Re: Psychanalyse et astrophysique
Publié : 25 févr. 2023, 19:09
Bah oui, la médecine a justement étudié les composants actifs des plantes pour en extraire plusieurs médicaments efficaces.
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
Plusieurs suivis individuels sanitaires de chimpanzés ont permis d’isoler différents principes pharmacologiquement actifs : nouveaux saponosides qui inhibent la croissance des cellules tumorales (KB et MCF7) ou nouvelles molécules limonoïdes à forte activité antiplasmodiale en culture, équivalente à celle de la chloroquine.
Indications : hémochromatose (surcharge en fer), maladie de Vaquez (polyglobulie, affection néoplasique du sang), certaines formes de porphyries, la drépanocytose et, en cas d'urgence (absence de traitement médicamenteux par exemple), l’œdème aigu du poumon.richard a écrit : 25 févr. 2023, 21:49 Cela dit un ami a subi une saignée dernièrement. Je ne savais pas que ça se pratiquait encore.
L'Académie nationale de Médecine a écrit :Elle demeure en effet aujourd’hui un moyen thérapeutique dans des affections telles que la polyglobulie primitive, la drépanocytose, la porphyrie cutanée tardive et surtout l’hémochromatose. Leçon d’humilité, cette histoire de la saignée thérapeutique est aussi une leçon d’espérance médicale puisque ce sont les excès mêmes de la saignée qui furent à la base de la médecine factuelle et, plus surprenant encore, de la médecine transfusionnelle…
Non.richard a écrit : 17 mars 2023, 11:59 Comme je le dis dans ce message la psychanalyse a levé le voile sur l’apparence de l’être
Un peu de patience...Comme je le dis dans ce message la psychanalyse a levé le voile sur l’apparence de l’être, le moi, pour révéler le réel psychique...
... et le problème sera en passe d'être réglé.Comment les psychanalystes appréhendent-ils les découvertes scientifiques et l’évolution des mœurs ?
Qu’ont-ils abandonné, conservé ou adapté de l’héritage de Freud et de Lacan ?
Trouve-t-on, dans leurs bagages, des éléments moteurs qui leur permettent de mieux appréhender la vie psychique ?
Qui sont les psychanalystes aujourd’hui ?
Dans la série documentaire qu’elle projetait de réaliser, Sophie Robert croyait pouvoir rendre compte de l’évolution du mouvement analytique en confrontant "les anciens et les modernes".
Le résultat n’a pas du tout été celui auquel elle s’attendait… Une poignée de psychanalystes plus ouverts ont, les premiers, prononcé le mot "secte" sans l’assumer ouvertement, tout en l’encourageant à ouvrir la boîte de Pandore. Mais une majorité de psychanalystes orthodoxes se sont révélés repliés sur eux-mêmes, dans une posture de rumination fondamentaliste de l’héritage freudo-lacanien : misogynie viscérale et structurelle, homophobie, manque total d’empathie à l’égard des victimes de violences sexuelles et des personnes atteintes d’un handicap cognitif, production d’un discours théorique hors-sol accompagné d’une hostilité paranoïaque à l’égard de toute démarche scientifique. Ce livre relate les coulisses d’une longue enquête auprès de 52 psychanalystes et apparentés, et de nombreux usagers.
Il vous convie à un voyage édifiant au sein d’une tribu aux mœurs étranges : les fondamentalistes du freudo-lacanisme.
https://www.scienceshumaines.com/alexan ... 28636.htmlNon, je ne l’envisage pas, à vrai dire. Les raisons pour lesquelles nous attaquons ne relèvent pas du tout de l’idéologie, mais visent à dénoncer une manipulation scandaleuse. Je pense que la justice continuera à le reconnaître. Je n’ai pas l’idée d’une causalité parentale, parce que la psychanalyse de Freud et de Lacan ne l’a pas. On cite souvent Bettelheim qui dit à l’occasion le contraire, mais on ne peut pas le réduire à ça, et en l’occurrence je ne suis pas d’accord du tout avec lui sur ce point. Parce que l’idée que les parents seraient coupables est fondamentalement une vieille idée de la psychologie classique : il y a un coupable. A partir de Freud, et plus nettement avec Lacan, il n’y a pas de coupable. La cause de l’autisme, c’est la réaction du sujet à on ne sait pas quoi. Le sujet se ferme, très tôt, à la naissance. C’est ce qu’on appelle un choix du sujet. Un insondable choix de l’être. Pour les parents, cette réaction de l’enfant n’est pas facile. Ils sont aussi meurtris que leur enfant. Les mettre en cause est à mon avis une grande faute.
