Jodie a écrit : 27 sept. 2024, 01:42
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Je dirais intransigeant avec tout ce qui porte une nuance métaphysique.
S’enfermer dans une pensée trop bien réfléchie dans le sens de tout ce qu’il y a de plus rationnel est un risque qui peut t’empêcher de voir ce que l’autre peut amener de nouveau et de différent. Exemple, tu n'es pas obligé d'adhérer à ma vision des choses, mais tu peux l'écouter respectueusement. Pourquoi ? Parce que tout le monde passe par ou il peut, dépendant de son éducation, sa culture, etc. Ca ne fait de lui ou d'elle un tarré et encore moins un mauvais enseignant. Peut-être que cette professeure apporte beaucoup d'outils dans son cours, tu ne le saiss pas, tu n'as pas suivi le cours.
Intransigeant ? Non.
S'enfermer? Non.
Réfléchir et ne pas prendre des vessies pour des lanternes? Oui.
Ecouter? Oui. Où est-ce que tu as vu que je ne t'écoutais pas respectueusement, que je te dénigrais, etc...?
Ce ne serait pas plutôt l'inverse qui se produit parce que je bouscule tes convictions, tes certitudes et tes croyances?
Pourquoi pas intégriste du scepticisme ?
Ça fait un paquet d'années que je m'intéresse à "l'univers" des pseudo-machinchoses, avec les mouvements sectaires associés, ... C'est un recyclage perpétuel de foutaises.
Ce qui est exaspérant, c'est que les personnes ne se donnent pas les moyens d'aller vérifier et se contentent de leur paresse intellectuelle.
Qu'on puisse y croire, y trouver son comptant, prendre son pied, c'est de l'ordre du privé et de la liberté individuelle, ça ne me concerne pas. Par contre, dès qu'on commence à se livrer à du prosélytisme, c'est non.
Dans le cadre universitaire, public, avec des financements publics, c'est inacceptable. L'institution, du fait de ses financements et de ses obligations en tant qu'institution publique reconnue doit rendre des comptes. C'est un principe démocratique fondamental, garant de qualité, d'équité, de transparence, en ce qui conceran l'enseignement dispensé. Il ne faut pas confondre liberté d'enseigner qui concerne les méthodes, les contenus,.... à condition qu'ils correspondent à une charte déontologique et éthique. La liberté d'enseigner ce n'est en aucun cas laisser lla porte ouverte au grand n'importe quoi non contrôlé. Il y en a de magnifiques exemples, passés et présents. Il faut toujours réguler et ajuster.
J'ai pu constater de visu les ravages que les foutaises peuvent faire subir sur le plan santé physique et mentale.
Je peux établir des comparatifs entre ce qui se publiait dans les années 70 et ce qui est proposé en 2024. C'est un excellent exercice. J'en ai une pleine bibliothèque. Basiquement, le fond reste identiique, seul l'habillage rhétorique change. Je pourrais te parler pendant des heures des méridiens énergétiques, des chakras... maintenant c'est le quantique qui est à la mode. Ca "parle" mieux, c'est plus vendeur et surtout... ça rapporte plus!!!
Le problème est: existe-t-il "autre chose" de mystérieux, d'"inconnu", de magique,... que les investigations scientifiques n'ont pas réussi à mettre à jour? La réponse est non. La science n'a jamais prétendu pouvoir tout expliquer. Ce n'est pas son rôle. Elle apporte des connaissances sur des phénomènes, elle ne cautionne pas des délires .
J'écoute les personnes, je les laisse parler, j'interviens quand ce n'est plus possible tellement c'est gros et idiot.
Tu fais une confusion, tout en m'adressant des reproches que je te mets au défi d'étayer par des preuves sérieuses, entre différents domaines et champs d'expériences.
La pédagogie, je pense en connaître un rayon, de par mes interventions, confrontations, explorations, pratiques concrètes.
Il est plus difficile d'être un bon pédagogue qu'un mauvais, et il est très facile de le devenir. L'acte pédagogique, c'est une remise en cause constante, c'est la pratique du doute, de l'esprit critique, du dynamisme relationnel, c'est une réflexion constante parce qu'on n'est sûr de rien. Ce qui peut permettre de réguler et de contrôler les dérives.
Si on n'est pas capable de détecter des énoncés frelatés en tant que pédagogue, c'est qu'il y a un gros souci.
La pédagogie engage des responsabilités incontournables sur le plan de la déontologie et de l'éthique.
Le quantique dans les pratiques pédagogiques... et pourquoi pas la parapsychologie aussi ?
Sur le plan "réalité", c'est la même chose, il ne faut pas se leurrer.
