@ Uno
Commence déjà par répondre sans détours aux questions claires et précises que je t'ai posées, dans mon post précédent.
Pour les références, qui ne sont pas identiques aux tiennes :
- Pascal Ory
- Christophe Bourseillier
- Laurent Joly
- Christian Ingrao
- Georges Bensoussan
- Pierre-Henri Taguieff
- Mickaël Prazan
Les cinq premiers sont tous docteurs en histoire, dont les quatre en tête de liste spécialistes émérites de l'extrême droite.
Tous reconnus pour l'excellence de leurs travaux.
Le sixième, incontournable pour la connaissance de l'extrême-droite et es ramifications, est politologue et historien des idées, entre autres titres.
Le septième est écrivain et réalisateur, il a commis plusieurs documents sur les courants extrémistes.
A titre personnel, j'ai lu plusieurs ouvrages de chacun de ces auteurs. Les recherches de ces historiens sont extrêmement précises et rigoureuses et font autorité. Il existe d'autres auteurs mais je ne les ai pas lus, je ne me contente pas de ce que je peux ramasser sur internet, c'est trop réducteur, trop limité. Rien ne peut remplacer un ouvrage complet.
Ça fait quelques décennies que je m'intéresse aux courants extrémistes. L'un de mes proches, sur le plan familial, a failli sauter dans un attentat. Jetais J'étais jeune, ça ma marqué. Un simple passant, anonyme, lambda. A quelques minutes près... Toujours sur le plan familial, il y eut un parcours historique, sur le plan des témoins, avec rafle, déportation, camp de concentration, extermination.
Ce qui peut indiquer les motivations pour essayer de comprendre. Pourquoi et comment ? Je n'ai jamais cessé. J'ai bien écrit motivations, de départ, pas finalités ou projections pour démontrer que je veux avoir raison sur pr un sujet.
Pour la connaissance de l'extrême-droite, sur le territoire francais, tu repasseras. Non, je ne pratique certainement pas d'amalgames et encore moins d'essentialisation. L'extrême-droite n'a jamais changé dans le fond, ce qui t'échappe complètement, ou tu ne veux pas le reconnaître, ou tu m'as lu en diagonale, elle a appris à se déguiser.
J'essaie de rester lucide et ne me gargarise pas de "références" puisées sur internet concernant l'histoire passée et présente de l'extrême-droite.
Quand il faut étudier, en profondeur, j'étudie.
Je note que tu t'agites beaucoup, que tu invectives (cf. Tu mens!...), que tu ne supportes pas la contradiction.
Tu apparais comme le contraire d'un individu posé, réfléchi. Sur le plan communication, ça ne joue pas en ta faveur.
Tu mélanges abondamment, caractéristique de ce qu'on peut trouver sur internet (qui ne reste qu'un outil parmi d'autres et non une finalité dans la construction du savoir, ce qu'on a tendance à oublier) sociologie et histoire, et tu tentes d'en sortir un brouet destiné à servir au mieux tes intérêts tout en essayant de dévaloriser les approches de tes opposants.
Christophe Guilluy est un essayiste, un géographe de formation, ses travaux sont intéressants.
Je lui préfère Jerôme Fourquet, qui peut compléter, d'ailleurs, son approche par un travail plus exhaustif. Lui aussi s'est intéressé à l'extrême-droite et à son impact au sein de la population française.
Alexandre d'Anna (autant l'appeler par son vrai patronyme) est quant à lui connu pour sa fréquentation assidue de cercles identitaires. Un individu très mouvant, très opportuniste.
...Tu projettes une attitude essentialiste que seule toi pratiques. Je parle d'une gauche pas de la gauche. Il existe une gauche souverainiste celle de Georges Kuzmanovic qui s'est justement détaché de LFI en raison entre autres choses du glissement de cette dernière vers sa forme woke actuelle et son renoncement au souverainisme anti-UE. De ton côté tu n'as aucun scrupule pour essentialisé la catégorie extrême-droite que tu réduits au pire que tu peux trouver dans cette catégorie ainsi définie. Mais si l'on prend le simple cas du RN, tu l'essentialise à son histoire passé, et cela quand bien même ses origines sont déjà pas mal grises et nuancées. Mais surtout tu n'as pas l'approche nuancée et non-essentialiste d'un Christophe Guilluy soulignant que les partis politiques changent réellement en fonction des circonstances et de leur électorat. C'est ainsi que LFI s'est redéfinis en tant que parti vendu aux islamistes en s'appropriant un électorat musulman de plus en plus conservateurs, voir sondage IFOP, et le RN s'est gauchisé en reprenant l'électorat de la France périphérique. Mais cela tu n'en a cure le RN doit être défini, c'est-à-dire essentialisé, qu'à sa seule composante historique la plus extrémiste et non pas à son évolution contemporaine réelle. En rappelant l'importance des circonstance pour juger les éléments internes de toute mouvances, n'oublions pas que lors de l'invasion allemande la France avait une partie de la gauche qui collaborait, et une partie de l'extrême-droite qui résistait. Bref le seul qui essentialise politiquement ici c'est toi, un véritable cas d'école de projection pour ainsi dire. Je développerais encore plus mon point de vue quand j'aurais le temps, d'ici là fais ton autocritique et essaie de répondre de manière plus pertinente pour ainsi dire.
On peut poursuivre longtemps sur ce rythme.
Curieusement, et non moins étrangement, les historiens que j'ai cités ne semblent pas de cet avis.
La nuance n'étant pas ton fort, tu t'agites, tu t'agaces, tu stigmatises, tu reproches,... Stop! Il suffit!
Les régurgitations de discours trop souvent entendus pour accorder une pseudo-légitimité à l'extrême droite actuelle, non merci!
Tu en profiteras pour répondre à mes questions.