La psychanalyse ou les contes de fées...Sacré scénariste ce Docteur B. Il va interpréter toute sa vie un rôle de composition pour faire d'un vague patron d'une scierie viennoise un spécialiste mondial de l'autisme, un fin connaisseur de l'interaction sociale en milieu concentrationnaire, un expert de l'éducation en kiboutz, et j'en passe et repasse . Un grand écart qui repose sur des affirmations improbables et un égo démesuré combiné à un sentiment de frustration irréductible. Bettelheim voulait endosser le costume de Freud et il a fini par magnifier les quelques méthodes troubles de son idole. Richard Pollak nous dresse un menu complet des turpitudes manipulations mensonges par omission et sans omission, délire mégalomaniaque et mythomaniaque de notre personnage. La liste en serait trop longue et il suffira de dire que les accusations de l'auteur étayées par de nombreuses sources nous paraissent, en tous cas, objectives.
Mais cette fabrication d'un mythe dépasse largement le cas Bettelheim et l'on peut se demander comment fut-ce possible qu'un individu quasiment inculte en psychologie, et de plus sans aucune connaissance médicale, ait pu duper aussi longtemps média et spécialistes. Pire, par quel mystère encore aujourd'hui voyons-nous le bougre figurer au panthéon des grands héros de la psy et consort, car à vrai dire si notre docteur est digne d'un titre c'est à n'en pas douter celui de grand chevalier de l'ordre des arnaqueurs.
Pour comprendre il faut se remettre dans l'atmosphère de l'époque. Les années 60/80 sont celles des grandes contrecultures, de l'arrivée en masse de la pensée new-âge et de son cortège de potions miracles et de voyages psychédéliques. Freud quitte les cercles confidentiels pour entrer dans les foyers. Chacun se prend pour un psy, et le pays des rêves cher à nos sociétés primitives devient l'interprète de notre mal de vivre. Le calambour le dispute au lapsus dans l'art de décoder le subconscient et l'acte manqué nous en dit plus qu'il n'en sait. En même temps à l'autre bout de la lorgnette «Planète» et le «matin des magiciens» nous révèlent les premières traces de ces mondes secrets qui dressent leurs complots apocalyptique. Il n'y a plus qu'à planer. Ainsi lorsqu'arrive la « psychanalyse des contes de fée » ou « la forteresse vide » chacun est prêt à recevoir la bonne parole du maître. L'image de fond est posée il n'y a plus qu'à suivre le mirage.
Que nous nous soyons fait avoir, passe, mais alors qu'en était-il de ces fameux experts ? Quelques individus isolés ont bien tenté d'alerter l'opinion mais ils ont été traités de jaloux, dénigrés, ridiculisés, rejetés sans même que leur cause soit étudiée, interdits de parution ou relégués à produire leurs écrits dans des revues très spécialisées. Pendant ce temps les média ouvraient toute grande leurs pages aux flatteurs et courtisans tout dévoués à leur saint patron, image paternelle, gourou. Suivait l'habituelle cohorte des pique-assiettes qui vampirisent la célébrité pour interpréter leur propre partition. Bettelheim était sans doute un tricheur, mais il avait été encensé par l'élite universitaire, quelques ténors du barreau psychanalytique, et quelques affairistes soucieux de la promotion de leur coterie, leur club, leurs origines ou leur peuple. Enfin et surtout chacun dans l'affaire finissait par être solidaire dans cette course aux subventions qui dépendent souvent de l'art de faire parler de soi ou de se glisser dans les pas d'un winner, et surtout de ne pas mordre le bras qui vous nourrit.