Si on doit passer par la case bouddhisme pour pouvoir enseigner, c'est qu'il y a du souci à se faire. Ce genre de propositions masque souvent l'inanité de contenus indispensables, où il faut travailler beaucoup pour les assimiler.
Il n'y a rien de nouveau, ni de différent. Des modifications d'approches, d'autres outils au service de la pédagogie (ce ne sont que des outils et ils restent des outils, en aucun cas des finalités, l'informatique peut être une catastrophe à ce niveau, mal gérée), oui.
Je remarque deux choses : tu réagis souvent "à chaud", vivement, quitte à revenir sur tes positions, avec du recul et de la distanciation. Certaines propositions "métaphysiques" semblent agir sur toi comme un aimant.
Ton lien au sujet du "mysticisme quantique"...
Tu as de quoi t'amuser avec une sévère bande "perchés".
En clair, tu te retrouves confrontée avec ce genre de foutaises à de sérieux obstacles dans le processus d'élaboration et de construction des connaissances.
Si tu as envie de croire, c'est ton problème, pas le mien. Mais ne me le reproche pas. Soit ça tient debout, c'est évalué, soit ce n'est pas le cas. Il faut toujours réfléchir à avant de se précipiter. Tu te laisses un peu trop emporter.
J'avais stipulé : pointilleux et exigeant. ce qui s'applique également à ma petite personne, parce que je sais très bien que des conneries, je suis autant capable d'en raconter que les autres. J'essaie de les repérer, mais autant tenter de vider un océan avec une petite cuillère percée

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C'est d'ailleurs à ce sujet que j'ai établi la distinction entre intelligence, cognition et conscience.
C'est de plus en plus dans l'air du temps les propositions de développement personnel avec des techniques qui tiennent du "miracle", des énoncés ronflants, avec des termes mystérieux. Ca a inondé les entreprises, sous forme de stages, de "retraites", ça déferle dans l'éducation. C'est porteur c'est "bankable". Il ne faut pas se leurrer, il n'y a rien de gratuit, et ça c'est le plus terrible. Les foutaises, il faut toujours les payer, et cher.
Compléments...
La dernière enquête que j'ai lue, il y quelques semaines, une sorte de bilan, un état des lieux....
L'auteur a constaté, dans toutes les enquêtes qu'il a conduites, que dès qu'on s'intéresse de trop près aux rouages internes de ces mouvements, dès que les questions posées deviennent trop gênantes, systématiquement, les responsables et leurs adeptes deviennent agressifs.
Curieux et étrange pour des individus qui prétendent évoluer dans la quiétude, le bonheur, la plénitude,... parce qu'ils ont trouvé la "révélation"...
Autre constat d'importance...
Dans tout mouvement et communautés religieux, quel qu'ils soient, il y a toujours des faits de déviance et d'agressions sexuelles.
Pour le bouddhisme, il y a encore une chape de plomb, comme pour l'église catholique, il n'y a pas si longtemps.
Les coutures commencent à craquer...
https://www.unadfi.org/actualites/group ... uddhistes/
(Le gouvernement Macron,depuis 2017, a toujours eu en horreur des associations comme l'UNADFI et pour cause...

Les casseroles ne manquent pas, et des belles, des robustes, le top de la game!).
Panorama de quelques belles foutaises "quantiques" un must!
https://www.psychologies.com/Bien-etre/ ... quantiques
Une association un site, et une revue au-dessus de tous reproches pour faire le point de ses connaissances:
https://www.afis.org
Tous les numéros de la revue sont disponibles en version pdf
gratuitement.
https://www.afis.org/-La-revue-Science- ... -sciences-
L’Association française pour l’information scientifique (Afis), créée en 1968, se donne pour but de promouvoir la science et d’en défendre l’intégrité contre ceux qui, à des fins lucratives ou idéologiques, déforment ses résultats, lui attribuent une signification qu’elle n’a pas ou se servent de son nom pour couvrir des entreprises charlatanesques.
L’Afis considère que la science ne peut résoudre à elle seule les problèmes qui se posent à l’Humanité, mais qu’on ne peut le faire sans avoir recours aux résultats de la science. Ainsi, elle assure la promotion de l’esprit critique et de la méthode scientifique et s’oppose aux tendances obscurantistes traversant la société.
L’Afis s’intéresse à tous les sujets aux interfaces entre science et société. Elle dénonce également les pseudo-sciences et leurs promoteurs (astrologie, paranormal, médecines fantaisistes, etc.) et les charlatans pourvoyeurs de l’irrationnel.
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Ses comptes et sa gouvernance, soumis chaque année à l’approbation de ses adhérents en assemblée générale, sont présentés sur son site Internet en toute transparence.
On continue l'enfumage ou on essaie de devenir un peu plus sérieux?