Donc ça, ça semble contradictoire. Et puis il y a une insatisfaction expérimentale puisque depuis le milieu du XIXᵉ siècle, on avait repéré des anomalies dans la trajectoire de la planète Mercure, qui ont résisté à toutes les tentatives newtonienne d'explication pendant 50 ans. Et ça, ça, c'est aussi un peu Un Graal pour Einstein, chercher à rendre compte de ce que l'on appelle l'avance du périhélie de Mercure, avec une nouvelle théorie. Donc insatisfaction théorique, insatisfaction expérimentale. Mais ça va mettre huit ans avant de se dénouer." Florian Laguens
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