Ainsi conforté par la tacite loi du silence par intérêts réciproques, le Docteur B. pouvait atteindre ce septième ciel du mythe voisin justement du pays des contes de fées. Celui qui y parvient se trouve désormais divinisé et extrait de ce bas monde dans lequel on a des comptes à rendre. C'est ce mythe là que Richard Pollak attaque et il y parvient magistralement. Tout n'était certainement pas à jeter chez notre docteur Brutelheim -comme le nommaient ses étudiants- ne serait parce qu'il est en fin de compte un exemple type de ce monde de couleuvre que l'on nous fait trop souvent avaler ou pour les petits rusés, parce qu'il a dirigé son école orthogénique sur plusieurs décennies sans être soumis à l'autorité d'aucun comité de direction. Respect l'artiste ! En tous cas un livre magnifiquement iconoclaste en même temps qu'une incitation à plus de prudence et par ricochet un délectable coup de griffe à la psychanalyse et ses abusives prétentions à tout expliquer et jamais rien prouver. Au delà du cas Bettelheim c'est bien toute la mécanique du système que l'auteur démonte en n'oubliant jamais les victimes de ce génie qui fut par bien des côtés un bien méchant ogre.
Un autre journaliste, Nina Sutton, a produit une enquête en 1996, pour aboutir à des conclusions en ce sens....la psychanalyse a levé le voile sur l’apparence de l’être, le moi, pour révéler le réel psychique...
Sujet déjà maintes fois traité sur ce fil.Vous dites que l’origine neurologique n’a pas été absolument prouvée, mais si elle l’était, en prendriez-vous acte ?
Mais bien sûr. Je ne vois pas d’inconvénient à cela, parce que même si l’origine organique est prouvée, ces enfants ont des difficultés d’éducation, d’apprentissage, de communication, et surtout leur rapport aux autres leur apparaît parfois extrêmement étrange, difficile, compliqué. Ils ne s’en sortent pas. La dimension psychanalytique ne vise pas à modifier quelque chose d’organique, mais à permettre au sujet de réagir autrement à ce qui lui arrive. Que ce qui lui arrive soit organique ou reste indécidé, cela ne change rien au fait qu’il doive y trouver les bonnes réactions.
Tu as raison nikola, je me suis mal exprimé. Le réel n’a pas été révélé par la psychanalyse, il est une composante de la topique lacanienne. C’est une invention, une hypothèse qui demande à faire ses preuves, comme, par exemple, le big-bang en astrophysique.
le réel est au-delà de la réalité. Le réel, c’est ce qui, de n’avoir pas été vécu de la réalité, fait symptôme de la vie. C’est ce qui ne marche pas, ce qui cloche dans l’existence.
C’est une obsession! Je serais toi, je consulterais.
Dominique18 a écrit : 16 févr. 2023, 12:03Retourne à la page 1 de ce fil au lieu de (sempiternellement) radoter.
Dominique18 a écrit : 13 févr. 2023, 18:24 Pour le reste, retourne à la page 1 de ce fil.
Tu connais bien le chemin, maintenant.
Dominique18 a écrit : 13 févr. 2023, 08:20Une fois de plus, il faut reprendre ce fil en partant de la page 1 tant les répétions argumentatives sont lassantes et usantes en présence de personnes rivées à leur obscurantisme.
Dominique18 a écrit : 12 févr. 2023, 18:15Reprendre le fil à partir de la page 1, puisqu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Dominique18 a écrit : 10 févr. 2023, 12:46Pour plus d'explications recommencer à partir de la page 1 pour constater et en tirer des conclusions.
Dominique18 a écrit : 07 févr. 2023, 22:06 Pas la peine que je discute avec toi. Tu reprends depuis la page 1 de ce fil, ça fera le même effet.
Je n'ai qu'une seule réponse: cesse de prendre tes fantasmes pour la réalité. Nous en resterons là.
On n’a pas attendu Lacan pour savoir ce qu’est le réel.richard a écrit : 18 mars 2023, 09:48 Le réel n’a pas été révélé par la psychanalyse, il est une composante de la topique lacanienne.
Non plus.C’est une invention, une hypothèse qui demande à faire ses preuves, comme, par exemple, le big-bang en astrophysique.
Oui, tu as encore raison, c’est ce qui est indiqué dans cet article.
C’est de la réflexion menée par Bataille sur l’hétérogène et sur l’impossible que Lacan tire le concept de réel conçu comme « reste », puis comme « impossible ».
C’est ce que tu ressens, le réel est pour toi comme une baffe dans la gueule, ça rejoint tout à fait ce que Lacan exprime.nikola a écrit :Une baffe dans la gueule, ce n’est pas une invention.
Mais le syndrome "seul contre tous" a son charme et est assez répandu dans la zozoterie. C'est aussi un attrait du complotisme : la sensation d'appartenir à une élite pour qui on ne la fait pas. Quand on est imperméable aux faits et que la quasi totalité des physiciens se vrillent la tempe en contemplant ses théories, se mettre à dos un petit forum spécialisé n'est pas un problème. Un succès de plus et une gloire, plutôt !
Et gros menteur sans honte avec ça !richard a écrit : 18 mars 2023, 13:18 Je te ferai remarquer que que ce n’est pas moi qui ai ouvert cette discussion... alors![]()
bises quand même![]()
Je n’ai pas ouvert la discussion, la modération a créé un fil à partir de mon message et de la digression qui a suivi.
Salut Dominique ! d’abord tu n’es pas obligé de suivre cette discussion, encore moins de lire mes messages.Dominique18 a écrit : 18 mars 2023, 15:22 Par deux fois tu as relancé ce fil alors que les discussions s'étaient interrompues, il valait mieux, d'ailleurs
Désolé !et à chaque fois pour dire n'importe quoi
Tu m’inquiètes là, penses-tu que je devrais me faire soigner;? psychanalyse, psychothérapie ou chamanisme ?Tu as vraiment un très gros problème
Je reconnais que je n’ai pas ta culture en philosophie et en psychanalyse, je ne suis qu’un modeste ingénieur qui a fait quelques thérapies.pour relancer un sujet pour le plaisir stupide de continuer à tourner en boucle, le tout sans être fichu d'apporter quoi que ce soit de nouveau, sans aucune argumentation construite et recevable.
Merci! C’est bien rigolo!
Le premier message de ce fil n'est en l'occurrence pas le tien, mais celui qui a précédé, celui de Richard.nikola a écrit : 18 mars 2023, 16:49Je n’ai pas ouvert la discussion, la modération a créé un fil à partir de mon message et de la digression qui a suivi.
...et que ce n'est certainement pas en jouant les faux modestes hypocrites que le compte va y être......Je reconnais que je n’ai pas ta culture en philosophie et en psychanalyse, je ne suis qu’un modeste ingénieur qui a fait quelques thérapies...
Certes, mais on reste dans la superficialité, la dénégation, et de fuite avouée devant ses responsabilités....d’abord tu n’es pas obligé de suivre cette discussion, encore moins de lire mes messages.
Jean-Francois a écrit : 07 mars 2023, 15:12Faites en sorte que ça ne soit pas un mensonge de plus. Après tout, ça fait plus de 20 ans que vous auriez dû vous "mettre au travail"...
Jean-François
Oui c une secte!Dominique18 a écrit : 19 avr. 2023, 17:46 Sortie aujourd'hui du livre de Sophie Robert :
Elle annonçait la couleur en 2919:
https://www.20minutes.fr/lille/2423099- ... on-mentale
Ça va couiner !
Secret médical. Les informations psychiatriques sont par défaut tenues secrètes à moins d'une urgence absolue (crise psychotique, imminence du passage à l'acte violent ou autodestructeur). Un patient même mineur a le droit de s'opposer à la divulgation d'informations si un parent le demande. Ce qui est à mon sens une excellente chose, étant donné que l'honnêteté est une composante essentielle de la réussite du soin. Et je ne vois pas comment une ado en situation de fragilité psychologique pourrait avoir la confiance nécessaire pour se livrer avec intimité à un.e psy si elle sait que la moindre de ses paroles pourrait être transmise à ses parents après la consultation.LoutredeMer a écrit : 26 avr. 2023, 22:45 La nièce ado et mineure d'une amie a fait 2 tentatives de suicide aux médicaments ces 4 derniers mois. Elle est suivie par un psychiatre et une psychologue privée (depuis plus longtemps). Sa mère a demandé de lui transmettre enfin ses diagnostics ou au moins des informations La psychologue a refusé.
Je connais deux autres cas d'amis et d'un proche. Les parents n'ont aucun accès aux données établies après moultes consultations sur leurs enfants, aucun retour...
C'est criminel. Le milieu psy en France n'est qu'omerta et glandeurs incompétents qui s'enrichissent outrageusement en escroquant la population.